BANQUE A. VONCK-CLEMENT,
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Nouvelles diverses.
Chronique Judiciaire.
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AGENCE DE LA CAISSE DES PROPRIÉTAIRES.
Les porteurs d'obligations sont prévenus
que les coupons d'intérêts échéant le 15 Avril
ainsi que les titres échus et remboursables
seront payés sans frais la Banque Ate VONCK-
CLEMEJNT.
La maisons se charge également de l'encais
sement des coupons d'intérêts Belges et étran
gers de l'achat et de la vente de fonds publics
et de toute autre opération de Banque des
conditions modérées.
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Six uiaronniers sont en fleurs l'avenue Louise, 'a Bru
xelles malgré l'inclémence du temps.
Indemnité Ottomane aux porteurs de fonds turcs. Pour
détails et tableau de répartition voir annonces.
Le crime de la rue du Blanc-Ballot- Le
Journal de Roubaix publie la note suivante:
Vendredi malin, dès cinq heures, 11. le juge d'instruction
de Lille se transportail Monscron, où, nous dil-ou, on au
rait arrêté un déserteur du 45e de ligne.
Cet individu, qui habite Mont-à-Leux depuis le -10juillet,
a fait dans les environs des dépenses excessives.
Néanmoins, il prétend justifier de l'origine des fonds
qu'il a ainsi dissipés.
Nous croyons savoir que ses déclarations ont été absolu
ment démontrées fausses quant l'emploi de son temps pen
dant les journées des 15 et 10 août, la journée du crime et de
lendemain.
n Bien n'est encore absolument certain, nous croyons pou
voir affirmer qu'on a enfin découvert et suivi une piste des
plus sérieuses.
L'homme arrêté a déclaré se nommer Florent Poissant,
né Marconne (Pas de Calais).
VEclio du Nord dit de con côté
Celle nouvelle parvenait en même temps Lille, et nous
sommes autorisés déclarer qu'elle est exacte. Nous ne tarde
rons pas, Sans doute, être fixés et fixer nos lecteurs sur
l'importance de celle arrestation.
Là capture de Florent Poissant paraît d'ailleurs indépen
dante des graves révélations que nous avons laissé entrevoir
hier au sujet d'une autre personne homme ou femme, nous
nous abstiendrons de préciser qui a été vue en possession
d'objets appartenant aux victimes. Nous connaissons ces objets
et nous avons l'endroit exact où la personne a été reconnue.
Mais un intérêt public de premier ordre nous ferme encore
aujourd'hui la bouche. La personne en question ne se croit
pas le moins du inonde soupçonnée nous devons nous garder
de tout ce qui pourrait lui donner l'éveil.
Espérons que nous pourrons bientôt parler tout notre
aise et faire connaître les grands progrès accomplis par l'in
struction judiciaire, grâce l'habileté des magistrats, au zèle
de certains agents et aussi l'inévitable imprudence des cou
pables.
lr P.-S. Dans un nouvel interrogatoire, Florent Poissant
a déclaré que l'argent trouvé en sa possession lui avait été
remis par le notaire d'Ilesdin. Une lettre trouvée sur lui con
firme son dire.
2e P.-S. Nous recevons de Mouscron les détails complé
mentaires ci dessous
L'interrogatoire a eu lieu. Le procureur de Courtrai a
parlé Poissant du crime de Lille, lui mettant sous les yeux
les photographies des victimes.
Poissant s'est troublé visiblement, tout en déclarant avec
énergie qu'il ne connaissait pas ces personnes et qu'il n'avait
rien de commun avec cette affaire.
SI. Debrix, juge d'instruction, est reparti aujourd'hui
pour Lille.
L'autre piste, celle sur laquelle nous avionsvgardé un si
lence scrupuleux, concerne on individu qui a vendu un chan
geur de Roubaix des titres ayant appartenu aux victimes.
Un de nos confrères, divulgant celte affaire, malgré les
instances du parquet, nous n'avons plus de raison de nous
taire
Loterie Nationale. Toute personne recueillant six
abonnements au Petit Rentier (52 n"' pourun franc) recevra
gratuitement de l'Administration, 47, rue de l'Ecuyer,
Bruxelles, UN Billet de la Loterie Nationale. Gras
lot fr. 100,000).
Le Triboulet vient de recevoir de M. Constans, minis
tre de l'intérieur, une assignation comparaître devant le tri-
bunal civil de première instance de Toulouse pour s'entendre
condamner 50 mille francs de dommages-intérêts et l'inser
tion du jugement dans tous les journaux politiques de Paris et
de l'étranger. Ce* procès, appelé un grand retentissement,
sera plaidé le 8 octobre prochain.
L'Economie Financière^araissani le Dimancheavec
Iti pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).
Depuis le 20 Septembre, dis bureaux télégraphiques,
service limité, sont ouverts la correspondance privée
Poelcapelle, West-Roosebeke et Z.irrea, aux stations du
chemin de fer.
Li- bureau de Nieuporl (Bains) est autorisé suspendre le
service télégraphique de 12 II. 2 h. 5(1 du .oir et de (i 7
h. 50 du soir, en dehors de la saison d'été.
LE PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs
moyennant un franc. (Voir aux annonces.)
Le dernier courier de Zanzibar, arrivé Londres, nous
apporte quelques détails su la mort tragique de MM. Carter
et Cadenhrad, e s deux courageux Anglais qui s'étaient atta
chés l'expédition belge dans l'A bique centrale et dont l'un,
surtout, M. Carter, avait tonte la confiance de notre Roi.
L'assassinat de ces infortunés voyageurs seraltache, parait-
il, une guerre entreprise par le chef indigène Mirambo
pour fermer toutes les routes qui n'aboutissent pas son tirri-
toire et obliger toutes les caravanes passer par ses mains.
L'une Jes premières localités que Mirambo se décida atta
quer fut Karema, où MM. Carter et Cadenhaed étaient établis
depuis quelque temps. A l'approche de Mirambo et de Sambo
sont allié, nos deux explorateurs allèrent au devant d'eux dans
l'espoir de les ramener des dispositions plus pacifiques.
Ils rencontrèrent l'avant-garde rt parlementaient avec elle,
lorsqu'un coup de feu, parti du détachement ennemi,atteignit
M.Cadenhaed en pleine poitrine. Lemalhenreuxtomba baigné
dans son sang. La mort avait été instantanée.
Les 50 indigènes qui accompagnaient les Anglais jetèrent
leur armes, s'enfuirent précipitamment laissahl M. Carter seul,
avec son vieux serviteur Mahom -d, qui l'avait accompagné
précédemment au golfe Persique, et un des domestiques du
Dr Kik, qui s'était volontairement attaché l'expédition bel
ge
Envoyant tomber Cadenhcad, le capitaine Carter jeta un
cri d'indignation rt jurant de venger la mort de son ami, il
mil eo joue les partisans de Mirambo et en tua successivement
quinze.
Puis sa carabine, étant déchargée, il prit celle de Caden-
head et mit hors de combat quinze autres indigènes. Mats ses
forces étaient épuisées; les Africains, revenus de leurpremiè-
re frayeur, l'entourèrent et les deux fuyards qui ont apporté
ce récit Zanzibar, le 4 août dernier, le virent tomber son
tour sur le sol, avec ses deux domestiques.
N'eût-il été que blessé, il n'est malheureusement pas per
mis d'espérer qu'il ait survécu, car les sauvages de l'intérieur
ne font jamais quartier.
La mort des deux vaillants Anglais, dit le journal auquel
nous empruntons ces détails, rend la situation de l'expédition
belge, et surtout des missionnaires qui se trouvent avec Mi
rambo, extrêmement critique,
Le Sultan de Zanzibar prend toutefois des mesures énergi
ques pour y remédier et pour garantir la sécurité des futurs
explorateurs de l'Afrique centrale. Déjà le lieutenant Mat-
ihews, officier anglais, attaché son service, est parti avec un
gros corps de troupes pour Mpwapwa où il organisera une
station militaire, et d'où il étendra le rayon de ses opérations
jusqu'au territoire de Mirambo, inclusivement.
Si sa mission réussit, les deux vaillants explorateurs an
glais, MM. Carter et Cadenhead n'auront pas, du moins, per
du la vie inutilement.
Il est de nouveau question d'accorder des indemnités
(un mois de traitement, dit-on) aux fonctionnaires des dépar
tements ministériels, en compensation des dépenses extraor
dinaires qu'ils ont eu supporter pendant la période des
fêtes.
Si la nouvelle est exacte, nous espérons bien que les em
ployés profileront de la faveur avant les fonctionnaires, qui
sont plus même de supporter une dépense extraordinaire.
C'est par le bas de l'échelle qu'il faut commencer.
Il est question d'appliquer la même mesure aux officiers
venus en détachement Bruxelles pendant les fêtes du cin
quantenaire.
Nous faisons des vœux pour que la nouvelle se confirme.
Chronique
Nous avons appris d'une façon certaine que beaucoup
de personnes atteintes de rhumes, bronchites ou phtbisie
ayant demandé dans certaines pharmacies des capsiilti de
guudrou, on leur a vendu des capsules ne sortant pas de notre
labatoire. Nous croyons devoir rappeler aux malades que
toutes les espèces de goudron son loin d'avoir la même com
position et que par conséquent leur effet ne saurait être le
même.
Ne voulant pas assumer une responsabilité qui ne nous in
combe p .s, nous déclarons que nous ne pouvons garantir la
qualité, et par suite l'efficacité que des véritables capsules de
goudron de Guynt qui portent sur l'étiquette du flacon notre
signature imprimée en trois couleurs.
G o v o r, pharmacien, Paris.
Le tribunal correctionnel de Termonde, dans sa sé
ance du 3 Septembre, a condamné Verstuyft, Rosalie,
âgée de 20 ans, 50 fr. d'amande, subsidiairement
15 jours de prison, et Henderickx, Natalie, âgée de 15
ans, 30 fr. d'amende et subsidiairement 10 jours de
prison, pour injures envers M. Scheirlinck, instituteur
communal Vleckem.
Dans la même séance, le tribunal a encore condamné
Virginie Rasphaert, âgée de 22 ans, 100 fr. d'amande,
subsidiairement un mois de prison, et Virginie Bock-
stael, âgée (fe 35 ans, 30 fr. d'amande et subsidiaire
ment àlOjours de prison,pour injures également envers
M. Scheirlinck.
Les dépositions faites au cours de l'instance nous
donnent une idée de la vie que l'on fait a certains insti
tuteurs communaux de la campagne, et nous montrent
jusqu'à quel degré le fanatisme et la haine cléricale sont
arrivés.
M. Vandenberghe, se rendait avec ses sœurs Clarisse
et Eulalie et M. Dam, en voiture Vleckem. A Eronde-
gem, leur voiture se brisa. Des gens arrivèrent immé
diatement pour les aider, mais ils apprirent que M. Van
denberghe se rendait chez son beau-frère, un instituteur
communal, non-seulement ils refusent toute aide, mais
arrachèrent avec violence les courroies avec lesquelles
ils avaient rajusté la voiture. Virginie Boschaert, qui
tenait se distinguer tout particulièrement, craignant
que plus loin on ne prêtât assistance nos voyageurs,
courut au village pour faire connaître ceux-ci aux habi
tants. Les naturels d'Erondegem se mirent chanter,
crier, tel point que nous voyageurs crurent prudent
de continuer leur chemin pied.
Trois enfants de l'école avec Dieu, âgés respective
ment de 9, 10 et 14 ans étaient également poursuivis
pour injures envers le même instituteur communal,
mais raison du jeune âge des prévenus, et les faits
qu'on leur imputait n'étant d'ailleurs pas très graves,
la poursuite fut abandonnée.
RUE DE U'ÉTOIUE 4, YPRES.
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