L'organisation du Crédit agricole. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. rions de reproduire, s'il n'étail bon d'infliger certains publicisles la même peine qu'aux chats malpropres. A-t-on ou n'a-t-on pas danse Villers? nous n'en savons rien, mais ce que nous savons c'est que les lignes suivantes sont une offense la morale et la décence, et que les parents feront bien de cacher leurs enfants le journal qui se les permet Après la gymnastique, la danse, les deux s'accordant bien, elles peuvent marcher ensemble. El puisqu'il s'agit de déchristianiser la Belgique, la danse nocturne est un moyen beaucoup plus sur que la gymnastique. Les orateurs du Congrès ont demandé que le nombre des instituteurs et in stitutrices fût doublé les bals nocturnes y aide ront peut-être. Ceux qui écrivent de telles infamies n'ont cer tainement ni mère, ni sœurs. Le Journal de Mons annonce qua la - suite d'une convention qui se négocie en ce moment avec la Compagnie du Nord pour le règlement de la question du matériel, l'Etat belge fera une im portante commande de wagons qui donnera du travail pour tout l'hiver nos ateliers de construc tion. 11 ne s'agit, en effet, de rien moins que de 4,000 véhicules 2,500 francs l'un, soit une dizaine de millions au total, et nous croyons savoir que l'on est occupé rédiger le cahier des charges. L'jEurope reproduit celte nouvelle et ajoute Indépendamment des wagons que l'Etat se propose de commander pour donner satisfaction l'industrie, nous apprenons, de source certaine, qu'une compagnie sera constituée dans quelques jours pour acheter et louer ensuite aux industriels et aux négociants des wagons destinés au transport régulier de leurs marchandises. Cette compagnie aura un parc de réserve dans chacun des princi paux centres industriels du pays. De toutes les questions qui ont été traitées au congrès agricole national, il en est une sur la quelle, en raison de sa haute importance, toutes les opinions se sont trouvées d'accord et qui, par ce motif, qu'elle ressort, plus particulièrement de l'initiative privée, va pouvoir trouver son applica tion immédiate. Nous voulons parler du crédit agricole. Pour arriver une solution vraiment pratique, il fallait deux éléments principaux qui sont: 1* La constitution d'un comité composé d'hom mes compétents. 2° L'appui d'un syndicat financier ou d'un puis sant établissement de crédit. Ces deux éléments sont trouvés: ils existent. Les travaux préliminaires se poursuivent acti vement et les statuts, règlements et le système d'organisation vont bientôt être soumis l'appro bation d'une assemblée générale laquelle seront conviées toutes les personnes intéressées la créa tion d'une institution aussi éminemment utile. Fidèle son programme, le Moniteur de l'Agri culture s'efforcera, par tous les moyens en son pouvoir, de contribuer la réalisation d'un projet qui doit devenir le plus puissant levier l'aide duquel l'agriculture belge se maintiendra au rang qu'elle a si laborieusement acquis. Nous croyons pouvoir compter pour nous rendre celte lâche plus facile, sur le concours et la sympathie de nos nombreux lecteurs et amis: c'est avec le plus vif plaisir que nous grouperons toutes les adhésions en faveur du Crédit agricole qui nous seront adressées, tant au sujet de l'instal lation des succursales de provinces et la formation des comices que pour les demandes d'ouvertures de crédit. DENIER DES ÉCOLES. Listes précédentes, 24,903-51 Bergerie, 2-91 Eperon d'Or, 2-29 Café Suisse, 2-29 Boerenhol, 3-44 Vrange, 43-07 Sultan, 24-10 Kruisstraat, (chez Devos), 12-35 Saumon, Juillet et Août.) 38-48 25,032-44 Dépenses jusqu'à ce jour, 2 4,3819-04 Eu caisse 643-40 ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 3 ait 10 Sept. 1880. NAISSANCES: Sexe masculin, 4; id. féminin, 7 Total 11. Mariages. Macs, Henri, tisserand, et Tourlouse, Justine, dentellière. Desmidt, Alfred, menuisier, et Marie, Temmerman, sans profession. Emmery, Camille, négociant, et Van Eyde, Pauline, sans profession. Décès. Dervaux, Jeanne, sans profession, 7.6 ans, épouse de Char les Caslelein, S'-Pierre-lez-Ypres. Gisolf, Joseph, ouvrier agricole, 55 ans, veuf de Marie Coffijn, rue de Menin. Meesdom, Cathérine, couturière, 59 ans, épouse de Pierre Boudry, rue de Menin. Vanhee, Camilla, sans profession, 76 ans, veuve de Joseph Cuyper, rue de Menin. Decrocq, Joséphine, sans profession, 85 ans, épouse de Eleuthère Goe- thals, rue de Menin.Aernout, Virginie, sans profession, 72ans, épouse de Louis Desmidt, rue Basse. Demyltenae- re, Zénobie, sans profession, 18 ans, célibataire, rue du Lom bard. Eafants au dessous de 7 ans Sexe masculin 5; id. féminin 3; Total 6. -1 Ç-r. Un triste accident est arrivé samedi, dans la matinée, Ledebcrg-lez Gand. M. le major La Violette, du 5e régiment de ligue, faisait une promenade cheval, lorsqu'arrivée au tournant d'une rue, son cheval s'abbattitM. La Violette fut violemment précipité terre et fut grièvement blessé la tête. Il est mort quelques heures après. LE PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs moyennant un franc. (Voir aux annonces.) Pour conserver la viande fraîche pendant les fortes cha leurs. Vous enfermez le morceau de viande dans un sac en étamine ou en mousseline hermétiquement clos, pour le préserver des atteintes des mouches vous suspendez ce sac dans une che minée où on ne fait pas de feu, de manière qu'il ne touche pas les parois vous laissez la cheminée ouverte par en bas, pour que le courant d'air s'établisse. Si lecourant est très fort, au bout de plusieurs jours la viande non suite paraît séchée mais elle n'a rien perdu de ses qualités, et il suffit de la tremper dans l'eau pour quelle re prenne son volume ordinaire. M Economie Financière paraissant leDimancheavec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annouces). Une bravade. Plusieurs ouvriers terrassiers, Italiens d'origine, employés aux travaux de construction de la Ferlé Gaucher, en France, étaient allés se rafraîchir dans une au berge de la commune de Boissy-le-Châtel, et s'amusaient, tout en buvant, 'a chasser et jeter terre, par un rapide mouve ment de la main, les guêpes qui bourdonnaient autour d'eux. Tout coup, obéissant une mauvaise inspiration, un de ces ouvriers dit ses camarades Comment vous avez peur de ces bètes-l'a Je vais vous montrer, moi, que je n'en ai pas peur! El saisissant une guêpe entre ses doigts, il la porta vivante sa bouche et se mit en devoir de l'avaler. L'insecte, comme il était facile de le prévoir, ne se laissa pas faire docilement, et piqua l'imprudent Italien dans le fond de la gorge. Une enflure se détermina promptement et fit des progrès si rapides qu'au bout de quelques instants, malgré les secours qu'on essayait de lui porter, l'ouvrier ter rassier expirait au milieu de ses camarades, véritablement consternés d'un si soudain et si terrible dénoùment. M. le ministre des travaux publics vient de prendre l'excellente mesure suivante: Les coupons d'aller et retour pour la distance 130 kilomè tres et au-delà sont rendus valables pour trois jours au lieu de deux., [L'Europe) Une correspondance de Manille, datée du 29 Juillet, donne des détails sur les tremblements de terre qui ont presque détruit cette ville de fond en comble du 12 au 20 Juillet. Le tremblement de terre du 12 a eu une durée de 70 secondes et a commencé vers midi quarante-cinq minutes, heure laquelle, par un heureux hasard, toutes les familles étaient réunies table et grâce la lenteur des premières oscillatious ont pu descendre précipitamment 1rs étages supé rieurs et fuir dans les rues et places publiques quelques secondes après, les secouses du sol avaient acquis un carac tère de violence tel qu'aucun édifice n'a pu résister le spec tacle était horrible voir du dehors sous l'effet des secousses terribles du sol, les maisons se tordaient et se dégarnissaient vue d'oeil de leurs toits, murs et fenêtres, qui tombaient avec fracas épouvantable et remplissaient l'air de poussière et de débris ce sinistre tableau se joignaient les cris d'épou- vaute des femmes et enfants que l'on emportait loin de l'atteinte des débris qui tombaient de toutes parts. Il est impossible de donner une idée de la terreur qui s'empare de l'âme la vue de ces soudaines et violentes commotions sou terraines, qui anéantissent en quelques secondes les construc tions humaines les plus solides. Du 12 au 20 Juillet, le sol fut dans un état de mouvement continuel; le 20, trois heures quarante-cinq de l'après-midi, un autre tremblement de terre, plus violent que le précédent et de mouvement de trépidation de bas en haut, vint de jeter de nouveau la terreur dans tous les cœurs et achever l'œuvre de destruction du premier le même jour, onze heures du soir, une troisième secousse, d'une durée de cinquante secon des, se fit de nouveau sentir. La population affolée qui s'était réfugiée eu grande partie dans les sous-sols et encoignures des édifices en ruine, a abandonné complètement la ville et campe dans les champs ou sur les navires en rade, attendant la fin de ce cataclysme bien peu de gens ont pu sauver leurs effets et leur mobilier, et les pertes de toute sorte sont immenses le chiffre ne peuj se calculer que par millions de dollars. Des avis de la côte du Pacifique annoncent qu'un village entier, nommé l'Enfanta, a été englouti avec tous ses habitants, dans une ouverture immense, qui s'est produite lors du pre mier tremblement de terre l'on assure que les montagnes voisines de Ce lieu se sont en partie ouvertes, et d'autres affaissées, et la végétation brûlée et desséchée aux environs ce qui laisserait supposer que le désastre aurait eu pour cause une violente éruption d'un volcan sous-marin Mauille se trouve située sur la côte opposée au village déjà cité, et une distance relativement peu éloignée, et a souffert beaucoup plus que les provinces du nord de l'île Suzon. Les pluies torrentielles, propres la saison actuelle, com plètent la ruine des malheureux habitants. La terreur qui règne depuis quinze jours ne s'est point encore calmée et les oscillations du sol, quoique fort légères encore, dénotent pourtant l'existence de convulsions sousterraines. Dans ces tristes circonstances, le commerce est arrêté et la circulation interdite dans beaucoup d'endroits. Un Conseil suivre. De toutes les maladies qui apportent leur contingent au bulletin des décès, la plus commune, la plus désespérante pour les familles, celle qui chaque jour occasionne la plus grande mortalité, c'est assuré ment la phlhisie pulmonaire. Jusqu'à présent, la science n'a encore trouvé aucun moyen certain de guérison, et son rôle se borne soulager les phthisiques et prolonger, force de soins, leur existence de quelques années. Chacun sait qu'en recommande aux poitrinaires de passer l'hiver dans les cli mats chauds et autanlque possible dans le voisinage des forêts de sapins, dont les émanalioDsont une action si favorable sur les poumons, Malheureusement, bien des malades ne peuvent pas se déplacer c'est spécialement eux que cet article s'a dresse. Des expérience faite d'abord Bruxelles et renouvelées de puis un peut partout ont prouvé que le goudron, qui est un produit résineux du sapin, a une action des plus remarquables et des plus heureuses sur les malades atteints de phthisie et de bronchite. C'en est assez déjà pour que ce produit mérite de fixer l'at tention des malades. Mais il fout bien se persuader que c'est surtout au début de la maladie qu'il faut prendre le remède. Le moindre rbume peut dégénérer en bronchite: aussi con vient-il, pour en tirer le plus grand profit possible, de se met tre au traitementdu goudron dès que l'on commence tousser. Cette recommandation est d'autant plus utile, que beaucoup de poitrinaires ne se doutent même pas peut leur maladie et se croient seulement atteints d'un gros rhume ou d'une légère bronchite alors que la phthisie est déjà déclarée. Le goudron s'emploie sous force d'eau de goudron. Autrefois on mettait du goudron dans le fond d'une carafe, on remplis sait avec de l'eau qu'on agitait deux fois par jour,pendant une semaine, avant de l'employer; ou obtient ainsi un produit peu actif, très-variable dans ses efiets et d'un goût acre et désagré-

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2