S: Le commencement de la fin. NoHvelles locales. Nécrologie. Nouvelles diverses. Chronique Judiciaire. Actes officiels. en présence de celui de la seconde Chambre des Etats-Généraux. L'affaire de Terneuzen peut donc être considérée comme terminée et les travaux qui doivent faire du canal une voie navigable pour les navires de grand tonnage s'effectueront désormais sans entraves. C'est un grand résultat qui fera épo que dans l'histoire de la ville de Gand et qui fait honneur au gouvernement libéral qui est parvenu l'atteindre. M. Donneau, instituteur l'école catholique de la rue Masui. Laeken, fait un procès en domma ges-intérêts M. Guillaume Micbiels, curé de Saint-Roch. Embauché, en septembre 1879, raison de900 francs l'an, M. Donneau fut payé sur ce pied pen dant S mois; aujourd'hui, le curé se refuse don ner plus de fr. 41-66 c. par mois. Delà démission et procès. Le Gouverneur dégommé de la Flandre Occi dentale, le chevalier Ruzelte, celui qui voulait servir les libéraux, dùl-il trahir ses amis les cléri caux ne tient pas encore la candidature la Chambre qu'il poursuit avec tant d'acharnement. .Malgré toutes les instances faites auprès de lui par l'évêché, M. De Clercq ne veut pas se désister en faveur de M. Ruzette et celui-ci est obligé d'al ler frapper une autre porte. La plupart des arrondissement appelés élire des représentants au mois de Juin prochain ont eu leurs dernières élections en 1876. Il peut être intéres sant de rappeler les résultats de cette lutte de 1876, qui ne fut ni moins ardente ni moins acharnée que celle qui va s'engager bientôt et qui, tout en lais sant le pouvoir aux mains des cléricaux, marqua la première étape de leur chute. En 1876, comme aujourd'hui, vingt-deux arron dissements prirent part aux élections pour la Chambre. Les libéraux s'abstinrent dans neuf ar rondissements, Malines, Louvain, Dinant, Dixmude, Courtrai, Bastogne, Turnhout, Thielt et Roulers. Les cléricaux ne s'abstinrent qu'à Bruxelles. La lutte fut particulièrement animée Anvers, où la liste cléricale ne passa qu'à une très minime majorité. M. Delaet. le candidat le moins favorisé des cléricaux, n'avait obtenu que 10 vois de plus que M. Dewael, qui marchait en tête de la liste li bérale. Ce dernier prit, du reste, bientôt sa revanche. En 1878, la loi nouvelle ayant donné Anvers un représentant de plus, M. Dewael fut élu par 5709 contre 5069 données son concurrent, M. Belpai- rc. Victoire ardemment disputée aussi Bruges. Entre M. Van Outryve, le candidat clérical et M. Boyaval, l'écart n'est que de 8 voix. Et de même que M. Dewael, M. Boyaval a pris sa revanche. En 1878, il se porte pour le Sénat et bal son concurrent, M. Van Ockerhout, une voix de majorité. Par contre, la mort de M. Boyaval, en 1879, M. Van Ockerhout bat le candidat libéral, M. Pec- steen, avec une majorité de 70 voix. Revenons aux élections générales de 1876. A Nivelles, la liste libérale passe haut la main. M. Olin un nouvean venu l'emporte de 46 voix sur M. Snoy, le vétéran de la liste catholi que. En 1878, les élections pour le Sénat marquent plus nettement encore l'affaiblissement des cléri caux dans cet arrondissement. L'écart entre les deux listes est de près de 200 voix. On comprend maintenant pourquoi M. Snoy ne désire pas se porter pour les élections de juin. Nous sommes moins heureux Namur, où M. Wasseige et ses amis sont élus avec de fortes ma jorités environ 200 voix. Mais il ne faut pas oublier que les dernières lois électorales ont fait disparaître des listes une foule de faux électeurs, notamment un bon nombre de curés. Nos amis de Namur engagent donc aujourd'hui la lutte dans de bonnes conditions de succès. Les élections de 1876 ne nous ont pas été favo rable dans le Luxembourg. A Virton, M. de Briey est élu par 542 voix contre 278 données M. Ensch. A Neufchâteau, M. Déorn est battu, avec 266 voix par M. Santkin, qui en obtient 206. A. Marche, M. Pety de Thozée passe avec 520 voix sur 210 recueillis par M. Hanroz. L'honneur du drapeau libéral est heureusement sauvé par les libéraux d'Arlon, où M. Tesch est élu par 560 voix contre 208 données M. Lam bin. Si les libéraux ne sont pas heureux dans le Luxembourg, ils ne le sont pas davantage ni Ypres, ni Furnes. M. Van den Peereboom se portait seul Ypres. M. Struye, le candidat le moins favorisé de la liste catholique, passe avec 1069 voix, tandis que son concurrent n'en obtient que 1018. A Furnes, M. Visart l'emporte de 155 voix sur M. Bieswal. Par contre, Ostende nous est conservé. M. Van Iseghem distance de 261 voix son compéleur. M. d'Hane de Steenhuys, qui se l'est tenu pour dit et qui ne recommencera plus. Reste Philippeville, où, là aussi, la victoire nous reste, mais après une bataille acharnée. M. de Baillet obtient 571 voix. M. Mineur 561 et leurs concurrents cléricaux, MV1. Vanderstegen en de Dorlodot, respectivement 549 et 497 voix. Les cléricaux, avons nous dit, n'ont par lutté, en 1876, Bruxelles. Mais ils ont lutté, en 1878, pour la possession du siège en plus que la loi nou velle avait attribué notre arrondissement. M. Goblel obtint 8851, et M. Beckers 4425. Un ordre du jour de la Garde Civique d'Ypres, communiqué tous les membres faisant parti du corps, règle le service pour l'année 1880, de la manière suivante Exercices pour les gardes de 21 35 ans. Le 2 Mai, 8 heures du matin. Le 9 Mai, id. Le 23 Mai, id. Le 6 Juin, 7 heures du matin. Le 20 Juin, id. Le 27 Juin, id. Le 11 Juillet, id. Exercice pour tous les gardes. Le 13 Juin, 8 huit heures du matin, c. Deuxième Inspection des armes et de l'équi pementdu lr Octobre au 25 Novembreaux jours et heures fixer par le Chef de Corps. V. Iftt 0r?Qfi9 "~T L'auteur de la tentative de vol, l'aide d'escalade et d'effraction, dans la nuit de Mardi Mercredi dernier, chez le boulanger Markev, rue de Dixmude en notre ville, est un nommé Merlevede, Aloïse, de Poperinghe. Il venait de sortir de la maison de force de Gand, où il avait subi 10 ans de détention. A. B. La ville d'Ypres et l'opinion libérale viennent de faire une nouvelle et sensible perte en la personne de M. Alphonse Verschaeve, membre du Bureau de bien faisance et Conseiller communal. M. Verschaeve est décédé Jeudi, 8 heures du matin, la suite d'une longue et pénible maladie. Sa mort inspire de vifs re grets dans toutes les classes de la société. M.Verschaeve était un homme affable, serviable et d'un caractère droit il prenait une part active aux administrations dont il faisait partie. Il avait surtout un jugement correct et ne faisait jamais marchander sa coopé ration. Il était aussi membre du comité et trésorier de l'association libérale, et il s'acquittait de ces fonctions avec beaucoup de zèle et de désintéressement. L'opinion libérale perd en lui un de ses défenseurs les plus dé voués, qui, chose assez rare, savait allier une grande modération, une grande fermeté et une rare énergie. !-■ nea ig Daos une soirée tenue chez l'astronome Flammarion, Paris, un grand succès a été obtenu par le jeune pâtre Jaques Ynadi. (I a répondu en deux minutes la question suivante La Terre nous emporte dans l'espace raison de 29 kilomètres par seconde. Quel voyage céleste un vieillard de quatre vingts ans a-t-il parcouru pendands sa vie? Réponse: 77 milliards 120 millions de kilomètres. II meurt h peu près un être humain par seconde. Si tou tes ces âmes allaient en purgatoire, combien ce lieu en aurait- il reçu depuis la naissance de Jésus-Christ? Réponse 59 milliards, 328 millions 288 mille, années bissextiles comprises. Et ce petit prodige résout tous ces problèmes en jouant et avec beaucoup d'esprit. LEPETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs 'moyennant un franc. (Voir aux annonces.) L'Economie Financière, paraissant le Dimanche avec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Les empoisonnements de Saint-Denis. Un épouvautable accident vient de terrifier la population de Saint- Denis, près Paris. Plus de cent personnes ont, paraît-il, été empoisonnées par le pain qu'elles ont mangé. On dit même qu'hier soir deux soldats ont expiré dans d'horribles suffran- ces. Un pensionnat de jeunes filles tout entier, aurait été égale ment victime de cet empoisonnement. Voici, d'après les renseignements que nous avons pu re cueillir au dernier moment, quelques seraient les causes de cet accident: Le boulanger qui a fourni le pain empoisonné, un sieur D., aurait commis l'imprudence d'acheter et de briller de vieux bois vernis. Un remède bon marché. Chacun sait combien d'ordinaire, les rhumes bronchites et autres affec tions de ce genre, sont tenaces, longs guérir, cl ce qu'il faut employer de tisanes, sirops et autres médicaments pour y arriver. I)e plus personne n'ignore qu'un rhume négligé finit souvent par dégénérer en bronchite quand il ne se trans forme pas en phthisie pulmonaire. De nombreuses expériences viennent de prouver que le goudron de Norwège, bien pur et convenablement préparé, uue efficacité que l'on pourrait presque dire merveilleuse pour guérir rapidement les maladies en questions. Le Goudron ne peut pas se prendre tel quel, cause de son goût déagréable et de sa nature visqueuse. Un pharmacien de Paris, M. Guyot, a imaginé de le renfermer dans des petites capsules rondes en gélatine, de la grosseur d'une pilule ordinaire. Rien de plus facile avaler la capsule se dissont et le goudron agit rapi dement. Deux ou trois capsules de Goudron de Guyot, prises au mo ment des repas, amènent un soulagement rapide et suffisent le plus souvent pour guérir en peu de temps le rhume le plus opiniâtre et la bronchite. On peut même arriver ainsi en rayer et guérir la phthisie déjà bien déclarée: dans ce cas, le goudron arrête la décomposition des tubercules, et, la na ture aidant, la guérison est souveut plus rapide qu'on n'au rait osé l'espérer. On ne saurait trop recommander ce remède devenu popu laire, et cela, autant cause de son efficacité que de son bon marché. En effet, chaque flacon de capsules de goudron con tient 60 capsules et ne coûte que 2 fr. 50. Le traitement ne revient donc qu'à dix ou quinze centimes par jour, et dispense de l'emploi de tisanes, pâtes et sirops. Pour être bien certain d'avoir les véritables capsules de Goudron de Guyot, exiger sur l'étiquitle du flacon la signa ture Guyot, imprimée en trois couleurs. Ces capsules, du reste, se trouvent dans la plupart des pharmacies. 11 n~"- La Cour d'appel de Gand a réformé le jugement du tribu nal de Bruges qui condamnait aux dépens le journal Beertje van de Logie, pour calomnie envers M. le comte Moles Le- bailIyitlU. ledocteur Verbaere, et elle a condamné le dit journal 500 francs de dommages-intérêts, l'insertion du ju gement jusqu'à concurrence de 200 fr. et aux frais des deux instances, ou 2 mois de contrainte par corps en cas de non- payrmenl. Le sieur Rossignon Prosper, curé Suxy, est cité devant le tribunal correctionnel d'Arlon, pour l'audience de 16 avril, pour répondre la prévention d'avoir, différentes reprises, dans ses sermons directement attaqué le gouvernement. I I «fr l Accise sur le tabac indigène. Tout redevable est tenu de faire, avant le 1 juillet, au bureau des accises

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2