Nouvelles locales. Nouvelles diverses. DENIER DES ÉCOLES. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, bonne presse et celie Je la Société ouvrière, nous n'en connaissons pas un seul que la politique Drioniste n'ait ramolli. Monsieur et Madame Drion ont dans leur oratoire la messe et le chemin de la croix je persiste dire que c'est bien joli, (l) J'ajoute que si M"" refusait son concours pour tontes les œuvres paroissiales, comme elle l'a promis un des membres d'une de nos commissions et comme elle l'a fait depuis un an, elle se montrerait bien peu digne de ces deux grandes faveurs, ou plutôt bien peu recon naissante. Permettez-moi, Monseigneur, d'exprimer, au sujet du couvent le désir d'y voir cesser le provisoire. Nous avons prendre immédiatement des mesures pour la réorganisation des classes externes. Je ne sais qui in'adresser. Si votre Grandeur, qui a tant faire, jugeait bon de me donner audience au lieu de me répondre par écrit, je la prierai de daigner m'indiquer le jour et le lieu où je pourrais me présenter devant Elle. Je me dis, avec le plus profond respect. Votre très- obéissant et tout dévoué serviteur. Mathot, curé-doyen. Gossfdes, 2 Juillet 1879. P. S* Les ecclésiastiques de notre canton la veille de voir leur revenu diminuer et des sacrifices faire, supplient Monseigneur de vouloir bien solliciter pour eux la faveur de recevoir un honoraire pour le binage. Je pense que c'est le vœu de tous les prêtres qui bi nent dans le diocèse de Tournai. Mathot, curé-doyeig Toujours pas de commentaires mais une simple remarque. Qu'on ne dise plus que les prêtres ne font rien. Il est prouve maintenant que, pendant qu'ils débinent les libéraux, ils binent leurs honoraires. Après çHa. beaucoup trouveront peut-être que la compensation n'est pas suffisante. Mardi matin a eu lieu au cimetière de Lom- bartzyde, l'enterrement civil de M. Charles Lefc- vere, médecin Nieuport, y décédé l'âge de 47 ans. Dans l'imposant cortège de personnes qui ac compagnaient le convoi fûnèbre, on remarquait la présence d'un grand nombre de campagnards, ain si que de quelques notabilités du parti clérical. Au cim 'tière deux discours furent proaoncés le premier au nom de M. le docteur Vau Cuyck, bourgmestre Nieuport, empêché d'assister eu personne la cérémonie, el le second par M. Arents, ancien directeur de l'école moyenne de Nieuport. actuellement Anvers. Ces deux discours qui furent l'éloge du défunt tant sous le rapport du dévouement et de l'intégri té qui le caractérisèrent dans l'exercice de sa pro fession. que pour la fermeté avec laquelle il resta jusqu'au dernier moment fidèle aux convic tions de toute sa vie. firent une profonde impres sion sur la foule recueillie et émue qui encombrait le cimetière. Parmi les pétitions adressées la Chambre, il en est une des habitants de Saiut-Nicolas, qui prient celte assemblée de décréter le chant De Vlaamsche Leeuw comme air national pour la partie flamande de la Belgique. La séparation musicale de la Belgique, la Brar bançonne, destituée par la moitié du pays, après cinquante années de service, c'est charmant Une nouvelle donnée comme certaine par le correspondant bruxellois de l'Organe de Mons Le gouvernement de la République française se plaint vivement de l'envoyé belge Paris, M. Beyens, et fait en ce moment des démarches pour obtenir son rappel. Il parait que ce diplomate, qui est un parfait clérical, se mêle de contrecarrer le cabinet Ferry dans s.i politique religieuse pour autant qu'il ne peut et dans la sphère de son influence, cela va sans dire, d Le même correspondant assure qu'il est question (l) Ce bien joli n'est pas mal non plus. de la retraite pour cause de maladie de M. Vanderslraeteu-Poutboz, grand maréchal du Pa lais.* Userait remplacé par M. de Beauforl. gou verneur de la province de Namur: ce qui permet trait, cela soit dit en passant, la nominal ion d'un gouverneur libérai dans cette province. Listes précédentes, 29,052-12 Romance gezongen door Tom bij Julie, 1-02 29,053-14 Dépenses j usqu'à ce jour, 2 5,8 71 - 00 En caisNi> 3,182-14 Société des Chœur»*. Mercredi dernier, a eu lieu, devant une salle comble, la première soirée musi cale de la saison. L'interprétation des quatre morceaux symphoniques, si diflérents d'allure, n'a rien laissé désirer. A cela rien d'étonnant avec des virtuoses de goût et de talent et un chef comme M. Beyer,on n'exécute que de la bon ne musique, et on l'exécute bien. M. Swekels, dans ses couplets de VAmitié, a fait ap plaudir une voix qui ne manque ni d'étendue ni de charme. L'instrument est bon, mais pourquoi le laisser si longtemps dans son étui Le succès de M. Vandenbossche, baryton, lauréat du Conservatoire de Gand, n'a pas été un seul instant dou teux. Ce jeune artiste possède un organe flexible, sonore et d'une grande justesse; le timbre a de l'éclat et de la force sans pour cela manquer de rondeur. Le public a bissé les Stances la Charitédites avec beaucoup d'ampleur et d'expression. Dekemper, du latin Kemperius, oiseau gros bec, le plus joyeux, le plus drolatique, le plus recréatif de tous les volatiles. Il est impossible de rencontrer un être plus intelligent et plus franchement comique. Quelle que soit la chansonnette sur laquelle il perche, vous pouvez vous attendre des plaisanteries excellem ment dites, admirablement mimées. Les monologues criblés de calembourgs horripilants, de jeux de mots échevelés, de coq-à-l'àne insensés, Dekemper les débite avec un sérieux imperturbable, un aplomb renversant. Inutile d'ajouter que Mercredi encore, chacune de ses apparitions a été saluée de rires homériques et de ton nerres de bravos. Nos félicitations et nos remerciments M. Baratto, qui s'est parfaitement acquitté du rôle difficile et ingi at d'accompagnateur. A quand la seconde soirée E. La Ste-Cécile a été célébrée, comme de coutume, par les Musiciens du Corps des Pompiers de notre ville, avec la plus cordiale fraternité et le plus vif entrain. Un dîner de 55 couverts réunissait Lundi dernier, 1 heure, dans leur local, les Membres de cette Musique d'élite et MM. les Officiers. L'honorable commandant, M. Valcke, présidait le banquet, servi avec un soin tout spécial par M. Fâche. A l'arrivée de M. Wittebroodt, chef de musique, M. Swekels se faisant l'interprète de tous les musiciens, lui offrit en leur nom un superbe bouquet et lui exprima en quelques paroles chaleureuses la vive sympathie qu'inspire tous le vaillant et digne chef. Sensiblement touché de ces témoignages d'estime et d'amitié, M. Wit tebroodt remercia cordialement, en renouvelant l'assu rance de son dévouement le plus complet pour tout ce qui peut concourir au développement et la prospérité de la Musique des Pompiers. Plusieurs toasts furent portés au dessert. La santé du Roi et de la Famille Royale proposée par le Com mandant, fut accueillie par une triple salve d'applaudis sements. A son tour le Lieutenant Brunfaut but la santé du Commandant il fit l'éloge des qualités qui le distinguent, c'est son impartialité, dit-il, sa bien veillance, son énergie, que sont dus la bonne entente et l'ordre parfait qui régnent dans le Corps des Pom piers. De vives acclamations saluèrent ce nouveau toast auquel un autre succéda bientôt porté par le Commandant M. Wittebroodt dont le zèle infatigable, le talent aussi remarquable que modeste sont appréciés au plus haut point et qui l'on doit la réputation que s'est acquise le corps de musique. Des applaudisse ments, des cris de vive le chef! ratifièrent les paroles chaleureuses de M. Valcke. Pour terminer la santé des organisateurs de la fête MM. Swekels et Ducorney, fut portée par le Sous-Lieu tenant Vergracht puis un petit concert improvisé, dans lequel se firent entendre plusieurs des joyeux convives, termina agréablement cette charmante fête. Il y a un an, M. Arnaud Masure, de cette ville, ancien élève du Collège Communal, était proclamé premier l'examen de surnuméraire dans l'adminis tration des Contributions. Aujourd'hui nous apprenons avec plaisir, que ce jeune homme vient de subir son dernier examen d'une manière brillante il est classé le second et a obtenue 85,5 points sur 100. du 19 au 26 Nov. 1880. NAISSANCES: Sexe masculin, 6; id. féminin, 6; Total 12. Mariages. Opsommer, Alphons.sans profess on, et Tliieu»-, Oclavie sans profession. 1 Décès. Delmotte, Silvie, lailleuse, 20 ans, célibataire, rue des Tuiles.Struelens, soldat au 4 rég* d'artillerie. 21 ans célibataire, rur des Bouchers. Gelein, Rosalie, sans pro fession, 75 ans, veuve de Jean Van Ee, rue du vi.ux marché au Bois. Leroy, Cathérine, sans profession, 87 ans, veuve de François Launoy, rue de Lille. Enfauls au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 0; idem féminin 3; Total 3. Toute personne économe exigeia de ses fournisseurs, lorsqu'elle paie au comptant, le remboursement de ses dépen ses par les coupons commerciaux. La Feuille de Tournaiannoneeque «jeudi prochain, l'issue de l'office canonial, vers 10 heures du matin, aura lieu l'installation solennelle de SaGrandeurMg. Du Rousseaux, qui prendra possession de la cathédrale en qualité d'évêque de Tournai. Catastrophe maritime. Une dépêche de Livourne du 24 annonce qu'un steamer italien a coulé le steamer française Oncle Joseph, près de Spezzia; on assure qua 250 personnes ont péri. Une enquête est ouverte. L'Economie Financière paraissant le Dimancheavec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Il résulte du rapport de M. Laguesse, ingénieur en chef des mines du Hainaut, qu'on a constaté, pendant l'année 1879, 140 accident ayant entraîné la mort de 258 ouvriers et occasionné des blessures 56 autres. En 1878, le nombre d'accidents avait été de 149, celui des tués et blessés, respec tivement de 150 el 29. C'est, pour l'année 1879, une diminution de 9 accidents, mais, par coutre, une augmentation de 108 tués et de 27 blessés. Ce déplorable résultat est dû au coup de grisou survenu le 17 avril 1879 au puits n° 2 du charbonnage de l'Agrappe, et par suite duquel 121 ouvriers ont perdu la vie et 1 1 autres ont été grièvement blessés. C'est, pour la dernière période décennale, la plus forte proportion qu'on ait eu enregistre. Tous les nouveaux abonnés du PETIT RENTIER rece vront le journal jusqu'au 51 décembre 1881 pour un franc. (Voir aux annonces.) Le scandale de Bordeaux prend des proportions de plus en plus graves: ou assure qu'un certain nombre de cléricaux de la ville sont compromis et que l'instruction ne tardera pas révéler leur complicité. Des noms propres sont murmurés, noms bien connu dans les cercles catholiques. Tous les personnages de celte affaire appartiennent au cléricalisme le plus ardent Les cléricaux de Bordeaux sont consternés, il redoutent de nouveau scandales. M. le ministre d'Espagne h Bruxelles vient de faire con naître M. le ministre des affaires étrangères qu'une exposi tion des beaux-arts, laquelle les artistes étrangers sont autorisés prendre part, s'ouvrira Madrid au mois d'avril de l'an prochain. Les œuvres doivent être expédiées de façon parvenir destination du 1" au 10 avril. Il résulte d'une communication officielle adressée au gouvernement, qu'une exposition nationale de l'induslie, des

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2