0 FRANCS PAR AN. JOURNAL D'APRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Avis au public. fto 612. Dimanche, 40e ARMÉE, 14 Novembre 1880 PARA.ISSA.iVT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ^oëûiRn EUNDo Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par l'Agence Ilavas (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants Pour la France: l'Agence Bavas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Ausiro Hongrie et la Suisse: chez Rudolf .Mosse (Annoncen-Expedilion) Cologne, Berlin. Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Stultgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Geo Street et C°, 30, Cornhill, E C et D, Serle Street VV C, Londres. Pour la Hollande: chez iNygh et Van Lfitmar, Rotterdam. Pour l'Amérique - chez Pelhinghille et C°, 38, Park Row-New-York. 8 Les personnes qui prendront un abonnement pour 1881 en faisant parvenir notre bureau un mandat-postal de 6 fr.pour l'arrondissement et de 1 fr. pour la reste du Paysrecevront no tre feuille gratis jusqu'au nouvel an. AV I S. Messieurs les électeurs libéraux dont on réclame la radiation sont priés de faire par venir sans retard les significations qu'ils rece vront, au bureau de l'Association libérale. Ils auront soin de joindre ces pièces1 les docu ments propres justifier de leurs droits. S'ils désirent fournir des explications verbales, ils trouveront M. le Président sen bureau les Mercredi, Samedi et Dimanche, entre dix heures et midi. BULLETIN! POLITIQUE. Le ministère français reste au pouvoir*. La Cham bre des députés a émis Mercredi, une énorme majorité, un vote de confiance qui enlève toute portée hostile la Gxalion de l'ordre du jour de Mardi dernier. 297 voix se sont prononcées en faveur de M Ferry elde ses collègues; l'opposition conservatrice-radicale n'a pu rallier que 131 voix. Le malentendu est donc dissipé et, en présence i de cette manifestation.éclatante des sentiments de l'assemblée, le cabinet n'avait plus qu'à s'incliner devant la volonté de la Chambre. M. Baudry d'Asson, l'irraseible député vendéen marche sur les brisées de son émule bonapartiste, M. deCassagnac. Le mot d'ordre estdomié; il faut que le régime parlementaire soit discrédité, même au prix de n'importe quel scandale. M. Baudry s'est présenté la Chambre dont l'entrée lui était interdite pour 15 jours; il a fallu recourir la force pour l'en expulser, un cas qui ne s'était pro duit. comme le fait remarquer notre correspondant de Paris, que depuis l'expulsion de Manuel, sous la Restauration. Le lils des géants n'est parve nu qu'à se ridiculiser aux yeux du pays le petit local, où l'on renferme les petits députés pas sages, l'a recueilli et la liberté ne semble pas devoir lui être rendue bientôt. On nous tnande en effet de Paris qu'après la séance de la Chambre, M. Gani- betta a consulter le bureau sur la quesliondesavoir s'il pouvaitrelaxer M. Baudry d'Asson, la condi tion par celui-ci de s'engager d'honneur ne pas rentrer dans la Chambre durant le temps de son exclusion. Le bureau émis une opinion affirma tive. mais Mr Baudry, d'Asson a refusé de se con former cette condition et a été en conséquence maintenu dans la salle d'arrêt. Deux factionnaires gardent la porte. Le Times annonce qu'au conseil des ministres, on s'est beaucoup occupé de 'Irlande. La question irlandaise est en effet l'unique et très vive préoccu pation des Anglais en ce moment. Le procès contre les chefs de la Land League devait commencer hier Dublin. A la demande de M. Parnell, une remise a été accordée. Les délégations des Chambres d'Autriche et de Hongrie chargées de prépaper le budget commun aux deux parties de la monarchie ont presque ter miné leurs travaux. Le ministère a reçu de la part des dé éguésdes témoignages probants de confiance et les débats ont été bien moins agités qu'ils ne l'étaient pendant les sessions précédentes. La Chambre prussienne a commencé hier la discussion du budget du royaume. Beaucoup de députés auraient désiré quecetexamen fût a jour., jusqu'au commencement de la semaine prochaine, mais le bureau de l'assemblée parlementaire n'a pas voulu y consentir, désirant que le budget soit voté avant les vacances de Noël. Les débats seront dès le début très animés. Garde-fou!! Décidément le Journal d'Ypres tient sa chanson, et, si nos harpes gémissent suspen dues des saules, coup sûr, sa guitare, lui, ne se couvrira pas de poussière, accrochée un clou. Cette guitare menace même de se transformer en scie., thare. Cette question de Garde civique, dont le Journal d'Ypres paraît vouloir faire une ren gaine, nous semble plus qu'épuisée. De quoi s'agit-il en somme De quelques condamna tions prononcées par le Conseil de Discipline dans la plénitude de son droit d'appréciation condamnations frappant des amis politiques des rédacteurs du Journal d'Ypres et désap prouvées, pour cette raison, par notre moniteur clérical. Ces condamnations ont arraché au Journal d'Ypres des cris de paon dans son mécontentementil s'est laissé aller des récriminations violentes, proclamant le droit des individus de mettre leurs convenancës personnelles au-dessus de la loi. Nous avons critiqué ces tendances, et c'est pour faire res sortir l'absurdité des principes prêchés par le Journal d Ypres, que nous nous sommes occupé des jugements rendus par le Conseil de Discipline. La cause est entendue, comme on dit au Palais de Justice, et \e Journal d'Ypres aura beau essayer de déplacer la question en ergotant sur la nature des con damnations prononcées, il n'en restera pas moins vrai qu'il a donné son approbation sans réserves l'attitude des Gardes civiques qui, appréciant un service obligatoire un point de vue qui leur était personnel, ont refusé d'obéir. Ceci constaté, nous pouvons, pensons-nous, clore le débat sans que le Journal d'Ypres puisse nous accuser d'avoir fui la discussion. A propos du même sujet, le Journal d Ypres fait preuve de trop d'espritIl pense nous railler agréablement, et insinue doucement, en émaillant notre texte de nombreux points d'exclamation que les contribuables libé raux paient en rechignant leurs contributions il croit aussi que nos concitoyens, en général, sont hostiles au développement de l'Enseigne ment Primaire et désapprouvent les dépenses faites dans ce but. Nous ferons remarquer notre excellent confrère d'abord, qu'en présen tant le paiement des contributions comme une nécessité désagréable nous avons visé l'idée d'impôt en général, qui certes est un désagré ment puisque, au point de vue fiscal, l'Etat idéal serait celui où le trésor public s'alimen terait sans que les citoyens soient forcés de lui abandonner une partie de leur patrimoine. Mais d'autre part, le Journal d'Ypres a la mémoire bien courte pour oser prétendre que la majorité de nos concitoyens voit de mauvais œil l'extension donnée l'Instruction publi que. A-t-il oublié que le parti catholitique lors des élections communales de 1878inscnvit sur son drapeau Réduction des dépenses pour l'Instruction publique Il doit cependant se souvenir de la formidable réponse que firent nos concitoyens ces projets a économie. Bien sûr, son dos doit en garder encore les traces... Le mot de la fin. Le Journal d'Ypres, voulant absolument nous renvoyer une épithôte où figurât le mot garde, nous qualifie degarde-fou. N'est-ce pas qu'il a trop d'esprit, le Journal d'Ypres LE PROGRES ABONNEMENT PAK AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 59. INSERTIONS: Anuonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la lignefr. 0-25. CHEMIN DE FER. (P Octobre). HEURES DE DEPART D'YPRES A Poperinghe-Hazebrouck. 6-20.12-07. 6-47. Poperinghe. 6-20. 9-07. 9-55. 12-07. 2-45 5-57. 6-47. 8-45. 9-50. Courtrai. 5-54. - 9-52. - 11-20. - 2-40. - 5-25. Roulers. 7-13. 12-25. 6-30. Linghrraarck-Ostcnde. 7-2112-22. 3-39.- 6-27. Ypres, le 13 Novembre 1880.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 1