Chronique Judiciaire.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
la frontière de France, dins la direction d'Ar-
inemièrrs, avec embranchement de Comines
Waroéleo, octroyée par arrêté royal du 23 mai
1864.
il n'est peut-être pas sans intérêt de rappeler ici
le nom et la nationalité des différents généraux qui
ont dirigé l'ordre des jésuites depuis sa fondation,
de ces personnages qui ont commandé l'armée la
plus fidèle et la plus disciplinée qui fût jamais.
Voici celte liste:
Ignace de Loyola, espagnol, 1541 Laynez. es
pagnol, 1558; François de Borgia, espagnol, 1565;
Mercurian. belge, 1573 Acquaviva, napolitain,
1581; Vitteleschi, romain, 1615; CarafTa, napoli
tain, 1646; Piccolomini, florentin, 1649; Golifre-
de. romain, 1652; Goswin Nickel, allemand, 1652,
Oliva, génois, 1664; Ch. de Noyelle. belge. 1682;
Thyrse Gonzalès, espagnol, 1687 Tamburini, de
Modène, 1706; Retz, de Bohême. 1730; Visconli,
milanais, 1751; Centurioni. génois, 1755; Ricci,
florentin, 1758; Brozozowski, polonais, 1805;
Fortis, de Vérone, 1820; Roolhan, hollandais,
1839; Btcks, belge. 1853.
En résumé: onze Italiens, quatre Espagnols,
trois Belges, un Autrichien, un Polonais, un Alle
mand, un Hollandais, pas un seul Français.
M. l'abbé Cassart, vicaire Bastogne, a refusé
comme parrain de l'enfant de Joseph Lafarque, le
nommé Libert Albert, journalier, parce que sa
fille fréquente l'école communale.
Où allons-nous? Ou plutôt où vont-ils?
(Echo du Luxembourg).
AMÉNITÉS. 0» lit dans le Courrier de
Bruxelles
Il n'y a point en Belgique de ville croupissant plus
dans l'ignorance que Bruxelles, car elle compte la plus
grande proportion d'illettrés, comme le prouve chaque
année la statistique des miliciens nouveaux.
Il n'y a point de ville où la morale soit moins res
pectée qu'à Bruxelles, où les enfants naturels soient
plus nombreux, les divorces et les adultères plus fré
quents.
Il n'y a point de ville où l'on soit moins patriote
qu'à Bruxelles, et plus émeutier.
Et c'est en faveur de ce nid de communards et de
cocottes de haut et de bas étage, en faveur de cette
Sodome nouvelle où une femme honnête n'ose point
sortir seule au crépuscule, c'est, disons-nous, en faveur
de cette ville qu'on vote millions sur millions
C'est Bruxelles, refuge des banqueroutiers et de
la canaille de tous les pays, qu'on célébrera les fêtes de
l'indépendance!
C'est une manière comme un autre de recom
mander son pays aux étrangers.
ÉCOLES AVEC DIEU.
On se rappelle que le 31 décembre 1879 le sieur
Verschelden. curé Moerzeke, fut condamné une
amende de 50 fr. pour avoir enfermé dans l'église
un enfant que les parents, nommés Van Loo, ne
voulaient pas envoyer l'école catholique. Cette
affaire donna lieu une autre poursuite contre le
curé devant la justice de paix de Hamme. Un des
partisans du curé, le nommé François Vlassenroot,
se permit de dire celle occasion au témoin J. De
Troetsel, entendu devant le juge de paix qu'il
avait menti, qu'il n'avait pas dit la érité. Le
tribunal de Termonde l'a condamné de ce chef
huit jours d'emprisonnement et 50 fr. d'amende.
L°s parents d<* l'rofanl Van Loo, dont nous ve
nons de parler, sont, depuis la condamnation du
curé Verschelden, exposés toutes sortes d'avanies
de la part des cléricaux de la localité menaces,
injures, charivaris. Quatre individus ont été de ce
chef traduits devant le tribunal correctionnel de
Termonde qui les a condamnés chacun 8 jours
d'emprisonnement et 50 fr. d'amende.
M. François Meirschman, instiloteur en chef
Hofstade, n'a pas voulu donner sa démission pour
entrer dans l'école catholique. Pour ce motif il est
en bulle aux tracasseries de toutes sortes de la part
des cléricaux, qui sont même allés jusqu'à le brû
ler publiquement en effigie. La justice a dù inter
venir et dans son audience du 16 février dernier
le tribunal correctionnel de Termonde a condamné
quatorze prévenus des amendes variant de 30
100 francs.
Dans son audience du lendemain le même tri
bunal a condamné 40 fr. d'amende quatre autres
cléricaux, coupables de faits identiques.
Dans son audience du 17 février, le tribunal de
Termonde condamna pour le même motif un autre
clérical de Hofstade une amende de 50 francs.
Dans une autre audience, condamnation 20
fr. d'amende, toujours pour le même motif, infligée
un autre ami du curé.
Enfin dans une récente audience, le tribunal
correctionnel de Termonde vient de condamner
encore un des partisans de l'école du curé une
amende de 50 francs.
Soit donc un total de 21 condamnations
l'amende et la prison.
f.g -.1
DENIER DES ÉCOLES.
Listes précédentes, 23,410-69
Boite de la Vrange, 11-80
De TGrdeur kuiper in den ketel, in de mar-
miet, brrrrrr 0-46
l'souper du Cercle des XXV,Taverne anglaise 5-14
23,498-09
Dépenses jusqu'à ce jour, 22,589-23
En caisse
83S-S6
BONS offerts pour la Tombola du Denier des
Ecoles Laïques d'Y près, exposés dans la salle
de la Société Royale St-Sébastien.
(Siuite).
103 Nouvelle méthode de piano, magnifiquement reliée
(don de l'auteur Ch. Dewulf).
104 Epingle cravate, or et argent (D. Leboucq).
J05 Forte allumettes, statuettes, (enfants Salomé).
106 Vide poche, porte cartes (M* Th. Van Nuffel).
107 Bocal poissons (anonyme).
108 Lampe, suspension, (id.)
109 Boîte en carton, flacon Eau de Cologne.
110 Uu foulard blanc.
111 id.
112 1/2 D. foulards couleurs (V. Galet de Bruxelles).
113 id. id. id.
114 Porte essuie-mains en acajou (Ye Demoor et fils).
115 Une planche photographique.
116 Deux gravures (anonyme).
117 Deux petites chromo-lithographies (A Depiere).
118 Deux tasses en porcelaine derée.
119 Un gilet brodé pour dame (Me Criem).
120 Ùn fauteuil voltaire en acajou (le Conseil comm1).
121 Une planche photographique.^
122 Un vide poche (M. A. de Ghelcke).
123 Une montre de dame en Nickel.
124 Une plume en argent avec écrin (capit. Huyghe).
125 Un service liqueur.
Notre concitoyen M. le capitaine Lambin vient de faire
don, la tombola du Denier des Ecoles Laïques d'Ypres,
d'un fort joli tableau représentant un paysage en temps
de neige. Cette œuvre, d'un mérite réel, est due au
pinceau du donateur. Nous engageons vivement les
amis du Denier des Ecoles se hâter de visiter l'expo
sition. qui s'enrichit chaque jour de nouveaux présents.
F,-v&tiicii». On se rappelle les beaux succès ob
tenus par M. Louis VANHEULE, fils de notre honora
ble Bourgmestre, pendant toute la durée de ses études
moyennes au Collège Communal de cette ville. Aujour
d'hui, nous sommes heureux d'annoncer que ce jeune
homme vient de passer, avec distinction, la 1" épreuve
de la candidature en philosophie et lettres, devant le
Jury de Liège.
Un autre élève du Collège Communal, M. Aimé MA
SURE, de cette ville, vient également de subir avec
succès, la 1* épreuve de la candidature en médecine,
en chirurgie et en accouchements.
Au moment de mettre sous presse, nous apprenons
que M. Léon VAN HEUGEN vient de passer, avec
distinction, devant le Jury de Gand, son premier doc
torat en médecine, en chirurgie et en accouchements.
Dimanche dernier, grâce la société de Secours
Mutuels, le peuple, lui aussi, a eu son concert. La salle
regorgeait de monde M. le Bourgmestre, M. l'Echevin
Bossaert et quelques autres notabilités avaient tenu
honneur d'assister cette fête populaire qui a été
magnifique. Madame Poelman a bien mérité de la
société et qu'elle reçoive ici nos félicitations et nos re-
mereîments. Par sa douce et charmante voix, par sa
manière de dire simple et sans prétention, cette artiste,
lr prix du Conservatoire de Gand, s'est acquis la sym
pathie du public. Aussi les applaudissements et les
murmures de satisfaction de la foule le lui ont bien
prouvé. La symphonie de la section des Chœurs a
exécuté magnifiquement ses morceaux, comme elle en
a l'habitude du reste. Elle a droit nos chaleureuses
félicitations. Ces Messieurs de la symphonie se dé
vouent en toute circonstance, nous les en remercions
ici publiquement et sincèrement. N'oublions pas les
petits artistes de l'école communale qui ont chanté deux
chœurs avec un ensemble parfait. Ces enfànts disant
des paroles qui allaient l'âme ont impressionné tout
le monde. Les heureux parents se demandaient sans
doute si c'est bien contre ces enfants là que certaine
caste débite ses insanités.
Disons encore que M. Wittebroodt a dirigé avec son
talent ordinaire la musique du Corps des Pompiers et
les Chœurs. M. Coffyn s'est surpassé! M. Mailliard
a dit ses chansonnettes avec beaucoup d'entrain et la
foule ne lui a pas ménagé ses applaudissements. En
somme, parents, enfants, artistes, public, tout le monde
a été content de sa soirée.
Je me demande s'il n'y aurait pas moyen de convier
plus souvent le peuple des fêtes de famille comme
celle-ci. C'est, mon avis, le meilleur moyen d'in
struire l'élément populaire, tout en l'amusant. Qu'on y
ajoute une conférence et ce sera parfait.
Nous avons l'honneur d'informer nos correspondants
que tout article envoyé pour être inséré au Progrès,
devra se trouver chez l'éditeur avant les Mardi ou
Vendredi soir, sinon, il sera remis un n* plus tard.
On nous prie d'annoncer la mort de
Madame AUGUSTE BRUAFAUT,
née Emma-Léonie LIEBAERT.
Les personnes qui, par oubli, n'auraient pas re
çu de lettre de faire part, sont priées de considé
rer le présent avis comme en tenant lieu.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
du 20 au 27 Fév. 1880.
NAISSANCES: Sexe masculin, 3; id. féminin, 2; Total, 5.
Décès
Hosten, Françoise, sans professioD,82 ans, célibataire, rue
de la Boule. Verbrugghe, Nathalie, sans profession, 85
ans, célibataire, rue des Récollets. Decoester, Julie, den
tellière, 61 ans, épouse de Louis Gryson, rue longue de
Thouroul.Aernout, Martin, sans profession, 79 ans, veuf
de Victoire Hindriek, rue d'Elverdiughr. Vanncsle, Marie,
sans profession, 30 ans, célibataire, rue de la Station.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 4, Sexe féminin, 1, Total 3.
Mercredi matin, 6 heures, un cheval attelé un cha
riot appartenant a un habitant de la ville de Bruges, a pris le
mors aux dents dans la rue des Amuriers et a continué sa
course jusqu'au quai de la Pottrrie où le véhicule s'est brisé
contre les arbres. L'animal libre a encore couru jusque dans
l'avenue des Claires où il est tombé.
La bêle a dû recevoir les secours d'un vétérinaire.
L'Economie Financière, paraissant le Dimanche avec
16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).— Pour
1880, caractère renouvelé, format agrandi.