Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
travaillant en faveur d'un parti qui n'a de
religieux que le nom
Que se passe-t-il en ce moment Le Gou
vernement a décrété une loi sur l'enseigne
ment primaire, loi laquelle tous les citoyens
belges doivent se soumettre.
Le clergé se révolte ouvertement contre
elle, au lieu de donner, comme autrefois,
l'exemple du respect et de la soumission Il
met tout en œuvrepour en empêcher la
loyale exécution mensonges, calomnies, refus
de sacrements, excommunications, rien ne
l'arrête dans la guerre acharnée qu'il livre
la loi du lr Juillet 1879.
Il est vrai, quelques rares et bons prêtres
avaient manifesté le désir de faciliter, dans la
mesure du possible, l'exécution des lois et des
règlements scolaires, mais les téméraires ont
été aussitôt rappelés au devoir, et forcés
regret de se rétracter publiquement
Aussi, par suite de ses tristes manœuvres,
le clergé s'est attiré le mépris public ses
violents sermons lui ont valu, ici, de vives
répliques de la part de ses auditeurs là, des
condamnations pour avoir calomnié ceux qui
appliquent sincèrement les lois de leur pays
L'échec de l'épiscopat, dans sa déloyale op
position, est incontestable. Quelle victoire
remportée par l'esprit moderne, sur ce qui
reste des vieilles traditions du passé L'ex
communication, cette arme, jadis si redouta
ble qu'elle faisait trembler les rois, trouble
peine, aujourd'hui, les consciences les plus
timorées Le prêtre sort de la lutte, déconsi
déré, meurtri la religion même, mise au
service de la politique, a perdu en prestige et
en force morale
Comme l'a dit, M. Bara, il faudra, au
clergé, plus de cinquante ans, pour effacer le
mal que, par ses sottes extravagances, il a
causé la religion et ses ministres
Le Courrier de Bruxelles dit que M. de
Clercq. représentant de Bruges, se désisterait de sa
candidature aux Chambres.
On espère cependant encore que les vives
instances feront revenir M. de Clercq sur sa déci
sion et qu'il consentira se remettre sur les rangs.
Si cependant M. de Clercq persistait, les ca
tholiques s'adresseront probablement M. le che
valier Ruzette, ancien gouverneur.
Tout est vrai dans cette nouvelle, dit le Jour
nal de Brugesexcepté l'intention, le désir de
M. de Clercq de se démettre. On l'oblige se sou
mettre, malgré son désir, de dire lui aussi, j'y suis,
j'y reste.
Et voilà comment on vend la peau de l'ours
électoral qui, au mois de Juin, prouvera qu'il n'est
pas mort.
La Patrie dit que si elle était le chef des gueux,
elle ferait rechercher et brûler toutes les collections
des Annales parlementaires.
Nous comprenons ce que les Annales parle
mentaires ont de gênant pour les cléricaux. Ce
pendant les gueux ne leur rendront pas le service
que la Patrie réclame.
M. Ruzette que les cléricaux reconnaissent
pour leur chef Bruges, est plus même que per
sonne de s'acquitter de cette lâche.
Quel bel incendie cela ferait
(Journal de Bruges.)
Le gouvernement a reçu de M. Van Schelle,
commissaire de Belgique l'exposilion de Sidney,
des rapports datés du 14 et du 26 Novembre 1879.
L'installation des œuvres des artistes belges était
complètement terminée. Dans celte partie, comme
dans la section industrielle, nous avons été prêts
les premiers nos installations présentent le meil
leur aspect.
Le tableau la Fugitive, de M. Porlaels, a été
acheté par la commission australienne pour le Mu
sée de Sydey. Des offres avaient été faites pour
trois autres œuvres d'art.
Aux termes du règlement de l'exposition, le co
mité australien s'est réservé l'impression des cata
logues. Malgré les démarche réitérées de M. Van
Schelle. qui a fourni son travail dès avant l'ouver
ture de l'exposition, la publication n'avait pas en
core eu lieu. Il en était de même pour les autres
pays représentés.
Les résultats de la participation de notre indus
trie commencent se faire sentir. Bien que les de
mandes soient encore limitées, les transactions
commerciales s'entameul tout particulièrement en
faveur de nos produits. Les agents commerciaux
ont reçu des ordres en étoffes de laine, verres vi
tres, meubles, etc.
M. Van Schelle a ennexé ses rapports une no
tice sur la valeur moyenne des principaux produits
dans la Nouvelle-Galles du Sud. Une copie de cette
notice sera envoyée aux Unions syndicales ainsi
qu'aux sociétés commerciales et industrielles.
Avec le concours de M. Beckx, consul général
de Belgique Melbourne, M. Van Schelle réunit
une collection d'échantillons des produits austra
liens, bruts ou fabriqués, qui s'exportent en
Europe.
Au départ du courrier on annonçait officieuse
ment la constitution des jurys. La Belgique aura,
paraît-il, désigner sept membres, l'Allemagne 12,
la France 11
La Société de Géographie commerciale instituée
Berlin, sous la présidence de M. le professeur
Virchow, vient de fonder une section Sydney,
avec mission de rechercher des débouchés sur cette
place dans l'intérêt do l'industrie allemande. Nos
sociétés commerciales et industrielles agiraient sa
gement si elles s'efforçaient d'imiter cet exemple.
D'après un journal publié Bruxelles, les mai
sons importantes de Sydney auraient constitué une
ligue de défense, au point de vue de leurs intérêts
commerciaux elles s'interdiraient de traiter avec
les exposants étrangers sous peine d'une amende
de 50.000 francs.
Les rapports de M. Van Schelle ne font pas men
tion d'une coalition de ce genre. Le fait est d'ailleurs
absolument invraisemblable.
DENIER DES ÉCOLES.
Listes précédentes, 22,880-37
Onze maar eenen cent te verteeren hebben
hebben wij liever dat ze naar de kleine win-
keltjes gaan dan naar onzen grooten winkel, 0-25
Onze maar en gaan om een cent te verteeren,
ze zeggen Je moênie altijd komen, wij hebben
te veel werk voor zoo een klein gewin, 0-25
Combat der maatschappij "WareVrienden*
in Parnassus, °-30
Gegeven in het lokaal: De Gulden A. B. C.,
door B.C., 0-22
D«n nieuwen hemel door den président, 0-30
Voor den chef der stomme muziek G. B. 0-30
Ou vas-tu beau nuage; dcor onze cantinière, 0-30
Omdat den confrater Th. D. G. content was
dat. wij den président der Baguette een nieuw-
jaar hebben ^han wenschen, 0-20
3 Bruegelingen gepletterd door 3 Yperlin-
gen. 18 klikjes? 0-50
Promenade des deux aveugles, 1-57
De blinde uit Kasseltraatje op zoek naar
zijn huis, 1-58
St. Sébastien, 14-12
Épée Royale, 10-24
Francs Arbalétriers, 7-21
Sultan, 16-00
Bergerie, 8-68
Witte Klakken 2-52
Eperon d'Or, 3-29
Café Suisse, 1-84
î«,9.»0-04
Dépenses jusqu'à ce jour, 21,539-16
En caisse 1,410-88
Société tK's Chœurs. La 5* fête de la saison
d'hiver, est fixée au Mercredi!ÎS courant7 1/2 h.
Cette soirée musicale sera suivie d'une Redoute.
AVIS.
Nous rappelons que le dernier paiement des bo
émis l'occasion du concert de charité organisé par
Société des Chœurs, aura lieu le Jeudi 33 courant, d-
2 5 heures, au local de Y Aigle d'Or.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
du 9 au 16 Janvier 1880.
NAISSANCES: Sexe masculin, 8; id. féminin, 4; Total, 12,
Mariages
Caretle, Brunon, marchand ambulant, et Cafmeyer, Léonie,
bouliquière.
Décès
Monkerhey, Jean, jardinier, 45 ans, époux de Julienne
Caillioii, St-Nicolas-lez-Ypres. Dehaerene, Louis, commis-
sionnaire, 85 ans, veuf d'Anna Dtdalie, Marché-Bas.
Buseyne, Joseph, sans profession, 75 ans, veuf de Rosalie De
Waeghenaere, rue de Menin. De Coene, Léon, sans pro
fession, 67 ans, époux d'Amelie Annoot, rue au Beurre.
Fraipont, Laurent, lieutenant-colonel en retraite, chevalier d
l'ordre de Léopold et décoré de la croix commémorative
68 ans, époux d'Alixe Bourgois, rue de Lille.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 1, Sexe féminin, 2, Total 3.
NECROLOGIE.
Jeudi dernier est mort en notre ville, Monsieur
Adolphe FRAIPONT, Lieutenant-Colonel pension
né, Chevalier de l'ordre de Léopold, décoré de la
Croix Commémorative.
L'enterrement civil aura lieu Lundi 19 courant,
3 heures de relevée.
Les personnes qui, par oubli, n'auraient pas re
çu de lettre de faire part, sont priées de considérer
le présent avis comme en tenant lieu.
Le 13, midi, un incendie s'estdéclaré Gheluwe dai
un bâtiment deux demeures, appartenant an sieur Willaen
Charles, demeurant Wrrvicq, et occupé par Casteur Charli
et Ghespuère Sophie. Celte dernière a eu sa demeure pré
servée.
Lr feu a pris naissance dans une chambre au rez de chaussé
du domicile occupé par Casteur.
Le goudron est une substance très complexe et dont h I
composition varie considérablement selon le mode de prépa
ration et surtout selon la substance dont on l'a extrait. 6
effet, on retire du goudron de la houille, des bois de hètn
de pin, de sapin, etc. il va de soi que les propriétés curali-
ves de ce produit varient selon son origine et son mode de pré
paration. Autrement dit, chaque espèce de goudron a ses pro
priétés spéciales. Aussi n'esl-il pas étonnant qu'au point r
vue médical, tous les produits dénommés goudron ne pri
duisenl pas les mêmes résultats.
Pour la fabrication de ses capsules de goudron. M. Guy
emploie seulement le goudron dit de Norwege. Il ne peut gi
ranlir la qualité, et par suite l'efficasile, que des flacons
capsules qui portent sur l'étiquette sa sigualure imprimée ei
trois couleur.
Les Capsules de goudron de Guyot s'e
ploient dansles cas de rhume, toux, bronchite, asthme, phtisr
A la dose ordinaire de deux ou trois capules chaque repa-
ce traitement revient quelque centimes par jour et dispeae P
de l'emploi de toute espèce de tisanes, pâtes ou sirop.
Le 12, vers II heures du soir, un incendie a éclaté dan
une fermes appartenant M™ Cotlenier, Aelbeke, et occi
pée par M. lebourgtfmester Mullier. En très peu detemps, 1
bâtiments sont devenus la proie des fl.imm> s.
Une partie des meubles et du bétail ont peu être sauvé
une génisse, vingt poules et les récoltes sont brûlés.
Les perles s'élèves 9,000 francs, couvertes par l'ass
rance.
Une scène insolite avait attiré avant-hier matin,
Bruxelles, un rassemblement considérable dans la rue l'kin!
Un habitant de celte rue, M. Trotin, était décédé et sa veu>
avait commandé un service religieux l'église des Richf
Claires. Déjà le corbillard stationnait devant Ta maison mortf
aire, lorsque le curé de l'église fit savoir Mme Trotin, qt
avait négligé de payer d'avance les frais des funérailles, qï
le corps du défunt n'entrerait pas dans l'église si, au préal
ble, les frais n'étaient pas payés.
M1"" Trotin lépoudit qu'elle
r. avait pas, ce momen'
l'argent nécessaire, mais qu'elle paierait le lendemain. Le cur
persista dans son refus et le corbillard se relira sans emport'1
la dépouille mortelle du défunt. En présence de ce fait II
veuve 6l demander la voiture funèbre de la ville et l'enlerrt
ment eut lieu civilement.
Cela s'appelle hors de l'église faute d'argent comptant.