616. Dimanche, 40e ANNÉE. 28 Novembre 1886. 6 FRANCS PAR AN. RNAL lî PRES S- D fc 1/ A li O i\ D1 K E 1\E N T. Avis au public. AVIS. Simple question. Le Dossier de tigr Dumont. Messieurs les électeurs libéraux dont on réclame la radiation sont priés de faire par venir sans retard les significations qu'ils rece vront, au bureau de l'Association libérale. Ils auront soin de joindre ces pièces les docu ments propres justifier de leurs droits. S'ils désirent fournir des explications verbales, ils trouveront M. le Président son bureau les Mercredi, Samedi et Dimanche, entre dix heures et midi. Ypres, le 27 Novembre 1880. Mm' Adelphe Drion, en me reprochant de l'avoir pri vée du privilège de posséder le St-Sacrement dans son oratoire, m'a dit ent.re autres choses que pour les élec tions ils'ont dépensé deux cent mille francs. A part les votes de M. le député, je crois que les services rendus par lui la cause catholique ne sont pas bien grands. LE PROGRES a f I j Sk PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQUIRIT EtiNDO. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont rHçue-s par {'Agence Hava» (rPul»lieilé), 89. Marché-aux-H rbes. Bruxelles et chez ses correspondants Pour la France: l'Agence Ha vas. 8, Place de la Bourse. Paris. Pour l'Allemagne. l'Ansiro-Hongrie et la Suisse: chez Budolf Mosse (Annoitcen-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort. Strasbourg. Munich. Hambourg, Leipzig, Stuttgard, Vienne et Zurich Pour la Grande-Br tagne et l'Irlande; chez Géo Street et C°, 50. Cornliiil, F C et 5. Serle Street \V C. Londres. i'our la Hollande: citez Nygb et Van Dilmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pcthinghille et C°, 58, Park Row-New-York. ABONNEMENT t'Ait AN: Pour l'arrondissemenl administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. ti-00 Idem Pour le restant du pays-7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixnude, 59. INSERTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne fr. 0-25. CHEMIN DE FER. (I' Octobre). HEURES DF. DÉPART D'YPRES A Poperinghe-Hazebrouck. 6-20. 12-07. 6-47. Poperinghe. G-20. 9-07. - 9-55. 12-07. 2-45 5_57. 6-47. 8-45. 9-50. Courtrai. 5-54. - 9-52. - 11-20. - 2-40. - 5-23. Roulers. 7-15. 12-25. <1-30. Langliemarck-Ostcude. 7-21. 12-22. 5-39.6-27. ■i». .««■■il iiimii.i—il m i Les personnes qui prendront un abonnement pour 1881en faisant parvenir notre bureau un mandat-postal de (S fr.pour l'arrondissement et de 1 fr. pour la reste du Paysrecevront no tre feuille gratis jusqu'au nouvel an. BULLETIN POLITIQUE. La journée de jeudi a été excellente pour le cabinet français. Le ministre de la guerre a été élu sénateur inamovible; l'ordre du jour pur et simple a été voté la Chambre sur l'interpellation Lavieille et cette même assemblée a voté l'article Ier du projet de loi sur la gratuité de l'enseignement primaire. Au Sénat la droite, unie aux dissidents du centre gauche, opposait la candidature du ministre de la guerre celle du vice-amiral Dupré, qui le por tefeuille de la marine avait été offert lors de la constitution du ministère Ferry, mais qui avait allégué des scrupules de conscience pour ne pas devoir assumer cette lourde responsabilité. Ce désintéressement méritait d'être récompensé; la dernière heure une candidature sénatoriale fut offerte au vice-amiral. Le général Farre a été élu par 158 voix; M. Dupré en a recueilli 128. Aucune dépêche n'a confirmé jusqu'à présent la rumeur que l'entrée de Dervisch pacha Dulcigno a été précédée d'un çombal sanglant. On peut en inférer que la résistance été insignifiante, car il serait par trop étrange que les consuls établis Raguse et les commandants de Sa flotte n'auraient pas annoncé leurs gouvernements respectifs qu'une action était engagée Les télégrammes de Constantinople aussi ne disent mot au sujet du combal; il est donc probable que Dervisch n'a-pas été placé dans la douloureuse nécessité de devoir attaquer ses compatriotes coupables uniquement de vouloir garantir l'intégrité de l'Empire, malgré les stipulations de la conférence de Berlin. Aujourd'hui encore des nouvelles sensations arrivent. De Raguse, on mande que toute l'Alba nie est en proie l'insurrection. LatVmise de Dulcigno se fera incessamment, s'il en faut croire les dépêches de Ottigne. qiti depuis le début des négociations s'étaient toujours distinguées par leur pessimisme. La convention militaire aurait été signée hier aujourd'hui midi les troupes monténégrines entreraient dans Ij ville eédée par la Porte. La Grèce se prépare l'action. La Correspon dance politique dit que le Roi, eo recevant la députalion de la Chambre chargée de lui remettre l'adresse en réponse au discours du trône, a invité les députés user de toute, leur influence pour que la réorganisation de l'armée se termine sans retard. Les ministres de la gupre et de la marine auraient fait des commandes nouvelles d'armes et de muni tions 26 millions auraient été consacrés l'arme ment. Il y a toutefois lieu de croire que le gouver nement hellénique ne pourra compter sur l'appui de l'Europe pour la réalisation de ses projets belli queux. La paix ne court pas un grave danger d'être troublée de ce côté. La discussion sur la politique étrangère continue la Chambre italienne. La réponse du ministre des affaires étrangères n'ouvre aucun horizon nou veau. Comme nous nous y attendions, M. Cairoli s'est attaché démontrer que dans l'affaire de la démonstration navale l'Italie aurait assumé une responsabilité grave en se séparant du concert eu ropéen. Dernièrement, le Journal d'Ypres, après d'au tres feuilles cléricales, a reproduit, sous la rubri que injurieuse leurs institutrices le fait d'une jeune institutrice des environs de Nice qui. séduite et repoussée, avait jeté du vitriol la figure de son traître séducteur. Que dirait le pieux Journal, si nous reprodui sions sous la rubrique LEURS MAITRES le petit compte-rendu suivant que nous pourrions accompagner et faire suivre de tanld'autres pareils? Le tribunal de Hasselt a condamné, hier matin, par défaut, pour attentats sur des jeunes enfants, les nom més Knops, directeur du collège de Saint-Trond, et Re nard, surveillant-prêtre, le premier trois et le deuxième cinq années d'emprisonnement et 10 ans d'interdiction de leurs droits civils. La cuisine électorale de l arrondissement de Charleroi. Monseigneur, J'ai l'honneur d'informer Votre Grandeur que hier, la conférence, tous les confrères du premier cercle m'ont prié instamment de Lui adresser, avec l'expres sion de notre très respectueux dévouement, quelques demandes relatives la loi de guerre et de malheur. I La lettré pastorale, publiée dans les journaux catholiques le lendemain du vote du Sénat sera-t-elle lue en chaire? 2. Aurons-nous, comme Gand, l'organisation des comités par Votre Grandeur 3. Si Monseigneur ne juge pas d'organiser sous peu, devons-nous quand même former les comités parois siens Tous les confrères, aussi bien que votre serviteur, se sentiraient plus forts si le Premier Pasteur traçait lui-même notre ligne de conduite. J'éprouve ici, Monseigneurun grand embarras c'est M. et Mme Adolphe Drion, qui devaient figurer en première ligne dans la sainte ligue établir pour con server l'Eglise les âmes qu'on veut lui arracher. Et cependant leur concours est douteux. Mn,e Adolphe Drion, épouse de l'ex-représentant, a refusé, l'an dernier déjà, son tribut l'œuvre du denier de St-Pierre, celle de St-François de Sales, et cela parce que je me suis opposé ce qu'elle eût le St-Sacrement dans son oratoire privé. Dans le moment où cette faveur insigne était sollicitée, M. Adolphe Drion s'unissait plusieurs fabriciens pour laisser contester lesdroitsde la fabrique sur la propriété du presbytère et le jardin y attenant dro:tqiie l'autorité civile supérieure a enfin reconnu. Il faisait alors aussi de la politique catholico-libérale comme il continue d'en faire. Jngez-en, Monseigneur, par unseulfait: les généreux avocats, qui soutiennent le petit journal l'Avenir belge, lui ont dit carrément qu'ils ne pourraient plus soutenir sa candidature, s'il ne renonçait son catholicisme- libéral. Voici sa réponse: Combattez-moi, vous me ferez du bien. Ici sa politique a été misérable sans pri- ripes. De la plos pure camaraderie. Toujours combattre sans drapeau. Aussi l'exception de quelques hommes don nant franchement la main au clergé, pour l'œuvre de la

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 1