Actes officiels.
struits, pour pouvoir approcher de la table sainte, et qu'il
conduira ceux-ci, aux frais de la ville, Bruxelles, où se fera
en ce cas, la sainte cérémonie.
C Economie Financière, paraissant le Dimanche avec
ipages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Pour
1880, caractère renouvelé, format agrandi.
Beaucoup de personnes se plaignent du prix de certains
médicaments. Ce reproche ne saurait s'appliquer aux Cap
sules vie goudron de fcluyot, dont l'eflicacité est au
jourd'hui reconnue pour le traitement des rhumes, bronchites,
catarrhes, asthme et oppression de la respiration. Cette mé
dication retient quelques centimes par jour, la dose moy
enne étant de deux trois capsules chaque repas, et le flacon
ne coûtant que 2 fr. 50.
M. Guyot ne garantit que les flacons qui portent sur l'éti
quette sa signature imprimée en trois couleurs.
Les fonds destinés élever en Angleterre un monument
la mémoire désir Rowland Hill (l'inventeur du timbre-
poste) qui vient de mourir, s'élèvent h la somme de 250,000
fr. C'était hier, 10 janvier, le 40" anniversaire de l'introduc
tion du timbre-poste.
Un suicide, accompli avec une affreux courage, a eu
lieu Marseille.
Le nommé Francon (Rose-François), âgé de 64 ans, atteint
depuis plusieurs mois d'une paralysie du côté droit, qui lui
faisait subir d'atroces souffrances, s'était fait un lit de copeaux.
Profitant du sommeil de sa femme et de ses enfants, il a mis
le feu aux copeaux après avoir, au préalable, enduit d'huile
ses vêtements. Il s'est étendu, vers deux heures du malin, sur
ce lit ardent. Les flammes ont bientôt enveloppé ce vieillard
qui s'est laissé brûler sans exhaler une plainte. Son supplice
durait depuis longtemps déjà quand l'excès de la douleur lui
arraché un cri qui a été entendu par sa femme. Tous les se
cours prodigués au malheureux ont été inutiles il a expiré
huit heures du malin dans d'atroces souffrances.
Le Lloijd de Pesth signale plusieurs actes de dépré
dation commis par les loups. Une bande de ces bêtes féroces
a traversé l'un des faubourgs de Temesvar, égorgeant et dévo.
rant toutes les têtes de bétail qui n'étaient pas l'élable.
Un ecélésiastique qui revenait chez lui dans un traîneau a
été assailli par une bande de loups.
Il pria le cocher de hâter la course des chevaux; le véhicu
le fut renversé, l'ecclésiastique lencésur le sol et mis en piè
ces sous les yeux du cocher terrifié.
Dans un village, les loups sont venus, en plein jour, dévo
rer un âne dans la cour d'une auberge.
A Zzaloula, un berger a été surpris et dévoré.
Coup de grisou au Chevalières. Samedi vers
sept heures et demie du soir un coup de grisou a eu lieu
dans les travaux du puits Saint-Charles de ia société des Che
valières de Dour. Treize ouvriers et un porion ont été plus ou
moins brûlés. Ils ont été reconduits chez eux.
(Organe de Mons.)
Pendant la foire d'Hazebrouck, deux employés au cir
que, Louis Simon, Prussien, et LéonPrynon, Ecossais, avaient
disparu, emportant quantité d'objets appartenant au cirque.
Recherchés par le parquet d'Hazebrouck, ils viennent d'être
retrouvés Gand. Ils ont été remis hier matin, Mouscron,
'a la gendarmerie de Tourcoing.
Un- collision a eu lieu samedi, la station de Haellert,
entre deux trains.
Une enquête administrative a été aussitôt ouverte.
Le Journal de Gand nous rapporte au sujet de cet acci
dent les renseignements que voici
Le tiain organisé le jour du marché d'Alost était parti
en retard de quelques minutes de Sotteghem et devait croiser
Haeltert un train partant de Drnderleeuw, 6 h. 17 m.
Le machiniste n'ayant pas, sans doute, ralenti suffisam
ment sa marche, traversa la station de Haeltert, franchit le
premier signal placé dans la direction opposée et rencontra
le train parti pour Denderleeuw.
Le choc fut très violent et produisit le bris de plusieurs
voitures.
Cet accident a occasionné des blessures six ou sept per
sonnes; nous igno'ous si ces blessures'sont graves.
On nous rapporte que le chef de station de Haeltert a
fait preuve en cette triste circonstance, de beaucoup de sang-
froid et d'un grand dévouement.
On assure que toutes les mesures de précautions exigées
par les instructions avaient été prises par ce fonctionnaire
pour éviter l'accident.
Tous les détachements envoyés dans le Borinage ont
regagné samedi après-midi leur garnison respective.
Arrestation du meurtrier de Seneffe. Nos
lecteurs se souviennent qu'au mois d'août dernier, nous avons
relaté une tentative d'assassinat, commise Seneffe, par un
nommé Debauque, menuisier, sur le sieur Barbier, clerc de
notaire.
La victime atteinte d'un coup de revolver, a succombé un
mois après. Quant au meurtrier, toutes les recherches faites
pour l'arrêter étaient jusqu'ici infructueuses.
Il paraît cependant qu'il n'a jamais quitté les environs, les
habitants de sa commune et des vdlages voisins l'hébergeaient
et le soustrayaient aux recherches de la justice.
Hier, la gendarmerie de la Louvière a enfin pu le découvrir
chez un paysaD, occupé fabriquer des cages. Il a été immé
diatement arrêté et écroué en la prison cellulaire.
Ce n'est que vers 1750 que l'usage des caries de visite
devint général Paris. Il y a une vingtaine d'années, un chro
niqueur, aidé par la gravure, fit passer sous les yeux de ses
lecteurs une collection de quatre eu cinq cents cartes de visite
du xviii" siècle.
Sur ces cartes, la formule: Visite de Mm° la comtesse
de se trouve simplement entouré d'un dessin-cadre;
d'autres fois un chérubin est occupé la graver au burin sur
une plaque de marbre. Ici, c'est un ornement Louis XVI, avec
les colombes et la corbeille de roses; là, c'est un véritable
tableau un voyageur, errant dans les ruines d'un temple
grec, déchiffre sur un bloc de marbre, couvert de lierre, le
nom du visiteur. On bien encore une énigme des pê
cheurs relevant un filet. C'est la carte de visite de Fischer, de
Berne fischer et allemand signifie pêcheur)^ le fils de celui
qui construisit Schœnbrun. Casanova a signé cet âne portant
un vieux drapeau, et Adrien Bartsch, ce petit chien frisou qui
tient entre ses dents une carte où s'inscrit un nom suivi de
souhaits de bonne année.
Voici la carte du comte Armand de Polignac, du marquis
de Lano, ambassadeur d'Espagne, du conseiller aulique de
Martine», et sous tous des petits riens charmants on pourrait
mellreun nom eélèbre: Saint-Aubin Gravelot, Blondel, Eisen,
grands artistes qui ne dédaignaient pas ces petites choses.
Un racontar qui court en ce moment les salons de l'a
ristocratie anglaise.
On dit que les deux fils du prince de Galles, les princes
Victor et Georges, qui naviguent bord de la corvette La
Bacchante, ayant remarqué que tous les matelots avaient
l'habitude de se faire tatouer une ancre, une croix ou leurs
initiales, sur les bras ou sur la figure, se sont mutuellement
tatoué une ancre...sur le nez
Les deux priuces porteraient ainsi pendant toute leur vie,
un souvenir un peu trop apparent de leur premier voyage
en mer.
Inutile de dire que toute la famille royale est dans la déso
lation.
Voici quelques détails fournis par le Times sur une
tentative d'assassinat dans l'église Saint-Pierre-Hatlon-Gardien,
Londres.
Celte église, plus coonne sous le nom d'église italienne,
avait été décorée l'occasion des fêtes de Noël et de I Epipha
nie et des préparatifs avaient été faits en vue de la visite du
cardinal Manning, attendu Dimanche après vêpres.
Samedi la messe de dix heures était dite par le père Baka-
newski, prêtre polonais, chapelain des Polonais de Londres
et ayant la disposition de l'église pour ses exercices religieux.
Au moment de l'élévation de l'hostie, un coup de pistolet fut
liré sur lui, et le servant qui l'assistait s'enfuit dans la sacris
tie, dont ii ferma la porte derrière lui, empêchant ainsi le
prêtre d'entrer.
L'a, le meurtrier lira encore deux coups de pistolet qui,
comme le premier, ne portèrent pas et dont les projectiles se
logèrent dans la porte de la sacristie.
Le prêtre chercha un refuge derrière l'autel, où l'assassin
le suivit. Le prêtre réussit néanmoins gagner le devant de
l'église et s'enfuir, non pas sans qu'on eût encore tiré deux
coups de feu sur lui. Voyant ses efforts infructueux, le force
né prit un des chandeliers de l'autel, qu'il brisa contre le pavé.
Il chercha ensuite forcer la porte du tabernacle, qu'il arra
cha malgré sa solidité, et en un clin-d'œil tout le sol était
jonché de débris.
M. Arkan, prêtre résidant au presbytère, accouru au bruit
des détonations, fut encore l'objet d'une tentative d'assassinat,
mais il réussit s'emparer du criminel et lui arracher son
revolver. Le forcené essaya alors de tuer le prêtre coups de
couteau, mais il fut maintenu avec l'aide de la gouvernante,
qui eut les mains blessées. Enfin la police arriva et arrêta le
misérable, un Allemand, nommé Alexandre Scbossa. Les
dégâts s'élèvent plusieurs milliers de francs.
Edifices du culte. Subsides. Les subsides
suivants sont accordés dans la province de Flandre oc
cidentale aux conseils de fabrique des églises de
Saint Martin, Gourtrai, pour la restauration de la
tour de cette église, fr. 46,728-74.
Hollebeke, pour l'agrandissement de cette église, fr.
4,983-33.
Saint Nicolas, Fumes, pour la restauration de cette
église, fr. 1,583-33.
Hooghlede, pour la reconstruction du presbytère de
cette localité, fr. 1,333-33.
Il vient de paraître Bruxelles, un journal très-
intéressant. Il a pour titre QU AT R E-V1NGT,
journal anniversaire, paraissant tous les Diman
ches jusqu'au 31 Décembre 1880.
Cette p'ublication éminemment nationale ouvrira
ses colonnes aux documents les plus curieux,
inédits et peu connus ayant un rapport direct avec
la période révolutionnaire, reproductions de cari
catures, fac-similé d'arrêtés, affiches, avis, jour
naux belges ou hollandais de 1830, ainsi que les
visites l'Exposition, relations des fêtes de la
capitale et de la province, théâtres, types bruxel
lois, etc., plus une table bibliographique, biogra
phique, chronologique, éphéméride et méthodique,
tels seront les principaux attraits de celte publica
tion.
Pour commencer »*n feuilleton Les journées de
Sept. 1830, ou mémoires de Jean Joseph Charlier,
dit la Jambe-de-bois.
Le numéro 15 centimes.
S'adresser M. Sardon, 14, Galerie du Roi,
Bruxelles.
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