d'un instituteur d'une école avec Dieu. L'Exposition agricole. Démission du ministre de la guerre. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. des Flandres est spécialement l'objet des bons procédés de messieurs les cléricaux. Chaque malin, les passants peuvent voir sa maisou, murs, porte et fenêtres, couverte de saletés. Quoi d'étonnant cela? Les cléricaux s'ils ne se livrent pas au petit-frérisme, ont tout au moins l'babitude de commettre toute autre besogne mal propre! Il ne faut donc être nullement surpris qu'ils se vautrent dans les immondices et les matières fécales. Nous n'appellerons pas l'attention de la police sur ce fait; qui sait si notre béacte administration communale ne trempe pas ses mains pures dans ces malpropretés? Toutefois, nous avertissons cha ritablement la justice que nous aurons l'œil au guet, et que le premier que nous découvrirons cette besogne catholique n'aura nulle envie de recommencer. L'instituteur de l'école du clergé de Stalhilie s'est suicidé samedi en se tirant un coup de revolver dans la bouche. L'homme de Dieu n'a pas succom bé immédiatement ses blessures; il a été trans porté l'hôpital de Bruges. Cet instituteur avec foi avait les antécédanls les plus déplorables. Voilà quels êtres les cléricaux confient leurs enfants! Le clergé boude l'exposition nationale le nonce du pape n'y a paru que pour s'en aller la presse cléricale débine les fêtes jubilaires. Elle fait plus un de ses chefs de file, le Bien jpublic a dit La politique tombée, il y a cin quante ans, sous la réprobation du peuple belge, a réussi se relever et prévaut en 1880, dans les conseils de la couronne. Ainsi, dit le Journal de Bruges, au bout de cinquante ans de calme, de prospérité, alors que les grands Etats exaltent la sagesse avec laquelle les Belges ont usé des libertés qu'ils ont glorieuse ment conquises, le parti clérical calomnie la Bel gique et se dit prêt démolir l'œuvre de 1830, et en attendant il la boude. Toujours les mêmes quand ils ne sont pas les maîtres absolus, ils cherchent provoquer des cataclismes dans lesquels ils espèrent surnager. Mais la Belgique a mieux faire que de s'occu per de la mauvaise humeur de ces brouillons, elle a se réjouir d'avoir encore prouvé, ces jours derniers, leur impuissance. Il va être, au 31 Décembre 1880, procédé un recensement général de la population. Or, que l'on étudie dans Annuaire statistique du royaume, le mouvement de la population au 31 Décembre 1879 et l'on y verra, que, l'opération du recensement général faite, les arrondissements de Bruxelles, de Liège et de Charleroi, auront droit chacun deux représentants en plus et un séna teur alors que le seul arrondissement clérical d'Alost verra augmenter d'une unité le chiffre de ses quatre Van Wambecke. Il y a même une forte probabilité que deux autres arrondissements flamands dont la population a fort diminué, perdront chacun un représentant. Dès aujourd'hui donc on peut assurer que. sous peu de mois, la majorité actuelle de seize voix sera portée vingt ou vingt-deux voix. Par conséquent aussi, peut-on affirmer que le parti libéral est en droit de considérer l'avenir comme lui appartenant pour une durée très longue. Echo du Luxembourg). L'Economie de Tournai, en clôturant un article sur l'organisation plus ou moins mal réussie des fêtes de l'ouverture de l'Exposition nationale, s'ex prime en ces termes Un dernier mot pour un fait personnel certes, l'accueil réservé Mardi no? confrères de la capitale ne doit pas faire regretter aux journalistes de pro vince de n'avoir pas été invités la fête si réussie de l'ouverture de l'Exposition mais enflo il est des questions de convenance que la Commission ne continuera pas, nous l'espérons du moins, perdre de vue, et nous comptons bien que pour les fêtes venir on se souviendra qu'il y a des journaux ailleurs qu'à Bruxelles en Brabanl. Jusqu'à pré sent, nous n'avons reçu qu'une invitation celle d'ouvrir notre porte-monnaie et de souscrire pour le char de la presse qui doit figurer au cortège c'est quelque chose, mais c'est peu. MALHEUREUX JEUNE HOMME DE FLAVION clerc chez M. le notaire Mélot lâchement assassiné, pour les besoins de la bonne cause, par le COURRIER DE BRUXELLES, dans son numé ro du 11 Juin, avec l'aide, l'assistance et la compli cité de Y Ami de l Ordre, de la Gazette de Liège, du Bien public, du Hainaut, de la Patrie, de Y Union de Charleroi, de la Voix du Luxembourg, de Y Escaut, de Y Avenir et généralement de tous les journaux clé ricaux du pays. L'Exposition,ouverte en ce moment Bruxelles, des espèces bovine, ovine et porcine et des ani maux de basse-cour,esrextrémement remarquable. Je ne crois pas qu'aucun pays puisse organiser une exhibition plus complète et plus intéressante. Elle atteste éloquemment l'activité intelligente et féconde de nos éleveurs, puissamment dévelop pée, depuis quarante ans, il faut le dire, par la sollicitude et les encouragements officiels. On est arrivé, par d'heureux croisements, fai re la race bovine indigène un race forte et superbe: les animaux de cette catégorie exposés au Champ des Manœuvres sont vraiment de toute beauté. y a là d'énormes progrès accomplis. Nous lisons dans Y Echo du Parlement: Nous apprenons au moment de mettresous pre se, qut: le Roi a signé deux arrêtés, l'un accordai au général Liagre, sur sa demande, démission d ses fonctions de ministre de la guerre, l'autr chargeant par intérim du département de la guei re. M. Van Ilumbeek, ministre de l'inslructio publique. (La Gazette Mariages. Décès. rn-» r^gKjfr^irrn.-. Voici l'amusante lettre de faire part que l'on distribue en ce moment dans l'arrondissement de Philippeville En fait de morts, il n'est reste sur le carreau Philippeville, le 8 Juin, que MM. de Caraman et Vanderstegen. L'individu dont le Courrier annonce le trépas avec tant de sans-façon se porte comme un charme. Il s'est trouvé mêlé une bagarre cherchée, provoquée par lui et ses amis;., la bagarre terminée, il est remonté avec ses camarades sur le cha riot qui les avait amenés et Iesareconduits.il a bu des pintes en route com me un véritable vivant; le lendemain il se trouvait sa besogne au bureau du notaire Mélot. Il avait sans doute oublié l'affaire, et il aura certes été plus étonné que personne de voir la ré daction du Courrier de Bruxelles le transformer en cadavre pour les besoins de la bonne cause sans même lui demander son consentement. (Extrait de i'£cAo du Parlementdu 14 Juin I880J. Un malheureux jeune homme de F1 a v i o n clerc chez M.le notaire Mélot, de Flavion, reçut, le jour des élections de Phi lippeville un coup de bâton si violent sur le crâ ne, de la part des libéraux de la ville, qu'il tomba pour ue plus se relever. Le cadavre del'iu- fortunée victime de la brutalité et delà lâcheté libé rales a été recon duit dans la nuit, étendu sur une charette, Fla vion chez ses parents désolés. (Extrait du Courrier de Bru xelles, du 11 Juin 1880], Les braillards de la rue, les gentilshommes du ruisseau, leurs acolytes, leurs coryphées, leurs séi des, les mercenaires leur solde, leurs auxiliaires stipendiés, les tartufes, les révolutionnairesles agents électoraux cyniques et ignobles payés pour engueuler et rosser les catholiques, et généralement la voyoucratie et la canaille qui constitue le parti libéral Philippeville (1) ont la surprise de vous faire part de la mort d'un L'enterrement devait avoir lieu le 13 Juin mais les libéraux, ayant découvert le cadavre de l'infortunée victime, l'ont découpé en tout petits morceaux, et l'ont complètement dévoré, ne laissant sur place que sa che velure et son scapulaire. Ils ont poussé la brutalité jusqu'à avaler la charette, et ils allaient entamer les parents désolés, lorsque le remords les a saisis. Des messes avec indulgences plénières ont été chan tées pour le repos de l'âme du bienheureux martyr, simultanément Namur et Bruges, le 15 juin. R. I. P. Faux témoignages ne diras Calomniez, calomniez, Ni mentira aucunement. il en restera (Comm. de Dieu, 8). toujours quelque chose. (BASILE, Morale des Jésuites). (t) Les expressions soulignées sont textuellement extraites de l'article du Courrier de Bruxelles du 10 Juin qui rend compte des élections de Philippeville. Les journaux de Malines s'occupent d'un fait trè grave qui se serait passé, il y a peu de temps, dans ui des localités de l'arrondissement. Une jeune fille aura été enlevée dans des circonstances toutes particulier* et conduite de force dans une maison religieuse Louvain. Nous vivons une époque où la liberté individuel est garanti. Nous espérons que si les faits qui font l'ol jet de tant de commentaires sont exacts, ils seroi l'objet d'une instruction judiciaire. mwmÏM1 A propos de notre Ecole d'Equitation la fête d Bois de la Cambre, la Chronique dit Ce carrousel militaire a présenté un intérêt excep tionnel, que le public a parfaitement apprécié. C'est la première fois, croyons-nous, que l'écol d'Ypres l'occasion de se montrer ainsi. On a pu coi stater l'excellent esprit de cette institution et la supt riorité de son enseignement. Les spectateurs ont été charmés par ces exercice équestres, dépourvus de charlatanisme, exécutés ave une élégance, une précision et une vigueur étonnai tes.» ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 11 Mai au 18 Juin 1880. NAISSANCES: Sexe masculin, 2; id. féminin, 9; Total H. Meraini, Arthur, décorateur, et Pauwels, Komanie, sai profession. Simoens, Isidore, journalier, 47 ans, époux de Rosal Van Isegbem, rue de Menin. Pannecoucke, Ange, journ. lier, 63 ans, époux de Sophie Lescowier, rue de Menin. - Gryson, Hortense, dentellière, 44 ans, épouse de Charl Merveillie, rue St-Jacques. Mote, Jean, menuisier, 79 an époux de Marie Theunis, rue du Passage. Vanharerbeki Jean, scieur de long, 65 ans, époux de Eugénie Gaepmai rue Longue de Tbourout. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin 2; id. féminin 4; Total 6. >e*»»« Et les anciens —Pendant la fête exhibition de mer credi, nous n'avons vu figurer nulle part les combattants d 1850. Est-ce un oubli Nous l'ignorons mais il nous sembl qu'en tout état de choses, on aurait bien dû songer fair figurer au premier rang les rares survivants des luttes qi nous ont donné l'indépendance. lis ont tiré le marrons du feu est-il juste que nous les croquions sans eux (Chronique). Il a été vendu la minque d'Ostende, l'année dernièri pour trois millions de francs de poissoD. LE PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutil moyennant un franc. (Voir aux annonces.) Si l'Exposition n'est pas encore prête, en revanche Me; sieurs les pick-pockets sont déjà leur poste. Les journaux de Bruxelles nous annoncent que trois de ce honorables industriels ont été arrêtés dans l'enceinte du pa lais deux sont d'origine russe, le troisième est autrichien. D'habitude, c'étaient des anfants de la vieille Angleterr 3u'on arrêtait tout d'abord en semblable circonstance déci ément les bonnes traditions se perdent. On s'entretient beaucoup, au palais de Justice «i Bruxelles, de la séquestration dénoncée par les journaux Malines, d'une jeune fille habitant une ville voisine, qui aura été violemment enlevée de chez un de ses oncles pour êtr internée dans une maison religieuse. Nous croyons savoir que le Procureur du Roi de Malines été invjté par le Procureur général de la Cour d'appel 11 adresser un rapport sur cette affaire et que ce rapport doi être actuellement entre les mains de ce haut magistrat. On ajoute que M. le Ministre de la justice s'en est égale ment ému et qu'il a fait demander des renseignements ai Parquet. Quant la façon dont l'enlèvement de cette jeune fille a él opéré, on donne là-dessus des détails tellement incroyable! que nous n'oserions les publier, tant ils sont invraisemblables

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2