Les instituteurs catholiques. Au choix! Le Pape elles Evêques belges. Chronique Religieuse. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. tout a perdu eu prestige, en considération et en popularité. N'est-ce par sa faute, sa très-grande faute Qui nous rendra les bons prêtres de 1850 Dans sa séance de Vendredi dernier, le tribunal correctionnel de Furnes a condamné: Le sieur L. Allaeys, instituteur l'école libre de Rousbrugghe, d'abord deux amendes de 26 francs et aux frais, pour coups et blessures ensuite deux amendes de 5 francs pour coups! 2° Le sieur F. Ackerman. instituteur l'école catholique d'Haringhe et sacristain de la paroisse, 5 francs d'amende et aux frais, également pour coups Il faut avouer que ces instituteurs des écoles avec Dieu appliquent singulièrement les paroles du Divin Maître: Laissez venir moi les petits enfants. On écrit de Bruges On 11e peut s'imaginer quel dégré d'exaltation la guerre provoquée par le clergé contre les écoles de l'Etat pousse nos populations et divise les fa milles. Voici un fait qui s'est passé la semaine dernière dans une commune de notre province. Deux frères s'aimaient et vivaient en paix. L'aîné avait fait in struire le plus jeune et pourvu ses dépenses jus qu'à ce qu'il sortit du séminaire pour être nommé vicaire. Le fils de l'aîné était instituteur et devait être nommé dans une commune. Le conseil com munal lui était favorable, et il comptait sur l'una nimité des suffrages, chaque conseiller lui ayant promis le sien. Le jour de l'élection arriva et le candidat n'ob tint pas une voix. Le père voulut connaître la cau se de cet échec. Il apprit que son frère, le vicaire, avait fait échouer son neveu, ne voulant pas. di sait-il, avoir un instituteur communal dans sa fa mille. On comprend quel degré d'exaspération cette découverte poussa le malheureux père, voyant son fils privé d'une place sur laquelle il comptait, et dont il avait besoin. Il partit pour aller trouver le vicaire et lui aurait certes fait un mauvais parti mais celui-ci, prévenu, avait quitté sa maison où son frère, fou de colère brisa, en arrivant, tout ce qu'il rencontra sous la main. Et voilà comment des haines irréconciliables de famille sont suscitées par ceux qui se prétendent les disciples de celui qui a dit Aimez-vous les uns les autres. Précurseur Nous lisons dans la Gazette Le vote relatif l'élection de Waremme, a mis en présence la Chambre la droite et la gauche la droite avait 57 voix, la gauche 60, trois voix de majorité seulement. Il est indispensable que les membres de la gauche se donnent la peine d'assister aux séances; ou sinon, nous verrons un de ces jours les cléri- raux emporter un vole par surprise. Il sera bien temps alors de faire des récrimi nations. Cette insouciance est scandaleuse. Les feuilles cléricales font grand bruit de la let tre que le Pape vient d'écrire l'archevêque de Malines et des éloges qu'il donne ce prélat pour l'intelligence et le zèle avec lesquels il travaille au bien de la religion. Le Pape en envoyant ces éloges au cardinal De- champs. a-t-il voulu etracer le blâme qu'il avait in fligé l'épiscopat belge pour ses mesures excessi ves et inopportunes dans la question scolaire? Evidement oui. disent les journaux cléricaux. Remarquons d'abord que la lettre au cardinal Dechamps ne dit rien de semblable. Soutenir le contraire, comme le font les feuilles cléricales, c'est accuser le Pape d'une bien grande légèreté ou d'une singulière duplicité. Légèreté, s'il revient sur ce qu'il a dit il y a six mois. Duplicité, s'il tenait alors au gouvernement un autre langage qu'aux évêques. Dans les deux cas, Léon XIII ne doit pas être très-flatlé du rôle que nos cléricaux lui font jouer dans celte affaire. (Meuse). Sous ce titre la Pall Mail Gazette publie la dé pêche suivante de son correspondant spécial Ro me, en date d'hier: Le Pape a exprimé, par voie télégraphique, l'arche vêque de Malines, son mécontentement de la publica tion incomplète d'une lettre particulière de Sa Sainteté. Cette lettre a été écrite il y a quelque temps afin de cal mer l'agitation du clergé et non en vue de créer des difficultés avec le gouvernement belge. L'eau bénite date de l'an 120 Les censures et peines ecclésiastiques de 157 La vie monastique de 548 La messe latine de 394 La suprême Onction de 550 L'invention du purgatoire de 595 L'invocation la Vierge et aux Saints de 593 Les cloches datent de l'an 1000 Le célibat des prêtres de 4015 Les lettres d'indulgence de 1119 Les dispenses et le culte de l'hostie de 1200 L'inquisition de 1204 La confession auriculaire de 1215 L'Immaculée conception de 1854 L'Infaillibilité du pape de 1870 L excommunication en bloc de 1880 Le compte-rendu des funérailles de M. Alphonse Verschaeve nous étant parvenu trop tard pour être in séré dans le n° d'aujourd'hui, nous le réserverons pour Dimanche prochain. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 9 au 16 Avril 1880. NAISSANCES: Sexe masculin, 4 id. féminin, 2; Total 6. Décès Obyn, Marie, sans profession, 79 ans, veuve de JeanWar- lop, rue de la Boule. Vanlerbergbe, Marie, sans profes sion 48 ans, célibataire, rue de la Boule. Lemajeur, Philo- lomèoe, sans profession, 42 ans, célibataire, rue de la Boule. Tibaux, Odile, fabricante de dentelles, 67 ans, veuve de Antoine Baert, rue de Lille. Verschaeve, Alphonse, bras seur et Conseiller communal, 47 ans, époux de Sophie Renly, rue de Lille. Eafaols au dessous de 7 ans Sexe masculin 4; id. féminin 5; Total 7. La ville de Bruxelles parait s'être entendue avec les mu nicipalités de l'agglomération bruxelloise pour fonder un Comité qui s'occupera de la réception des enfants des écoles de la province invités venir voir défiler la cavalcade. On compte sur 5 6 mille écoliers de diverses provinces ils se raient placés sut des estrades érigées aux endroits les plus propices pour contempler le défilé du remarquable cortège organisé pour notre cinquantenaire. Les enfants seraient sous la garde de leurs instituteurs, secondés par ceux de la capita le et des faubourgs, ils seraient logés et nourris aux frais du Comité organisateur. L'Economie Financière, paraissant le Dimanche avec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). De fausses pièces de deux francs, l'effigie de Napoléon III, et au millésime de 1868, circulent actuellement dans Bruxelles et ses environs. Ces pièces ne sont pas achevées, sous le rapport de la finesse du travail; elles se trahissent par leur légèreté et par leur son mat. Il y a quelques jours, deux individus, qu'on suppose être (tes Français, ont donné, en payement de leur logement, un hôtelier établi rue de Brabanl, en face de la gare du Nord, une fausse pièce de vingt francs. Cette dernière, finement travaillée, était simplement revêtue d'une mince feuille d'or. Beaucoup de personnes se plaignent d'éprouver chaque matin, au réveil, une grande gêne dans les bronches, comme de l'étoulTement produit, dans l'arrière-gorge, par des mucosi tés plus ou moins épaises. On fait pour craché de violents ef forts qui amènent souvent de la toux et quelquefois des nausées; et ce n'est qu'à grand peine, au bout d'une heure ou deux de malaise, qu'on parvient se débarrasser de tout ce qui entra vait la respiration. C'est rendre un véritable service toutes les personnes atteintes de celte affection si pénible que de leur en indiquer le remède; il s'agit simplement du goudron, si efficace dans soutes les affections des brouches. Il suffit d'ava ler chaque repas deux ou trois capsules de goudron de Guyot pour obtenir rapidement un bien être que trop sou vent ou avait cherché en vain dans un grand nombre de médi caments plus ou moins compliqués et dispendieux. Huit ou neuf fois ou dix, ce malaise de chaque malin disparaîtra com plètement par l'usage un peu prolongé des capsules de gou dron. Il convient de rappeler que chaque flacon de 2 fr. 50 c., contenant 60 capsules, ce mot de traitement revient unprix insignifiant 10 15 centimes par jour. Ce produit, en raison de sa vente considérable, a suscité de nombreuses imitations. M.Guyot ne peut garantir que les fia cons qui portent sa signature imprimée en trois couleurs. Dépôt dans la plupart des pharmacies. Un accident sur la ligne de l'Ouest. Vendredi, le train express n°37, partant de Bruxelles pou Ostende, 3 h. de l'après-midi, roulait toute vapeur entre Gand et Bruges, lorsque en traversant la station de Bloemen dael, une des bielles d'accouplement de la locomotive se brisa Cette dernière dérailla, mais, heureusement, la machiniste s'en aperçut siffla l'alarme les freins furent immédiatement serrés et le train put s'arrêter. Le train arriva Ostende avec un retard de 50 minutes environ. LE PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs moyennant un franc. (Voir aux annonces.) Le nouveau frein air comprimé, dont on multiplie en ce moment le plus possible l'emploi sur les chemins de fer de l'Etat, rend, paraît-il, des services dont on est très satisfait. Il n'a qu'un petit inconvénient, c'est qu'aux arrivées en ga re, l'arrêt est parfois d'une telle brusquerie que les voyageurs qui se font vis-à-vis, sont rnvoyésdans les bras l'un de l'autre d'une façon irrésistible. Il y a des voyageurs qui ne se plaignent pas, quand leur vis-à-vis est une jolie voyageuse. Il y en a d'autres qui semblent ne pas trouver grand char me ces embrassades. Par exemple ce mari qui racontait, l'autre jour, une bousculade de ce genre arrivée dans soi train et qui disait le plus sérieusement du moude Nous avons été jetés les uns sur les autres; j'ai embrassi ma femme malgré moi du reste, ça vaut mieux que de dé railler, n'est-ce pas (Ga zette Le sucre de chiffons. Le Journal of Applie science nous informe qu'une fabrique d'Allemagne produi par cinq cent kilogrammes du glucose provenant des chiffon de vieille toile de lia. Ces chiffons, composés de fibres de cellulose peu près pu re, sont d'abord soigneusrmeutlavés, puis traitées par l'ocide (sulfurique huile de vitriol) qui les convertit en dextrine. La dextrine ainsi obtenue subit un lavage au lait de chaux délayée dans l'eau); puis on la traite avec une nouvelle quan tité d'acide sulfurique plus forte que la présédeute: aussiôt I masse se transforme et se cristallise en glucose; chimique* ment identique celui qui constitue l'un des sucres naturel du raisin, du miel et des fruits mûrs, glucose dont peut faire, d'une manière très économique, de «riches» cou fitures et gelées. Dans la nuit de jeudi vendredi, vers trois heures, incendie, très-violent dès son début, a éclaté dans la peti rue de la Madeleinr, Bruxelles. Le feu avait pris dans le magasin de chapeaux de paille d époux Colens situé au rez-de-chausée de cette maison. 1 dame Colens, réveillée la première par le crépitement d< flammes donna l'alarme. Les époux Colens couchaient, ainsi que leur jeune enfui dans u ne pièce de derrière, séparée seulement du magai par une cloison. Des locataires du premier et du second étage n'eurent le temps de se sauver peine vêtus et pieds nus. Les flamm alimentées par la paille et d'autres matières aussi combuslibl"

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2