Ces doux pasteurs. N» 006. Dimanche, 40e AlflTÉE» 24 Octoîn f* S 8© 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL O'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. AV I S. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIRANCUE. viiies acwi.it Eimn» Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par l'Agence Havus (Publicité), 89, Marché-aux-Herbcs, Bruxelles et chez ses correspondants Pour la France l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suis^: chez Rudolf Mosse (Aiinnucen-Expedûion) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Stullgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Geo Street et C°, 30, Cornhill, E C et 3, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique chez Pethingbille et C°, 38, Park Row-New-York. Messieurs les électeurs libéraux dont on réclame la radiation sont priés de faire par venir sans retard les significations qu'ils rece vront, au bureau de l'Association libérale. Ils auront soin de joindre ces pièces les docu ments propres justifier de leurs droits. S'ils désirent fournir des explications verbales, ils trouveront M. le Président son bureau les Mercredi, Samedi et Dimanche, entre dix heures et midi. BULLETIN POLITIQUE. Le fail le plus important de la journée esl l'ou verture de la session législative dans le royaume hellénique. Le discours du trône était attendu avec une certaine inquiétude, quoique les dispositions pacifiques du roi Georges étaient suffisamment connues on craignait l'effet que pourraient pro duire la déclaration et les allusions du Roi au sujet du conflit turco-grec. La patience des conseillers du Roi ne s'est pas un instant démentie. Sa Majesté, de son côté, a pu s'assurer pendant son voyage dans les diverses capitales de l'Europe que les puissances n'hésiteront pas contraindre la Turquie exécuter les stipulations du traité de Berlin qui s'occupent de la fixation des frontières méridiona les. On sait que le traité ne trace aucune limite précise, mais que la conférence de Berlin a établi la ligne-frontière. A Paris et ailleurs les abords des couvents de dominicains et de capucins sont occupés, surtout malin, par une foule considérable composée en grande partie de femmes. Des manifestations en sens divers ont eu lieu et, dans certaines grandes villes, des désordres sont craindre; Marseille notamment, l'émotion populaire est très vive, mais le gouvernement a pris et prendra des mesures éner giques pour que force reste la loi. Dans la plu part des couvents menacés, dés députés cléricaux et des avocats des congrégations font bonne garde; ils déclarent qu'ils protesteront contre la dispersion des religieux et contre la violation des domiciles: ils parlent même de recourir des arguments plus violents. Ces menaces, comme on le comprend, pè seront peu dans la balance du gouvernement, qui est toujours cerlaiu de se faire obéir. La lettre adressée au général de Cissey par le ministre de la guerre n'a pas satisfait l'armée. Les officiers prétendant qu'ils soot solidaires les uns des autres; ils se demandent si l'honneur de l'ar mée n'a pas périclité entre les mains de l'ex-minis- tre. Ils insistent donc pourqu'uoe enquête sévère ait lieu. Le dernier mot n'est pas dit au sujet de cet incident. L'agitation renaît en Prusse; il ne pouvait en être autrement, la réunion de Chambres étant pro che. Les feuilles berlinoises nous apportent le compte rendu d'un Parteitag tenu Breslau par les concervaleurs silésiens. Dans cette réunion, le pré sident, M. von Heydebrand, a constaté le fait heu reux pour le parti de l'uuion de tous les groupes conservateurs dans la solution des question de po litique générale. Au point de vue des aspirations particulières, les groupes conservateurs sont au moins aussi divisés que les libéraux, mais ils sa vent s'unir pour se défendre contre l'ennemi com mun, tandis que le camp libéral les dissentiments prennent souvent un caractère aigu et que l'accord ne s'établit qu'exceptionnellement. On a reçu, en Angleterre, de bonnes nouvelles de l'Afrique australe. Les deux positions occupées sur le territoire des Basutos étaient on s'en sou vient, bloquées. A Maseru, une attaque desindigè nes avait été repoussée, mais après incendie de la ville; Matafeng, l'offensive prise par la garnison avait obtenu un plein succès, mais il restait dé gager les deux places. C'est ce que vient de faire le colonel Clark. Il ne faut pas oublier que cette campagne contre les Bassutos n'est pas entreprise par les troupes de la Reine, qui sont rentrées en Europe, mais par les milices coloniales. y près, le 23 Octobre 1880. Nous avons reçu l'autre jour du papier tim bré; c'était M. Bouquet-Vandromme qui s'a musait nous réclamer, devinez quoi? Eh bien! ("pas moins de dix mille francs titre de dommages et intérêts. On comprend que nous sommes fort l'aise; mais puisque la Justice est saisie, nous nous bornons pour le moment dire que nous considérons la de mande du sieur Bouquet-Vandromme comme une fort mauvaise plaisanterie. S'il est permis de payer d'audace, il est toujours prudent de le faire avec tact et de manière ne pas se couvrir de ridicule. La questure du Sénat a décidé, dit-on, qu'à dater de la prochaine session législative il y aurait un compte-rendu analytique des débats de l'assem- t blée. Ce compte-rendu serait envoyé gratuitement aux abonnés du compte-rendu analytique des séan ces de la Chambre des représentants. On lit dans l'Organe de Mons: Les grands propriétaires des Flandres vien nent de se réunir. Ils ont décidé qu'ils n'exerce raient plus aucune pression sur leurs fermiers pour peupler les écoles cléricales. Ils craignent que sous le couvert de la religion ne s'organise un mouve ment l'instar de la LandLeague dont, en fin de compte, ils paieraient les frais. L'enquête parlementaire durera environ deux ans. La Commission ira partout. Pendant la durée de la session, on tiendra les séances d'enquête le Lundi et le Mardi, et la Chambre, pour rattraper la journée du mardi prise de la sorte, siégera le Samedi. Dans quelques jours, les électeurs d'Oslcnde seront appelés élire deux conseillers communaux La Patriede Bruges, nous apprend que les cléri caux se proposent de disputer ces deux sièges leurs adversaires. Celte résolution a été prise dans une assemblée générale tenue, la semaine dernière par l'Association conservatrice, et séance tenante, on a fait choix des candidats provisoires. La lutte promet d'être intéressante, et il sera curieux de constater de quelles forces dispose le parti clérical dans cette ville, où il s'est vanté de contrebalancer l'influence libérale. Voilà les curés qui s'en mêlent, ça va être drô le. Dans les environs de Mons, un conflit très-in- léressant vient de s'élever entre deux porte-soutanes. Un curé, récemment nommé, s'est vu fermer la porte au nez par celui qu'il devait remplacer. C« dernier déclare qu'il se moque comme d'une vieille babouche des décisions de l'évêque d'Eutnénic et que le vrai, le seul, l'unique évèque de Tournai, c'est Mgr Dumonl. Un vrai schisme, quoi; une seconde édition des deux papes. Si ça continue, ils vont se manger le nez. Un prêche Knesselaerele 17 Octobre La demoiselle L.., dit le Journal de Gand, désignée comme institutrice l'école communale de Knesselaere, se rendait Dimanche la grand - messe pour la première fois, car elle était dans cette commune depuis peine deux jours. Le curé, dans son sermon, a dit, entre ai" -vs choses LE PROGRÈS ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. 6-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. Idem Pour le restant du pays7-00 INSERTIONS: Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne fr. 0-23. CHEMIN DE FER. (P Octobre). HEURES DE DÉPART D'YPRES A Poperinghe-Hazebrouck. 6-20. 12-07. 6-47. Poperinghe. 6-20. 9-07. 9-55. 12-07. 2-45 3.57. 6-47. 8-45. 9-50. Courtrai. 3-34. - 9-52. - 11-20. - 2-40. - 5-25. Roulers. 7-45. 12-25. 6-30. Langhemarck-Ostende. 7-21. 12-22. 3-39.6-27.

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 1