m i,- II U I M s sn •I y •i 11;. 1 Le clergé a l il de 1 edocation A Oslende. Nouveaux Martyrs des écoles avec Dieu.» Bruges port de mer. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. i I v Nous apprenons que le comité de l'Association libérale (section cantonale) s'est réuni de nouveau cet après-dîner et qu'après une très longue délibé ration il a décidé de lutter. On est même tombé d'accord sur la plupart des noms et nous pouvons dire, dès-à-présent, que la liste des candidats satisfera l'opinion publique. Le comité général de l'Association sera convoqué pour Samedi, 4rMai, l'effet de s'occuper des élec tions pour les Chambres. Une bonne petite histoire de curé, glanée en flanant notre marché de Samedi. Il s'agit du curé de Warnêton, not' curé comme on dit là-bas. Ledit curé donc, qui n'a pas son semblable sous la calotte des cieux, paraît-il, procédait aux funé railles d'un rnfant du receveur de cette commune et, bien qu'il y a quinze jours, il eut voué ce rece veur et sa famille tous les démons de l'enfer parce que celui-ci envoyait ses enfants l'école commu nale et était membre du comité scolaire, il lui fesait de belles funérailles (cela rapporte gros et la grande partie de la population y assistait, ainsi que les institutrices communales et certain nombre de leurs élèves. L'offrande eut lieu le peuple défiladéfila jusqu'à ce que vinrent les élèves de l'école commu nale... La première élève dépose son obole dans le plat et va recevoir la patène sur sa joue toute rose... mais, crac! le curé fait demi-tour, ses vicaires le suivent; il monte l'autel et entonne d'une voix nasillarde son Dominus vobiscum, laissant là institutrices et élèves qui regagnèrent leurs places dans le meilleur ordre, avec plus de dignité que les vobiscums. A chacun son tour, pas de trop. Au rôle du curé, terminé avec l'impolitesse, succéda celui de M. le Receveur qui se rendit au presbytère, après les funérailles, et y tint peu près ce langage M. le curé, en vous payant les funérailles de mon enfant, je dois vous déclarer que vous avez bien mal rempli vos devoirs en celte occasion et que chez vous il y a plus qu'un défaut d'éducation; tout Warnêton est indigné de votre conduite; vous ne respectez rien, ni les femmes, ni les enfants, ni les morts. Et notcuré ne sut que répondre ce langage si plein de vérité. Agissons tous de même répondons leur sans peur, nous souvenant que Notre servilité fait toute leur puissance. Des libéraux influents ont offert la candidature pour l'élection législative du 8 Juin, en rem placement de M. Jean Yan Isegbem, M. Ch. Janssens, conseiller provincial et communal, ancien échevin, et greffier du tribunal d'Ostcnde. Nous sommes heureux de pouvoir annoncer que M. Janssens a accepté celte offre. Nos amis ne pouvaient, en effet, faire un choix plus heureux non seulement M. Janssens possède les capacités requises pour occuper cette haute position, mais il jouit, dans tout l'arrondissement d'Ostende, d'une grande popularité. Jamais dans les élections provinciales, les cléricaux n'ont osé lui opposer un concurrent. Quant au parti clérical, il a décidé d'entamer la lutte avec le nom de Charles Van Iseghem. ancien échevin, évincé du conseil communal et générale ment détesté dans l'arrondissement d'Ostende. Le clergé lui a imposé ce martyre. Le Conseil communal de Gand, réuni mercredi en séance extraordinaire, a volé, sur la proposition de M. le bourgmestre, des remercîments au gou vernement et surtout M. Frère, président du ca binet. pour la conclusion de la convention de Ter- neuzen. Une adresse a été immédiatement rédigée elle sera remise par le Collège M. le ministre des affaires étrangères. Le tribunal correctionnel de Gand s'est occupé Lundi de la prévention mise charge des trois instituteurs de l'école catholique de Sleydinghe. Il n'est pas question dans cette affaire d'attentats aux mœurs il n'est question que de coups portés par ces instituteurs leurs élèves. Les moyens de cor rection employés dans l'école catholique de Sley dinghe étaient des coups de règle, des coups de baguette, et même des coups de martinet. Le pre mier prévenu Martens, instituteur en chef avait un martinet dans son pupitre et... gare aux élèves qui ne se conduisaient pas bien. Les lanières de cuir leur laissaient des traces sur les jambes. Les deux sous-maîtres employaient de préférence la règle et la baguette. Les prévenus nient les faits mis leur charge. Le prévenu Martens, l'homme au martinet, recon naît cependant qu'il a possédé un instrument de ce genre, et qu'il en faisait usage lorsqu'il était attaché l'école officielle. Mais depuis qu'il est l'école catholique, il a renoncé ce moyeu d'éducation. Malheureusement les enfants déclarent avoir reçu des coups de martinet du dit Martens, aussi bien dans l'école catholique que dans l'école officielle. La défense des prévenus a été présentée par MM. De Baets et Begerem. M. De Reu, bourg mestre de Sleydingbe, était en robe au banc de la défense. La prévention a été énergiquement soutenue par M. le substitut Van Werveke. De tribunal a condamné chacun des prévenus une série d'amendes ce cinq francs. Flandre libérale). La cour d'assises du Pas-de-Calais vient de con damner 15 ans de travaux forcés le nommé Emile-Paul Bouchard, ex-séminariste Montreuil- sur-Mer, âgé de 22 ans, instituteur, convaincu d'attentats la pudeur commis sur des enfants âgés de moins de 45 aus. La cour d'assises de l'Ain vient de condamner 7 ans de réclusion le nommé Louis Petel, en reli gion frère Dominique, âgé de 22 ans, instituteur- congréganiste Ambérieu, accusé d'avoir commis 44 attentats la pudeur. Le plus jeune des enfants souillés par ce digne instituteur a 5 ans et le plus âgé 9 ans. Décidément, la ville de Bruges veut sortir de sa torpeur et cherche reprendre l'ancienne splen deur dont elle jouissait dans le passé. Or, le seul moyen, ce que l'on prétend, pour faire de Bruges une ville florissante, c'est d'en faire un port de mer. Il se rattache, du reste, ce projet une question nationale. En effet, quelqu'immenses développe ments que l'on puisse donner au port d'Anvers, il arrivera fatalement une époque où il deviendra in suffisant. Anvers doit doue avoir un avant-port, et cet avant-port qui s'imposera fataleinentet bientôt ne peut être que Bruges ou Flessingue. Laissera-t-on passer une partie de notre com merce en Hollande par le port de Flessingue, ou bien se décidera-t-on enfin faire droit aux justes revendications de la ville de Bruges? Toiles sont les questions qui se présentent et pour la défense desquelles ont vient de créer un nouvel organe spécial: la Belgique maritime. Ce journal est l'organe d'une société qui vient de se fonder sous le titre: Cercle Bruges port de mer et qui compte déjà un nombre très considéra ble d'adhérents. Un nouvel élan donné notre commerce natio nal et la résurrection d'une ville autrefois l'une des plus florissantes de l'Europe, voilà assurément de quoi intéresser la presse et l'opinion publique. Certes, les contradicteurs ne manqueront pas, et on formulera plus d'une objection. Tant mieux. Du choc des opinions jaillira la vérité, et le côté pra tique de l'entreprise ne peut que gagner être sé rieusement discuté. S. S. DENIER DES ÉCOLES. Éf .1 ni Dans la vie privée il était tout aussi recommandable, il avait une bonté facile qui le rendait cher tous ceux qui l'entouraient ou qui avaient des rapports avec lui. Le pauvre perd en lui un de ses meilleurs soutiens, et nous, ses collègues, un ami sûr et dévoûé aussi le souvenir de ses vertus ne périra pas. Il est digne de la vénération et des regrets de tous les hommes de bien. Laisser après soi d'aussi tristes regrets est le témoignage d'une belle vie. Mais après les tristesses poignantes des premières heures d'une telle séparation, combien sa mémoire reposera en nons pure et forti fiante L'exemple d'une existence si courte et si bien remplie est fait pour inspirer le désir des joies modestes. On n'est pas mort tout entier quand on laisse ceux que l'on a aimés et de tels souvenirs et de tels recours contre les ennuis de la vie. Aussi est-ce par de pareilles pensées mieux que par des pleurs que l'on célèbre les funérailles d'un si digne citoyen Adieu cher et bien aimé collègue, vous dont la vie publique a été aussi pure que la vie privée, adieu Vos collègues et vos concitoyens vous placeront au premier rang dans leur souvenir, parce que jamais les événements n'ont pu vous faire dévier de la ligne droite. -t-m Listes précédentes, 24,048-04 Oordeel in het Zilveren Hoofd, wegens eene wedding. Omdat F.mile vrijgesproken is en Désiré veroordeeld. 0-60 Omdat Tutten, de nègre zoude kontent zijn gelijk eenen zot omdat Karel met zijne absolu- tie buize voor de derde maal in de Toekomst is, 0-50 Société des vrais amis réunis aux Armes de France, 2-07 Quelques gueux table d'hôte, 6-00 94,057-31 Dépenses jusqu'à ce jour, 23,262-43 En caisse 794-7S Reçu poue la Tombola. Un corset. Effets d'habillements. Don d'un élève qui, quoi- qu'ayant toujours été le 3« au catéchisme, n'a obtenu cependant que le 18°" prix. Nous apprenons, qu'à la suite d'une petite fête de famille, Ja société des sous-officiers du lr Régiment de Ligne a versé uns somme de fr. 2-30 dans la caisse du Bureau de Bienfaisance de notre ville. Nous venons de perdre un ancien compagnon de tra vail, un excellent ouvrier qui mit en page le premier numéro de l'Organe de Mons et qui, durant dix-sept années, dirigea nos ateliers: Eugène Vantholl, décédé Mardi dans sa soixante-cinquième année. Ce fut un digne travailleur, que nous estimions et considérions comme un vieil ami. Sa perte nous est sensible. Rédaction de VOrgane de Mons) Nous avons apris d'une façon certaine que beaucoup de per sonnes atteintes de rhumes, bronchites ou phlhisie ayant de mandé dans certaines pharmacies des capsules de goudron, on leur en a rendu ne sortant pas de notre laboratoire, Nous croyons deroir rappeler aux malades que toutes les espèces de goudron sont loin d'avoir la même composition et que par conséquent leur effet ne saurait être le même Ne voulant pas assumer une responsabilité qui ne nous in combe pas, nous déclarons que nous ne pouvons garantir la qualité, et par suite, l'efficaèité que des véritables capsules de goudron de Guyot qui portent sur l'étiquette du flacon notre signature imprimée en trois couleurs. Guyot, pharmacien, Paris, Un drame terrible vient de jeter l'émoi dans la commune de Lembecq. Entre la route de Bruxelles .i Tubize et la gare du village où le crime a eu lieu, une distance de vingt mètres de celle- ci, se trouve une ferme exploitée par les deux frères Hap et leur sœur. Cette dernière, du nom de Louise, âgée de 41 ans avait passé l'après-midi de lundi la ferme, ainsi qu'un domes tique, un sirur Decoster, né Lembecq; les deux frères Jac ques et Joseph Hap étaient aux champs, occupés aux travaux de la saison. La premier entra vers 6 heures et demie et de manda Decoster où était la fermière. Le domestique répon dit qu'elle était allée chez le chef de station; Jacques Hap, re-

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2