N° 613. Jeudi, 40e AIMÉE. 18 Novembre 1880. 6 FRANCS PAR AN. J.OU'HKA-L lp XV U ES ET DE I/A KIIONDISSEMEN T. Avis' au publie. Dossier Dumonl A V I S. Messieurs les électeurs libéraux dont on réclame la radiation sont prié,s de faire par venir sans retard les significations qu'ils rece vront, au bureau de l'Association libérale. Ils auront-soin de joindre ces pièces'les docu ments propres justifier,de leurs droits. S'ils désirent fournir des explications verbales, ils trouveront M. le Président son bureau les Mercredi, Samedi et Dimanche, entre dix heures et midi. Si un de nous, profanes, se permettait de dire d'un évêque qu'il fait des choses tristes qu'il joue double jeu qu'il manque de franchise et de sincérité enfin qu'tV fait des cabrioles avec quellë touchante unanimité la presse cléricale tout entière, et nos feuilles locales en particulier, ne lui jetteraient-elles pas la face les épithètes de franc-maçon, ue diffa mateur et de gueux Il paraît cependânt qu'entre collègues de la mitre et de la crosse cela est chose permise et reçue. Qu'on en juge plutôt par la lettre sui vante de feu Mot. de Liège son vénérable co-seigneur de Tournai LE PROGRES PARAISSANT le JElfil et le dimanche. VIRÉS /kCgUlHIT EUfSlKJ Les annuité*s de I» Belgique I éo. l'Etranger sont ri eues par Agence Haras (l'ublicilé), 89. Marelié-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants Pour la France: l'Agence Havas, 8. Place de la Bùtfêsc. i'aris. Four l'Allemagne, TAustro-Hopgrie et la Suisse: chez Budolf Mosse (Aniioncen-Expedition) Zurich Pour la Grande-Breiagiic et l'Irlande: chez Geo Street cl Dituiar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghihe et Cologne, Berlin. Francfort, Fi rasbourg, Munich. Hambourg. Leipzig. Slutlgar.I. Vienne cl Zur C°, 30, Coiuhiil, E C et 5, Sei ie Street YV C, Londres. Pour ki Hollande chez Nygh et Van C<% 38', Pa.k Row-New-York. ABONNEMENT PAU AN: Pour l'ai ipndissemeal administratif et judiciaire d'Vpres. Ir. 6-00 [d. iii Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixnude, 59. INSERTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne fr. 0-25. CHEMIN l)E FER. (tr Octobre). HEURES DE DEPART D'YPRES A Poperiughe-Hazebrouck. 6-20. 12-07. 0-47- Poperinghe. 6-20. 9-07. - 9-56. 12-07. 2-45 3-57.— 6-47. -8-45. 9^50. Courlrai. 5-34. - 9-52. - 11-20. - 2-40. ->j5-25. Koulcrs. 7-43. 12-25.6-30. Enoghtiriarck-Ostrnde. 7-21. 12-22. 3-59.-!,6-2i. Les personnes qui, prendront un abonnement pour 1881 en faisant parvenir notre bureau un mandat-postal de 6 fr.pour l'arrondissement et de 1 fr. pour,la reste du Paysrecevront no tre feuille gratis jusqu'au nouvel an. bulletin politique. La discussion des interpellations de MM. Buffet et Fresneau sur la retraite de M. de Freycinet et sur l'exécution des décrets du 29 mars a commencé lundi au Sénat français et a continué dans la séance de mardi. La droite a fait plusieurs ovations M. Buffet. On a constaté que M. Dufaure a joint ses ap- plaudissements ceux de la droite lorsque l'orateur a.açcusé le gouvernenjçAl d'a.voirusé de violence administrative et policière et d'avoir violé la loi. Beaucoup d'applaudissements encore ont souligné les passages dans lesquels M. Buffet a cherché laver la magistrature des accusations dont elle a été l'objrt samedi la Chambre. A, la Chambre la loi sur la magistrature a fait les frais de la séance. On a entendu un député de la gauche^ M. Legrand, qui a soutenu les conclusions de la commission, un. bonapartiste, M. Nielqui a défendu l'inamovibilité, et un membre de l'extrême gauche, M. Boysset, qui a fait le procès au minis- tèje, parce què' celui-ci n'avait pas prévu les menées éléflcales d'un grand nombre de magistrats et avait semblé tolérer au début certaines résis tances. a séance d'uvant-hier de la Diète prus- rneorr été absorbée par la discussion du Toute sienne a budget. Ce débat est terminé et la Chambre après avoir entendu les doléanos d'un député nltramon- tain au sujet des charges financières qui pèsent sur les populations, a renvoyé la commission des finances le budget général. C'est n'y plus riçn comprendre. L'Agence Havas a annoncé, il y a plusieurs jours, que le Pape avait signé la nomination du cardinal Jaco- bini aux fonctions de secrétaire d'Etat. Un télé gramme porte aujourd'hui que la nomination offi cielle du successeur du cardinal Nina est ajournée au 6 décembre, jour fixé pour la tenue d'un con sistoire. Le parti intransigeant qui s'agite autour de Léon XIII aurait remporté un premier succès et profilerait du délai pour contrecarrer les plans de l'ancien nonce du St-Siége Vienne. Le cardinal Jacobini passe, tort ou a raison, pour un diplo mate animé de sentiments peu belliqueux or, c'est un secrétaire d'Etal résolu combattre que désirent les zélateurs du Vatican. La question des congrégations religieuses en France cause beaucoup de préoccupations au pape Léon XIII. Les légitimistes français font mouvoir certaines influences pour obtenir le rappel de M. Czacki. qui représente le Vatican Paris. Ils auraient, selon un article de Yltalie que signale le télégraphe, conçu le projet de suseiler un mouve ment populaire et de tenter un coup de main. Il nous semble peu près inutile de dire que ce pro jet insensé n'existe que dans l'imigination surexci tée de quelques meneurs du parti légitimiste; l'immense majorité de la nation française repousse le drapeau fleurdelysé comme l'aigle impériale. Le Pape, d'ailleurs, ne semble pas incliner prêter son appui aux champions du droit divin. La session des Chambres italiennes s'est rouverte avant hier. A Vienne les libéraux ne se sont pas laissé décourager par leur échec aux élections de Linz, échec qui leur eiilèvé définitivement la majorité la Chambre des députés. Deux cent quarante dé putésplusieurs membres de la Chambre des seigneurs, deux cents maires de villes et de villa ges. en tout plus de 2,000 personnes encombraient la vasteSofiensaal. Comme il faillait s'y attendre, la réunion a eu un caractère essentiellement hostile au ministère. #On a adopté la résolution d'agir par tous les moyens pour sauvegarder les droits et les privilèges de la nationalité allemande, menacée par le ministère Taaffe, et d'appuyer le développement des écoles allemandes là où le gouvernement cherche les remplacer par des écoles slaves. Les députés Kopp, Schtneykal et Walterskirchen ont prononcé des discours très violents dans ce sens. Ypres. le 17 Novembre 1880. (Pas finmais suite). Liège, 28 Octobre 1876. Très cher Seigneur, Une maladie bien grave de mon excellent frère de Vedrin me retenant auprès de son lit, je me trouve dans l impossibilité de réunir Liège mes chers et vénérés collègues, comme je le désire. Mgr de Gand, qui cause de sa santé ne peut pas bouger non plus, m a engagé faire venir le Recteur de Louvain avec M. iVloulart et de leur faire connaître l'avis unanime des Evêques sur la question qui nous occupe. Comme tous nous sommes d'accord, j'ai cru bien faire de suivre ce conseil, et j'ai convoqué Mgr Namèche lundi 30 cou rant l'évêché de Namur. Je suis heureux de voir par votre dernière note, que vous êtes convaincu comme moi que la mesure dont se plaint la Faculté n'a été discutée et encore moins dé cidée dans l'assemblée des Evêques. D'ailleurs s'il pouvait rester l'ombre d'un doute ce sujet, l'incroyable démarche du Cardinal auprès de VG. suffirait le faire disparaître. Comment vous demander, ou mieux vous ordonner de ne pas nous délivrer les procès-verbauxapprou vés par nous, et auxquels nous avons droit n est-ce pas vouloir se soustraire sa condamnation Tout cela est bien triste double jeu manque de franchise et de sincérité où va-t-on avec une telle conduite? Je vous prie donc, cher et vénéré Seigneur, de me délivrer une copie du procès-verbal de nos séances du mois d août dernier. La note ajoutée par vous notre dernière circulaîre, nous suffira pour convaincre Mgr Namèche mais nous ne pouvons renoncer notre droit, et nous prêter tous les caprices pour ne pas dire toutes les cabrio les du cher Métropolitain. Agréez, cher et vénéré Seigneur, l'assurance de mes sentiments de respect et d'affection. Tout vous en N. S. (Signé) Théodore, Ev. de Liège. PS.J'achevais ma lettre lorsque m'arrive le refus du recteur de se rendre Namur, sous pietexte qu'il doit obéissance son ordinaire. Je lui ai répondu que si, sous le rapport de la juridiction spirituelle, il relevait uniquement de l'archevêque de Matines, dans le gouvernement de l'Université il était notre vicaire-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 1