Cbasse, aiTul et lacets la bécasse, 1880. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. A dater du 15 de ce mois jusqu'au 20 novembre prochain inclusivement, il pourra être fait usage de lacets, trois crins de cheval au plus, destinés prendre la bécasse dans les bois d'une étendue de 10 hectares au moins, situés dans les provinces de Hainaut, de Liège, de Luxembourg et de Namur. Toutefois, l'usage de ces lacets est interdit, dans une zone de 50 mètres, partir de la lisière des bois de 10 20 hectares, et de 100 mètres, par tir de la lisière des bois d'une plus grande étendue. Pendant le même laps de temps, l'affût la bécasse est autorisé dans les cantons de Chimay et de Beaumont (Hainaut), dans la province de Luxembourg, ainsi que dans les parties des pro vinces de Namur et de Liège situées sur la rive droite de la Sambre et de la Meuse. Cet afTùt ne pourra être pratiqué que le soir, pendant quinze minutes après le coucher du soleil, dans l'intérieur des bois de 10 hectares au moins et par les propriétaires de ceux-ci ou leurs ayants droits. Décès. de Bisseghem, de Gulleghem, de Heule-Watermeulen et, en moins d'une demi heure, un rassemblement de i 600 700 personnes, hommes, femmes, enfants, assiège littéralement le local, poussant des cris et lançant des pierres aux deux gendarmes qui en gardent l'entrée. Ceux-ci essaient de repousser la foule coups de crosse de leurs carabines. Efforts inutiles! Ils sont assaillis de tous côtés et le commissaire spécial, qui est venu les rejoindre, a toutes les peines du monde de se garer des coups qu'on lui porte. On m'assure même qu'une mégère s'est jetée sur lui et l'a souffleté en plein visage. Les gendarmes font alors une décharge en l'air. Mais cette démonstration n'a d'autre résultat que de porter plus haut encore l'exaspération de ces malheureux fanatiques. Ils n'oseraient pas tirer sur nous, s'écrie l'un d'eux, non, ils n'oseraient pas Et, sur cette parole qui l'excite encore davantage, la foule serre de plus en plus près les gendarmes. Ceux-ci sont sur le point d'être acculés contre le mur... A ce moment deux coups de carabine retentissent. Ce sont les deux gendarmes qui ont fait feu, tuant sur le coup deux paysans et en blessant plusieurs autres. La foule s'enfuit alors dans toutes les directions et le local est enfin dégagé. L'heure de la poste me presse, je n'ai pas le temps d'entrer dans de plus longs détails sur cette affreuse catastrophe. Un dernier mot pourtant il sera prouvé par l'in struction judiciaire que du genièvre a été distribué aux émeutiers devant le local même où ils assaillaient les gendarmes. Le parquet de Courtrai, mandé aussitôt, est arrivé sur les lieux pour procéder aux premières investigations. Il est accompagné d'un peloton de gendarmerie. On attend aussi M. Heyvaert, le gouverneur de notre pro vince, qu'un dépêche télégraphique a prévenu Bru xelles, où il était en ce moment. tsb~- rnr? - DELIER DES ÉCOLES. Listes précédentes, 27,211-44 Reçu sans inscription, 6-40 Pour un joli sourire, et la flamme de deux beaux yeux, 0-25 Heureux mortel! Pareille chance, cepen dant, vaut plus que cela, me semble-t-il.Z. 0-25 6 archers, toujours battus et toujours de plus en plus contents, 0-00 97,918-94 Dépenses jusqu'à ce jour, 25,690-19 En caisse 1,598-75 En parcourant la liste des personnes qui ont obtenu une distinction dans les différents concours de {'Expo sition temporaire de fruits et de légumes, actuelle ment ouverte l'Exposition Nationale de Bruxelles, nous avons rencontré avec plaisir le nomdeM.Verhille, instituteur en chef, Neuve-Eglise. Il obtient le lr prix, médaille en or de la valeur de 100 francs, dans le 64""' concours: Collection la plus complète de fruits récoltés dans un jardin d'école primaire et présentés par un instituteur. A différentes reprises, déjà et depuis de longues années, nous avons eu enregistrer les succès de ce digne instituteur. C'est qu'en effet, M. Verhille n'est pas un travailleur ordinaire: outre la renommée qu'il a su donner son école, il a écrit une série de livres destinés rendre possible l'enseignement agricole dans les écoles primaires de la campagne. Ces ouvrages ont été couronnés par l'association agricole d'Ypres et adoptés par la commission centrale de l'instruction primaire; il a créé aussi un jardin-fruitier modèle, qui fait l'admiration des arboriculteurs. Nous ne doutons pas qu'à la fête scolaire qui se pré pare pour le 10 Octobre prochain, nous n'ayons de nouveau le féliciter et nous réitérons les vœux que nous avons déjà exprimés, il y a deux ans, pourque le Gouvernement récompense une bonne fois et d'une manière sérieuse des fonctionnaires aussi dévoués et aussi distigués. AVIS. La distribution des Billets aller et retour prix réduits pour Dusseldorf cessé partir du 00 Septem bre dernier. ÉTAT-CIVIL D'YPRLS, du2l Sept, au 1 Octobre 1880. NAISSANCES: Sexe masculin, 0; id.féminin, 2; Total 2. Mariages. Verbes tel, Bernard, musicien au 1" rég1 de Ligue, et Sle- kelorum, Lucie, repasseuse. Maelslaf, Adelaide, sans profession, 78 ans, célibataire, rue de Lille. Swaegers, Emérence, bouliquière, 48 ans, épouse de Jean Pannekoucke, rue de Dtxmude. Coffvn, Jean, sans profession, 84 ans, veuf de Rosalie Bonnel, rue de Dixinude. Vaudemoorlen, Amélie, sans profession, 05 ans, veuve de Pierre lndevuyst, S'-Jacquis, utra-muros. v\ il- lems, Pauline, sans profession, 68 ans, célibataire, rue de Mrnin. Sanctorum, Romain, sans profession, 85 ans, veuf de Isabelle Andries, rue de Dixmude. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin 7 id. féminin 1 total 8. La Reine a quitté, Mardi, Aix-la-Chapelle et est arrivée 5 h. 55 m. de relevée la station royale de Lai keu, où elle a été reçue par le Roi et les princesses Stéphanie et Clémentine, qui ont embrassé leur mère et lui ont offert un charmant bouquet. La Reine paraissait jouir d'une excellente santé. On écrit de Renaix la Flandre libérale Depuis quelques jours on ne paile que d'un suicide, entouré encore de mystère, qui vient d'avoir heu eu notre paisible ville de Renaix, et c'est un frère du couvent des Bon nes-œuvres qui a eu recours ce moyeD pour rendre son âme Dieu. Ce suicide est ici l'objet de tous les commentaires cer tains faits, que nous ne pouvons pas encore préciser, tnais dont l'opinion publique s'est émue, semblent n'être pas étran gers la détermination du frère de quitter ce monde pervers. Quoi qu'il en soit, on fait accroire au vulgaire que ce frère donnait des signes d'aliénation mentale. Mais la gent cléricale a tellement pris l'habitude de faire passer pour fous tous ceux qui la gênent, que le vulgaire commence ne plus y croire. D'après des renseignements reçus au département de la justice et communiqués par le tribunal au Nieuwe RoUer- damsche Courant la semaine dernière, la date du 25 ou avant, une jeune lille de la bourgeoisie se serait r, odue l'école de M. H. D. Ubbens, rue Tromp, 524, La Haye, et aurait demandé si le jeune Marins Boogaardt fréquentait cet établissement. Des recherches actives sont faites pour retrou ver celte jeune fille. M. Boogaardt, le père de la victime, a élevé jusqu'à 10,000 florins, la somme qu'il promet la personne qui découvrira l'assassin. Un horrible accident s'est produit Mardi, 8 h. 1/2 du soir, dans la gare de Fretin. Le curé de Bottvines revenait de Lille au moment où il descendait de wagon, il a été entraîné sous les roues et a eu la tète et les jambes fracassées il est mort sur le coup. LE PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécutifs moyennant un franc. (Voir aux annonces.) On annonce de New-York que la femme barbe qui a été exhibée dans toutes les fêtes foraines en Europe, vient de mourir dans le petit village de Liverpool, au bord du lac Onondaga. Elle était née 'a Pembroke, en 1824, et se nommait;Rebecca Westgate. Elle épousa, en 1840, M. J. Lyon. Ce n'est qu'à l'âge de quarante-quatre ans qu'elle eut de la barbe. Mme J. Lyon fut engagée par Barnum, puis par diverses troupes qui l'exhibèrent dans les principales villes des Etats-Unis et du Canada. Elle vint ensuite se montrer en Europe et était re tournée depuis quelques années en Amérique. Il y a quelques jours, une voiture renfermant des cages d'animaux féroces s'est renversée dans le cirque Sanger, Londres. Uu lion a réussi s'échapper par une brèche qui s'est faite dans la chute et rôde l'heure qu'il est dans les environs de Banstead, dont les habitants n'osrnt plus sortir de chez eux. On dit qu'une femme a été tuée par la fauve prome neur. Des battues sont organisées, mais on n'a pas encore réussi trouvé le daugereux animal. On a perdu Jeudi après-midi, la Banque Nationale ou l'Exposition nationale, 46,800 fr. en billets de banque dont les numéros sont connus. Bonne récompense celui qui les rapportera au bureau de police. Des ouvriers occupés faire des réparations intérieures la prison de Domfront, en France, ont trouvé, en présence du gardien, dans les locaux occupés par les prisonniers, deux rouleaux de papier renfermant l'un trente-trois billets de baoque de 1,000 francs, et l'autre quarante billets de banque, 1,000 francs. L'Economie Financière paraissant le Dimancheavec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annouces). Le bruit court Bruxelles que le parquet a reçu des révélations au sujet du crime de la rue de la Loi et de celui de l'avenue de la Porte-de-Hal. Voici les renseignements que uuu. avons pu recueillir propos de ces révélations: Un employé qui a été lui-même impliqué pendant quelques h. ures dans l'assassinat dt la rue de la Loi s'est présenté au commissaire de Saiul-Gilles et lui a déclaré que se trouvant, il y a deux jours, dans l'estaminet des Six-Toins, lxelles, un consommateur y lisait haute voix un journal contenant des détails sur les crimes de La Haye et de Lille. La conversation vint roul.r sur les crimes de la rue de la Loi et de Saint-Gilles, et le consommateur dont l'employé a fait connaître le nom fut ainsi amené dire qu'il con naissait, lui, l'assassin de la servante de M. Brilefroid. Mais, fil alors l'employé, pourquoi ne l'avez-vous pas fait connaître la justice Bah! répondit le consommateur, je ne veux pas m'attirer tous 1rs ennuis auxquels ma déclaration la justice m'eût entraîné. L'employé se tut, se promettant bien, dit-il, de faire con naître ce qu'il venait d'apprendre. Quant au crime de la rue de la Loi, l'employé a désigné un cabaivtirr auquel une femme aurait dit que l'assassin était un garde-barrière qu'elle a désigné et nommé. Ce garde-barrière se serait trouvé, l'époque du crime, en possession d'une grande quantité de timbres-poste on se rappelle qu'une quantité assez forte de timhrrs-poste ont été volés dans le bureau de la victime et ce p,arde aurait fait la même époque des dépenses exagérées. Telles sont les révélations faites. A la justice de rechercher leur valeur. Ajoutons que l'employé a été très clair et très précis. Il est guidé, dit-il, par le désir de se disculper com plètement des soupçons qui ont plané sur lui. M. Willemaers, procurtur du roi, étant en vacances, c'est M. de Prelle de la Nieppe, substitut, qui dirige l'instruction. La mort de M. de Kerchove-De Naeyer laisse au Sénat une place vacante pour l'arrondissement de Gand. Il paraît certain dès présent que les cléricaux ne lutteront pas et que la majorité libérale du Sénat sera ainsi renforcée de deux voix. Malgré toutes les fanfaronnades de leurs journaux, dit ce sujet le Journal de Gandnos adversaires savent très bien que les sénateurs cléricaux ne représentent plus la population de Gand, depuis 1878, et se survivent eux-mêmes. Les cléricaux de Gand que l'ambition d'entrer au Sénat empêche de dormir et ont d'ailleurs pris leur parti. Us fout comme M. Lammens, ils se pourvoient ailleurs d'un de ces sièges que, selon les belles paroles du Bien public, la fidé lité des catholiques a doués du don heureux de l'inamovibilité. Chacun sait combien, d'ordinaire, il faut employer de tisanes, de pâtes et de sirops pour guérir un rhume, un catarrhe, une bronchite. Le nouveau traitement de ces mala dies par les capsules de goudron de Gugot ne revient

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2