N° 596. Dimanche, 40e ANNÉE. 19 Septembre 1880. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. L'enquête scolaire. Vacances de places d'institulcurs. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES AC0UIRIT J.UNDO. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reeues par VAaence Partit rp..hi.v.îi,n eu m - Pour la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris'. Pour l'Allemagne PAustro lïon^ne et Br,uxd'es el cl"'z ses correspondants Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Slullgard Vienne et Zurich PomM* n" A,0Sse (Amiol'c™-Expedition) C°5 30, Cornhill, E C et S, Série Street YV C, Londres. - Pour la Hollande: chezNygh etVanDit^rrir,ande: C"CZ Geo Street et C°, 38, Park Row-New-\ork. 8 "otterdam. I our I Amérique chez Pelhingbille et BULLETIN POLITIQUE. Hier s'est réuni l'Elysée, sous la présidence de MJules Grevy, le conseil des ministres dans lequel la question des congrégations religieuses devaii-êlre examinée. La discussion a été très lon gue elle a duré plus de trois heures, mais aucune décision n'a été prise. Une nouvelle réunion est convoquée pour ce matin: on espère que des réso lutions seront définitivement prises. La démonstration navale annoncée a été, paraît- il, fixée lundi. Elle coïncidera avec une attaque de Dulcigno par les troupes du prince Nikita. La petite armée des hommes de la Montagne Noire serait parfaitement organisée, s'il failluit en croire une information de l'Agence Havas datée de Raguse: L'armée monténégrine, pour prévenir une attaque éventuelle des Albanais, a été parta gée eu trois corps le premier, sous le commande ment de Bozo-Petrovitch et de Pietro Vucotitch, occupe les positions stratégiques qui avoisinent Dulcigno: le deuxième, sous le commandement de Maso Verbiza, occupe Podgoritza; le troisième, sous le commandement de Miglian Vukovitch, occupe Andrejevic, près de Vasojavic. Le correspondant du Daily News lui écrit que la crise ministérielle Constantinople paraît avoir été précédée d'une panique sérieuse au palais. Le conseil des ministres a siégé en permanence, et le Sultan y assistait constamment. Chaque dépêche de Riza pacha montrait la situation sous un aspect plus menaçant, et enfin le Sultan donna l'ordre d'envoyer assez de troupes pour rendre toute résistance impossible. Du moment qu'Abbedine ne pouvait plus se rendre maître de ses compatrio tes, son sort était décidé. Son inlluence sur les Albanais l'avait fait nommer; dès que l'on s'aper çut qu'ils ne lui obéissaient plus, ses ennemis du palais n'eurent plus de peine le renverser. Pendant deux jours le Conseil national de Suisse a examiné la question de savoir si le pays serait consulté sur la révision de la Constitution, récla mée par la pétition de M. Joos. Hier, le Conseil a décidé, par 91 voix contre 24, que le peuple suisse serait consulté sur une révision générale de la Constitution et éventuelle ment sur l'article relatif aux billets de banque. Le correspondant berlinois du Temps allirme la nomination officielle du prince de Bismark au poste de ministre de commerce est l'objet de l'éton- nement général, aussi bien dans les cercles admi nistratifs que dans la presse et le public. On suppose, que le prince de Bismark a princi palement en vue les traités de commerce, la réor ganisation des corporations, la surtaxe sur les entrepôts, le rachat des assurances par l'Etat, etc. Le prince impérial d'Autriche a quitté Berlin ce soir. Pendant toute la durée de son séjour dans la capitale, S. A. 1. a été l'objet des distinctions les plus flatteuses; avant-hier encore, le prince Guil laume l'a conduit de la gare de Postclam au château, et a tenu avec l'hôte auguste de l'Empereur une très longue conversation. Le Courrier de Bruxelles public un compte- rendu télégraphique et absolument fantaisiste, avec l'étonnante bonne foi dont il a le secret, de la première séance de la commission d'enquête dans le canton de Gedinne. Il affirme, avec son aplomb ordinaire, que les témoinsla plupart libérauxétaient de con- nivence avec le président, dont les questions leur dictaient leurs réponses. Que ces réponses étaient ambarrassées, parce- qu'il est difficile et périlleux de tout dire; et il ajoute. Que serait-ce si un juge impartial un seul sur trois! eût été là pour noter au passage les réticences et les contradictions Le Courrier feint d'ignorer que la Chambre a, par deux fois, nommé huit membres de la droite pour faire partie de la commission, et que, par deux fois, ils ont tous refusé. V. On lit dans la Chronique: On nous écrit de Paris que le gouvernement français a refusé de laisser vendre en France des billets de notre loterie nationale. Il y a deux ans, cependant, le gouvernement belge avait mis un gracieux empressement auto riser la vente en Belgique de billets de la loterie organisée Paris propos de l'Exposition univer selle. Et, cependant encore, la commission de l'Ex position en demandant au gouvernement français cette autorisation qui vient de lui être refusée, avait eu soin d'insister sur ce point: que la loterie avait pour objet de faciliter aux ouvriers la visite de l'Exposition; et elle avait ajouté que, pour ce qui concernait les ouvriers français, la Belgique se chargerait de la moitié des frais de voyage ce qui élait peut-être s'engager beaucoup. On avait même trouvé le moyen de faire insé rer ce propos, dans certains journaux de Paris, des articles pleins d'approbation, de compliments et d'anecdotes, articles reproduits complaisamment par lesjournanx de Belgique. Tout cela n'a servi de rien, et les billets de la* loterie nationale restent prohibés la frontière française. Que s'est il donc passé pour que, au bon pro cédé de la Belgique en 1878, la France réponde par ce refus catégorique? Il doit y avoir eu, évidemment, dans cette affaire, quelque maldonné, qu'il serait urgent de reparer le plus tôt possible. Quels noms ces gens-là savent inventer! Parmi les congrégations françaises qui ont adhé ré la déclaration exigée du gouvernement, on remarque l'agrégation des Religieuses de la Pier re qui vire les Auxiliatrices du Purgatoi- re les Sœurs du Verbe incarné. C'est croire qu'ils le font exprès pour se ren dre ridicules. Loinque leclergésongea désarmer, commede nos confrères le supposent, il redouble de violence, au contraire, jouant son reste avec la fureur désespé rée du joueur qui risque ses derniers sous sur la noire ou la rouge. Le Précurseur racontait hier encore des faits d'une violence inouïe et, entr'autres celui-ci, qui s'est passé tout récemment dans un village non loin d'Anvers La coupe déborde. Il est temps que cela finisse, dit le Précurseur. Patience! confrère. Soyez tranquille: cela fini ra. Menin. (Flandre Occidentale). Sous-inslitu- trice. Trait, minimum, 1,200 francs,avec aug mentation annuelle. Une sous-inslitulrice wal- x LE PROGRÈS ABONNEMENT PAU AN: Ponr l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. (r. 0-00 I Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dumide, 59. Idem Pour le restant du pays7-00 j INSERTIONS: Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne fr. 0-25. CHEMIN DE FER. (1' Juillet). HEURES DE DEPART D'YPRES A Poperinglie-Hazebrouck. 0-20. 12-07. 0-47. Poperinghe. 0-20. 9-07. 9-55. 12-07. 2-45 3-57. G-47. 8-45. 9-50. Courtrai. 5-34. - 9-52. - 11-20. - 2-40. - 5-25. Roulers. 7-45. 12-25. 0-50. Langbemarck-Ostrnde. 7-21. 12-22. 5-39.0-27. «Un vieillard de cette localité était si gravement mala de que son médecin, redoutant une mort prochaine, croit devoir engager la famille prendre les dernières dispositions en vue de son salut. En conséquence on demande le curé. Mais savez-vous quelle fut sa première question en entraut dans la maison mortuaire Nous vous le donnerions en cent s'il s'agissait d'un sujet moins grave. Eh bien, il s'informa du nom du méde cin Puis, en apprenant que c'était le libéral de l'en droit, il tourna brusquement les talons en s'écriant avec cynisme: En ce cas, le malade peut attendre

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 1