0 FRANCS PAR AN.
JOURNAL D'APRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Avis au public.
fto 612. Dimanche,
40e ARMÉE,
14 Novembre 1880
PARA.ISSA.iVT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ^oëûiRn EUNDo
Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par l'Agence Ilavas (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants
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Les personnes qui prendront un abonnement
pour 1881 en faisant parvenir notre bureau
un mandat-postal de 6 fr.pour l'arrondissement
et de 1 fr. pour la reste du Paysrecevront no
tre feuille gratis jusqu'au nouvel an.
AV I S.
Messieurs les électeurs libéraux dont on
réclame la radiation sont priés de faire par
venir sans retard les significations qu'ils rece
vront, au bureau de l'Association libérale. Ils
auront soin de joindre ces pièces1 les docu
ments propres justifier de leurs droits.
S'ils désirent fournir des explications verbales,
ils trouveront M. le Président sen bureau
les Mercredi, Samedi et Dimanche, entre dix
heures et midi.
BULLETIN! POLITIQUE.
Le ministère français reste au pouvoir*. La Cham
bre des députés a émis Mercredi, une énorme
majorité, un vote de confiance qui enlève toute
portée hostile la Gxalion de l'ordre du jour de
Mardi dernier. 297 voix se sont prononcées en
faveur de M Ferry elde ses collègues; l'opposition
conservatrice-radicale n'a pu rallier que 131 voix.
Le malentendu est donc dissipé et, en présence
i de cette manifestation.éclatante des sentiments de
l'assemblée, le cabinet n'avait plus qu'à s'incliner
devant la volonté de la Chambre.
M. Baudry d'Asson, l'irraseible député vendéen
marche sur les brisées de son émule bonapartiste,
M. deCassagnac. Le mot d'ordre estdomié; il faut
que le régime parlementaire soit discrédité, même
au prix de n'importe quel scandale. M. Baudry
s'est présenté la Chambre dont l'entrée lui était
interdite pour 15 jours; il a fallu recourir la
force pour l'en expulser, un cas qui ne s'était pro
duit. comme le fait remarquer notre correspondant
de Paris, que depuis l'expulsion de Manuel, sous
la Restauration. Le lils des géants n'est parve
nu qu'à se ridiculiser aux yeux du pays le petit
local, où l'on renferme les petits députés pas sages,
l'a recueilli et la liberté ne semble pas devoir lui
être rendue bientôt. On nous tnande en effet de
Paris qu'après la séance de la Chambre, M. Gani-
betta a consulter le bureau sur la quesliondesavoir
s'il pouvaitrelaxer M. Baudry d'Asson, la condi
tion par celui-ci de s'engager d'honneur ne pas
rentrer dans la Chambre durant le temps de son
exclusion. Le bureau émis une opinion affirma
tive. mais Mr Baudry, d'Asson a refusé de se con
former cette condition et a été en conséquence
maintenu dans la salle d'arrêt. Deux factionnaires
gardent la porte.
Le Times annonce qu'au conseil des ministres,
on s'est beaucoup occupé de 'Irlande. La question
irlandaise est en effet l'unique et très vive préoccu
pation des Anglais en ce moment.
Le procès contre les chefs de la Land League
devait commencer hier Dublin. A la demande de
M. Parnell, une remise a été accordée.
Les délégations des Chambres d'Autriche et de
Hongrie chargées de prépaper le budget commun
aux deux parties de la monarchie ont presque ter
miné leurs travaux. Le ministère a reçu de la part
des dé éguésdes témoignages probants de confiance
et les débats ont été bien moins agités qu'ils ne
l'étaient pendant les sessions précédentes.
La Chambre prussienne a commencé hier la
discussion du budget du royaume. Beaucoup de
députés auraient désiré quecetexamen fût a jour.,
jusqu'au commencement de la semaine prochaine,
mais le bureau de l'assemblée parlementaire n'a
pas voulu y consentir, désirant que le budget soit
voté avant les vacances de Noël. Les débats seront
dès le début très animés.
Garde-fou!!
Décidément le Journal d'Ypres tient sa
chanson, et, si nos harpes gémissent suspen
dues des saules, coup sûr, sa guitare,
lui, ne se couvrira pas de poussière, accrochée
un clou. Cette guitare menace même de se
transformer en scie., thare.
Cette question de Garde civique, dont le
Journal d'Ypres paraît vouloir faire une ren
gaine, nous semble plus qu'épuisée. De quoi
s'agit-il en somme De quelques condamna
tions prononcées par le Conseil de Discipline
dans la plénitude de son droit d'appréciation
condamnations frappant des amis politiques
des rédacteurs du Journal d'Ypres et désap
prouvées, pour cette raison, par notre moniteur
clérical. Ces condamnations ont arraché au
Journal d'Ypres des cris de paon dans son
mécontentementil s'est laissé aller des
récriminations violentes, proclamant le droit
des individus de mettre leurs convenancës
personnelles au-dessus de la loi. Nous avons
critiqué ces tendances, et c'est pour faire res
sortir l'absurdité des principes prêchés par
le Journal d Ypres, que nous nous sommes
occupé des jugements rendus par le Conseil de
Discipline. La cause est entendue, comme
on dit au Palais de Justice, et \e Journal
d'Ypres aura beau essayer de déplacer la
question en ergotant sur la nature des con
damnations prononcées, il n'en restera pas
moins vrai qu'il a donné son approbation sans
réserves l'attitude des Gardes civiques qui,
appréciant un service obligatoire un point de
vue qui leur était personnel, ont refusé d'obéir.
Ceci constaté, nous pouvons, pensons-nous,
clore le débat sans que le Journal d'Ypres
puisse nous accuser d'avoir fui la discussion.
A propos du même sujet, le Journal d Ypres
fait preuve de trop d'espritIl pense nous
railler agréablement, et insinue doucement,
en émaillant notre texte de nombreux points
d'exclamation que les contribuables libé
raux paient en rechignant leurs contributions
il croit aussi que nos concitoyens, en général,
sont hostiles au développement de l'Enseigne
ment Primaire et désapprouvent les dépenses
faites dans ce but. Nous ferons remarquer
notre excellent confrère d'abord, qu'en présen
tant le paiement des contributions comme une
nécessité désagréable nous avons visé l'idée
d'impôt en général, qui certes est un désagré
ment puisque, au point de vue fiscal, l'Etat
idéal serait celui où le trésor public s'alimen
terait sans que les citoyens soient forcés de lui
abandonner une partie de leur patrimoine.
Mais d'autre part, le Journal d'Ypres a la
mémoire bien courte pour oser prétendre que
la majorité de nos concitoyens voit de mauvais
œil l'extension donnée l'Instruction publi
que. A-t-il oublié que le parti catholitique lors
des élections communales de 1878inscnvit sur
son drapeau Réduction des dépenses pour
l'Instruction publique Il doit cependant se
souvenir de la formidable réponse que firent
nos concitoyens ces projets a économie. Bien
sûr, son dos doit en garder encore les traces...
Le mot de la fin.
Le Journal d'Ypres, voulant absolument
nous renvoyer une épithôte où figurât le mot
garde, nous qualifie degarde-fou.
N'est-ce pas qu'il a trop d'esprit, le Journal
d'Ypres
LE
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Idem Pour le restant du pays7-00
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Poperinghe-Hazebrouck. 6-20.12-07. 6-47.
Poperinghe. 6-20. 9-07. 9-55. 12-07. 2-45
5-57. 6-47. 8-45. 9-50.
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Roulers. 7-13. 12-25. 6-30.
Linghrraarck-Ostcnde. 7-2112-22. 3-39.- 6-27.
Ypres, le 13 Novembre 1880.