lin comble. La Boutique. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Garde Civique d'Ypres CONSEIL DEDISCIPLINE. Il vient d'arriver de Gand Knesselaere, une tigresse qui vient gâter le cœur des filles du village. Il y avait déjà un lion qui cherche mettre ses griffes sur les garçons, etc., etc., etc. L'instituteur n'était pas l'église, mais l'institu trice. bonne fille de 19 ans, s'est levér. Elle se trouvait juste devant la chaire de vérité. La brave fille croyait répondre, mais elle n'en a pas eu la force, car torts les regards se tournaient vers elle. Nous admirons cette naïve enfant, cette tigresse de 19 ans, se rendant l'église croyant se rendre dans la maison de Dieu Si ce n'est pas l'en dégoûter pour toujours Patience. {Journalde Bruges). D 3 O Des placards sont affichés nos églises Bruges), annonçant, pour Dimanche, un service /tirftèbre pour lame de Cockuyt, tué Heule, victime des ministres Frère, Rolin et Van Humbéeck et du gouverneur Heyvaert. Le Parquet se liendra-t-il coi en présence de pa reilles excitations Les journaux cléricaux publient, sans commen taires, le texte d'un bref qui vient d'être adressé par le Pape MM. Delmer et autres rédacteurs des journaux catholiques du royaume de Belgique qui. au nombre de 105, lui avaient envoyé une adresse lors de la rupture des relations avec leVa- tican. Léon XIII rappelle dans ce bref ce qui en ces derniers temps s'est fait en Belgique contre la reli gion catholique et contre le S^Siége, quels ex cès s'est portée la licence impie d'écrire, accumulant les injures et les calomnies au point que rien de saint ni d'auguste n'a été l'abri des outrages, et il félicite les 105» journalistes catholiques d'avoir défendu l'église. Encore un coup d'épée dans l'eau Un Monsieur, qui nous donne son nom et son adresse, nous écrit que, malgré toutes les démar ches faites par lui depuis un an, il lui a été impos sible de faire admettre son beau-fils, enfant d'un premier lit, l'école des enfants de troupe. Fils de militaire et réunissant toutes les conditions exigées pour être admis cette école, l'enfant se voit refu ser l'entrée, devinez pourquoi? Tout simplement parce qu'il n'a pas fait sa première communionOr, s'il n'a pas fait sa pre mière communion, c'est que le clergé a refusé de l'admettre parce qu'il fréquentait l'école commu nale et que son beau-père n'a pas voulu le placer l'école avec Dieu. Que de pareille choses aient pu se passer du temps du sacro-saint ministère Malou, cela se con çoit la rigueur, dit la Chronique, mais une époque où le père de la nouvelle loi sur l'enseigne ment primaire est en même temps ministre de la guerre, il faut avouer que c'est un joli comble. Parions que M. Van Humbéeck ne sait pas un trailrc mol de celle histoire veridique en tous points et sur laquelle nous attirous son attention. Voici quelques extraits d'un article que vient de publier 1 Etudiant catholique, organe de la jeunesse universitaire de Louvain Nous n'aimons ni le désordre, ni le bruit des rues, mais, lancés dans cette brûlante arèneforce nous est de faire face V ennemi, serrés autour de notre saint drapeau, auteur du drapeau de la croix. C'est la guerre civile qui commence!... La guerre civile est là, oui, mais la victoire ne se dessine pas encore, et elle pourrait bien tourner contre les gueux. L'indigoation brisera le bâillon dont vous vrondriez nous élrtindre la mâchoire et le lacet que vous souhaitez enrouler autour de notre cou la colère brisera les liens dont vous voudriez entourer nos mains Et alors, malheur vous ^•ï^ertes, nous n'y tendons pas, ces violenees extrêmes, zij de répétons, mais un jour vient où la corde se casse, où der ee le râle de la colère étouffe la voix de la raison. Gare ce jour, où le droit de légitime défense nous aura inspiré le désespoir des nationalités vigoureuses retrempées dans l'oppression! Pour aujourd'hui, serrons nos rangs autour dt la croix e' retrempons nos âmes dans la foi qui vient de Dieu et dans l'indignation qui vient de l'ennemi. Que le gouvernement fabrique son aise les lois rouges du sang de nos frères de Heule, qu'il les élabore, les présente, les vote, les publie, tout cela, soit! Hais de là les exécuter, il doit y avoir un pas; ce pas, ne permettons pas qu'il le fasse La jeunesse universitaire de Louvain a profité, comme on le voit, des enseignements que lui donnait un prince de l'église, lorsqu'il lui annonçait comme inévita bles de prochaines luttes fratricides entre les enfants d'un même sol. Aimable prédiction qui se faisait alors qu'il n'était nullement question de la loi de mal heur, une époque où les cléricaux étaient au pouvoir. La Chronique annonce en ces termes la création, Y Aima mater, de nouveaux cours dont le besoin se fait incontestablement sentir Il est fortement question, paraît-il, d'ajouter au pro gramme des cours de droit public l'Université de Louvain quelques cours complémentaires et pratiques destinés former des étudiants de combat. Il y aurait un cours de rassemblement et de huées; Un cours de bousculades Un cours de barricades Un cours de boxe, de pugilat et de savate Un cours d'escrime, un tir au révolver, et enfin un cours de préparation de torpilles el de fusées incendiaires. En même temps, pour former l'esprit et le cœur des jeunes gens, les professeurs de morale et de littérature pro nonceront chaque semaine l'éloge de Jacques Clément, de Jean Cbâtel, de Ravaillac, de Baitbazar Gérard, de Damiens, de Fieschi, de Berezowski, de Blind, de Nobiling, etc., etc. En trois années, le cours d'insurrection sera complet. La boutique Voilà le mot, et c'est un curé qui l'a dit, en toute sincérité et sans y entendre malice. Il lui est venu comme cela, naturellement et tout d'abord, et c'est notre avis ce qui en fait le cbarme. A Nivelles, le président de la commission d'enquête, in terrogeant un curé qui comparait comme témoin, lui deman da s'il lui est arrivé de prêcher contre les écoles communa les. Peut-être bien, M. le président, répond le brave hom me. Vous-savez, en ce bas monde, chacun prêche un peu pour sa boutique. Les évêques lancent contre la loi sur l'enseignement des lettres pastorales et des mandements d'une violence inouïe; ils prêchent peur leur boutique. Le pape, qui craint qu'on ne compromette la boutique par trop de zèle, imagine toutes sortes de finesses diplomati ques pour ménager la chèvre et le chou et conserver le client. L'épiscopat, qui croit que le St-Père entend moins bien que lui l'intérêt de la boutique, pousse sa pointe et traite les af faires sa guise sans beaucoup de respect pour le patron, qui est moins son maître que son éditeur responsable, etqu'i| tient pour d'importants détails de boutique. Le pape, qui a cœur ces détails-là, lâche la bride aux évêques, par ce qu'il commence s'alarmer sur le tort immé diat que leur mauvaise humeur peut fairr sa propre bou tique. L'S évêques donnent leurs ordres aux curés, et ceux-ci, qui savent que l'évêque tient la clé de leur boutique et que d'un mot il les en peut mettre dehors, excommunient le tiers et le quart au nom de la sainte boutique. Et bien des gens, dont le clergé peut son gré, au village, acbalander ou faire déserter la boutique, sont, comme ces curés mêmes devant leur évèque, cléricale, sinon, gare le leur Hais voici l'enquête, et il se trouve qu'elle amène mille ré vélations fort compromettantes pour la u boutique» cléricale, prise en flagrant délit de concurrence indélicate et de falsifi cation de denrées. Le client forcé se rassure et cherche ail leurs des relations loyales et un enseignement non frelaté. Le curé s'agite vainement pour sa u boutique Son boni ment est percé jour, ses excommunications font rire. Sans sauver le détail et le casuel, il perd le gros et le demi-gros. La boutique se vide d'acheteurs, aussi bien que le magasin, et, pour peu qu'il s'obstine et continue vouloir attraper le client avec du vinaigre, ce sera dans le désert qu'il prêchera pour cette boutique délaissée sans retour. {Gazette.) DENIER DES ÉCOLES. Listes précédentes, 27,737-41 Produit des journaux, 100-00 38 stomme muziekanten, 0-50 Elk man zijn liedje, 0-20 Omdat Engel niet drin en gerocht, 0-20 Omdat hij den vois van venus niet vond, 0-17 Après une romance, chantée par M. D.,.. d'Armentières, 2-05 Une tournée de cigares par Carlos, 0-15 Banquet de la fête scolaire. A propos de la table des autorités, réservée aux officiers de la garde civique, un officier froissé, 1-15 37,841-83 Dépenses jusqu'à ce jour, 25,814-14 En caisse 1,037-89 SÉANCE DE 1» OCTOBRE 1880. Contradictoirement Begerem, René, garde la 2" cie, 5 fr. d'amende ou I jour d'em- prisonnement subsidiaire en eas Lapiere, Louis, id. 3" cie, de non paiement. Par défaut. Baus, Charles, Wallaert, Jules, Bouquet, Pierre, Fol, Jean, Grilliaert, Pierre, Vandermrersch, Justin, Desagher, Louis, Mortier, Charles, Boffiaen, Alphonse, SÉANCE DE 20 OCTOBRE 1880. Contradictoirement Fraeys, Ernest, garde la 3e c'", un jour de prison el 5 francs d'amende ou uu jour de prison subsidiaire en cas de non paiement de l'amende. garde la 4' c'*, 5 fr. d'amende ou un jour id. id. de prison subsidiaire en id. id. 7cas de non paiement. Par défaut. Begerem, Gustave, garde la 3" c'", un jour de prison. Seys, Liévin, id. id. Colaert, René, id. 4e c'", Peirsegaele, Edmond, id. id. Seys, Ernest, id. id. Seys, Joseph, id. id. garde la 2e c'% un jour de prison. id. id. garde la 2e cie, id. id. id. id. id. 5e cie, id. id. id. id. id. id. j id! 11S fr. d'amende ou .un emprisonnement I subsidiaire de 2 jours ken cas de non paiement Breyne, Charles, Costeur, Edmond, Costeur, Henri, 115 francs d'amende ou 12 jonrs de prison subsi- fdiaire en cas de non paiement. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 15 au 22 Octobre 1880. NAISSANCES: Sexe masculin, 2; id. féminin, 1 Total 3. Décès. - «j Sengier, Joséphine, sans profession, 91 ans, célibataire, rue de Wenninck. Vaonestc, Sidonie, sans profession, G1 ans, épouse de Joseph Lambin, rue au Beurre. La Direction centrale de la Société Anonyme des cou pons commerciaux, a l'honneur d'informer le public que la liste du tirage du 10 Octobre courant, des bons de capitali sation remboursables par anticipation 100 francs est sa disposition dans les bureaux de son directeur Hoosieur A. Lesaffre-Behabem.e, rue des Chiens, n°41, e» chez les négociants adhérents de notre ville. LE PETIT BEN ITERest envoyé 52 Dimanches consécutifs moyennant un franc. (Voir aux annonces.) On nous écrit de Courtrai Il n'est question, ici, que de l'écroulement de l'ccole avec Dieu, en construction Winckel-St-Eloi, proximité de Heule. Cette école, due la munificence de M. Mulle deTerschuren, représentant de Tbielt, allait être terminée, il n'y manquait lus que le toit, lorsque vendredi dernier, afin d'avancer la esogne, le maçon-enirepreneur sollicita et obtint le concours de quelques élèves de l'école catholique, pour l'aider au placement des tuilesSix ou sept enfants se trouvaient donc sur les voliges en compagnie du maçon, pour le travail que l'on sait, lorsque les murs s'écartèrent subitement et tous furent précipités sur le sol. L'uo des enfants fut retiré des décombres avec les deux jambes cassées, un autre avait le poignet foulé. Oi iiopi

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2