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Ltlal hors de l'école.
Les aUenlals des nihilistes.
La famine en Russie.
4 ,vf!
DENIER DES
(Suite).
I
4
Tel semble être le mot d'ordre actuel et le futur
programme du parti clérical.
Plus d'écoles otliciclles. plus d'enseignement na
tional, plus de budget de l'instruction publique,
voilà où veulent en venir ceux qui osent encore
s'intituler conservateurs et constitutionnels.
A ceux qui refuseraient de croire que se soit là
la tendance de nos adversaires, nous rappellerons
le discours prononcé il y a quelques jours la
Chambre des représentants, par M. Wasseige.
Nous conserverons la liberté d'enseignement,
a dit le député de Namur, et nous en userons
largement. Un jour je l'espère, la liberté deviendra
la règle générale elle s'étendra sur tous et au
profit de tous elle sera pratiquée par les parti-
culiers, mais aussi par les associations laïques et
religieuses. Le gouvernement rentrerait alors dans
son véritable rôle. Telle sera, croyez le bien, la
loi de l'avenir.
Commentant et accentuant encore ces paroles,
le Bien public annonce que si la droite revient au
pouvoir ce ne sera pas pour suivre la pratique
scolaire du ministère actuel, ni même pour en
revenir purement et simplement la foi de 1842,
mais pour proclamer avec M. Wasseige que la
liberté doit être la règle générale.
Nous voilà donc avertis. Dans le système cléri
cal, l'instruction publique est une superfétation.
un luxe inutile.
L'Etat n'a pas mission d'enseigner il doit se
borner aux fonctions de percepteur et de gendarme,
et les cléricaux entendent bien le réduire ce dou
ble rôle. La liberté a dit M. Wasseige, sera la loi
de l'avenir.
La liberté, c'est-à-dire le monopole de l'instruc
tion accaparé par les couvents; car, pour les cléri
caux, liberté est synonyme de domiuation et d'ab
sorption. Le tout est de s'entendre.
Quand nos adversaires reviendront au pouvoir,
ils tâcheront de substituer l'école congréganiste
l'école officielle et de replacer partout l'instituteur
laïque par le petit-frère. Telle est la menace qu'ils
lancent aujourd'hui, comme un outrageant défi, au
pays intelligent.
Le pays s'en souviendra quand sonnera l'heure
du scrutin.
Un parti qui formule de pareils vœux est indi
gne de gouverner une nation éclairée.
La suppression des écoles officielles serait le
signal d'une décadence intellectuelle et morale qui
ne tarderait pas nous faire descendre au dernier
rang des peuples civilisés.
Les enseignements de l'histoire sont là, patents,
indiscutables. Quand l'Etat se désintéresse de
l'instruction du peuple, celui-ci devient la proie de
l'ingnorance.
A Vlessart. récemment, le curé de l'endroit, en
lisant le mandement, y ajoutait des commentaires
par lesquels il désignait clairement le seul abonné
de la Chronique habitant la commune, et l'attaquait
d'une manière violente, sans le nommer naturelle
ment, mais en employant ces tournuresde phrasses
connues des jésuites.
La personne en question, fatignée de ces attaques
persistantes, sortit des bancs et s'adressant au curé
lui dit: M. le curé ce que vous dites n'est pas
dans le mandement si vous continuez encore ce
genre de commentaires, je saurai ce qu'il me reste
faire Le curé a jugé prudent de suivre cet avis
et continua péniblement la lecture du mandement
sans plus y ajouter la moindre réflexion.
A la sortie de la messe, on fêta ce brave cam
pagnard,et l'après-midi les jeunes gens des diverses
sections de la commune vinrent le chercher, mu
sique en tète,afin de témoigner publiquement com
bien les attaques du clergé honorent ceux qui en
sont l'objet. Echo de Luxembourg.)
Cou vocation «In Conseil Provincial «le lu
Planili'c Occidentale en sessiost extrtvordi-
naire.
Le conseil provincial de la Flandre Occidentale
est convoqué en session extraordinaire pour le mar
di 9 mars 1880, dix heures du matin.
Dans cette session, le conseil provincial s'occu
pera
1° De la présentation de candidats pour la place
de conseiller, vacante la cour d'appel de Gand
par suite de la démission de M. De Ôauw
2° De la discussion et du vote d'un règlement
provincial sur la police des cours d'eau non navi
gables ni flottables.
5° De la reconstruction de l'hôtel du conseil pro
vincial.
Au moment où l'attentat de Saint-Pétersbourg a
appelé l'attention de l'Europe sur les nihilistes rus
ses, il nous a semblé intéressant de rappeler les
principaux crimes qu'ils ont commis ou tenté de
commettre depuis quelques années.
Vera Zussoulilch a ouvert l'ère du nihilisme
sanguinaire.
Le 5 février 1878, dans la matinée, le général
Trépoff, préfet de Saint-Pétersbourg, recevait des
personnes qui venaient lui présenter des pétitions.
Une jeune femme, venue sous prétexte de lui pré
senter, elle aussi, une pétition, fil feu sur lui avec
un petit pistolet de poche bull dog qu'elle avait
sous sa mantille. La balle blessa le général au flanc
gauche et pénétra dans les intestins, mettant sa vie
en grand danger.
Vera Zassoulitch comparut devant la cour d'as
sises le 12 avril suivant et fut acquittée.
Vers la même époque, Kiew, un nommé Kat-
lareski tira un coup de pistolet sur le substitut du
procureur impérial, et, le 17 avril, le recteur de
l'Université de Kiew, M. Matzevef, fut victime
d'une agression sur l'escalier du palais universitai
re. Puis, toujours Kiew, eut lieu l'assassinat de
l'officier de gendarmerie Heyking, qui mourut le
lendemain. L'assassin ne fut pas retrouvé.
De 16 août suivant, le général Metsenzoff, chef
de la police secrète, fut assassiué St-Pétersbourg.
Il avait reçu quelques jours auparavant sa sen
tence de mort, édictée par le comité exécutif.
Les auteurs de ce crime sont restés inconnus jus
qu'ici.
Plusieurs mois s'écoulèrent sans qu'il se produi
sit de nouveaux attentats, mais le 22 février 1879,
le prince Krapolkine, gouverneur de Kharkoff, fut
blessé la sortie d'un bal. Il mourut le lende
main, et sur tous les murs des grandes villes de
Russie le journal Terre et Liberté afficher, par
des mains mystérieuses, son arrêt de mort.
Cette fois encore le coupable réussit s'enfuir.
Le 7 mars dernier, Odessa, le colonel de gen
darmerie Knoop fut tué par une main inconnue.
Le 25 du mois de mars un attentat dirigé contre
le général Drenteln, successeur du général Metsen
zoff, échoua.
Le 5 avril, les nihilistes attentèrent la vie du
comte Garlkoff, gouverneur de Kiew, et le 10 du
même mois, Arkangel, ils poignardèrent, dans
sa propre habitation le, maître de police Pie-
trowski. Cette fois encore, on ne retrouva aucune
trace de l'assassin.
Enfin, le 14 avril, eut lieu l'attentat de Solo-
wieff: le meurtrier tira cinq coups de révolver,
mais aucun atteignit l'Empereur.
L'assassin, qui tenta de s'empoiso:jner, fut ju
gé et exécuté.
La Pall Mail Gazettejournal conservateur de
Londres, ne voit de remède que dans l'abdication
de l'empereur. Personne, dit ce journal, ne met en
doute la bonté du tsar, ni ses sentiments humains,
même parmi les nihilistes. Mais, aux yeux de ces
derniers, il est le représentant, l'incarnation d'un
affreux système gouvernemental, et, tant qu'il
régnera, il est craindre que les attentats ne
renouvellent.
Comme si ce n'était pas assez du nihilisme et
ses attentats, voici que la famine ravage les pl
belles provinces de l'empire des Czars. On écrit i
Temps
Les nouvelles que l'on reçoit de l'intérieur de l'er
pire sont désolantes. La famine et la diphtérite so
deux fléaux qui déciment les populations. Les provinc
les plus florissantes et les plus productives souffre
cruellement de la disette. Les gouvernements de Saral
et de Kief, qui exportent annuellement des quantit
énormes de grains pour l'étranger, n'ont presque pas i
de récolte en 1879; les malheureux habitants manque
littéralement de pain. La calamité est encore aggrav
par l'absence de fourrages. Ne pouvant le nourrir, 1
paysans vendent vil prix leur bétail, après lui ave
fait manger le chaume qui recouvre leurs cabanes.
Mais la famine qui sévit au Caucase défie toute de
cription. Quelques faits peindront mieux la cruel
réalité. Dans la province d'Erivan, le nommé Hass
s'est coupé la gorge pour ne pas assister la 1er
agonie de ses enfants. Au village d'Omri, un certa
Hadji a vendu ses deux enfants, un garçon de sept a
et une fille de dix ans, pour quatre hectolitres de blé.!
La sollicitude du gouvernement et la charité privi
rivalisent de zèle pour venir en aide aux souffrance
Malheureusement, ces mesures, prises trop tard, so
inefficaces pour combattre le mal.
Listes précédentes,
ÉCOLES.
23,050-
Omdat de schaverdijne jaloers is,
Zij had liever zelve medegegaan met Cris-
pino om meter te zijn,
Nu is de commerce van timbers uit,
Maatschappij de Ware Vrienden van het
Billardspel, gevestigd in Parnassus, op den
Dinsdag van Carnaval. Ontvangst over hunne
feest met de boerenavenzeventjes,
Witte Klakken au Soleil,
Collecte faite par la musique des Witte
Klakken,
Collecte faite au banquet de St-Sébastien au
Petit Ypres,
Produit net du bal masqué du 15 Février,
0-
0-:
0-;
4-<
4-i
61 -(
13-.
280-1
2»,410-4
22,357-è
Dépenses jusqu'à ce jour,
En caisse 1,063-1
N. B. Le Comité du Denier des Ecoles, n'acceptai
pas de mentions désobligeantes l'égard de personn
suffisamment désignées, tient la disposition de qui
droit 50 c' versées pour l'entrefdet commençant par
Parceque le docteur a récité, etc.
Si aucun réclamant ne se présente avant Samedi pr<
chain, la somme sera encaissée.
La principale attraction de la foire d'Ypres de cet
année, c'est le grand Théâtre des Singes. Si on veut rii
et passer une agréable soirée c'est certainement 1:
(Consulter les annonces).
DONS offerts pour la Tombola du Denier de
Ecoles Laïques d'Y près, exposés dans la sali
de la Société Royale St-Sébastien.
50
54 3 écharpes en laine blanche (M"« E. De Graeve)
52
53 Jupon en percale (anonyme).
55 j Deux eau forte (A. Van Daele).
56 Service en porcelaine de chine (Chev.F. de Stuers)
57 Cache pot en paille.
58 Photographie (élèves du collège communal).
59 Petit porte montre en bois scié (anonyme).
60 Bouquet en tapisserie (Mlle E. Thiebault).
64 En ouvrage de J. Verne (Dedeyne).
62 Het wassenbeeld, de H. Conscience (id.)
63
64 2 aquarelles,offertes par l'auteur (C.Vankemme!1
65 Nappe thé (M. Merghelynck).
66 Tapis de table (anonyme).
gg 2 ouvrages de J. Verne (Dedeyne).