C'est incroyable. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. orgie, commis un attentat sur une pauvre petite fillt; de 15 ans et demi Il a été transféré lundi de la prison de lloubaix celle de Lille. L'affaire toit un bruit énorme dans tout le Nord; les cléricaux sont dans la consterna tion. Le scandale de Koubaix faisant suilt au scandale de Bordeaux! Ils vont bien les défenseurs des congrégations! Nous lisons dans la Chronique Ce n'est un mystère pour persoune que les Français sont, en géuéral, fort ignorauts de ce qui se passe eu dehors de leurs frontières; ce qui ce les empêche pas, du reste, de parler et d'ecrire au sujet des autres pays avec beaucoup d'aplomb. De là, comme vous le savez, énormément de pataquès et infiniment de bévues notamment quand nos voisins du Midi s'occupent de lu Belgi que, qu'ils devraient cependant connaître quelque peu, en qualité de pays ami et contigu. Eh bien, nou chaque fois, qu'on imprime en France une ou plusieurs pages concernant la Bel gique, vous pouvez être sur d'y rencontrer des choses renversantes. Voici, comme preuve, deux nouveaux exemples absolument lyriques. Un livre vient de paraître (il y a quelques mois seulement), un livre de science militaire, destiné l'instruction des officiers français. L'auteur, qui n'est autre que M. Hue, capitaine d'élat-major et professeur l'école militaire de Saiut-Cyr, mentionne parmi les places fortes de notre pays celle de Charleroi, qui quoiqu'assez médiocre, est encore défendable» la citadelle de Gand qu'on tient de restaurer (le génie belge l'a démolie en 1876); la petite place forte d'Y près et la citadelle de Tournai C'est vraiment joli, étant donné surtout que c'est uo professeur de l'école de Sainl-Cyr qui ra conte des choses semblables. Nous ajouterons, pour ceux que la chose inté resse. que le livre est intitulé: Aperçu sur la géographie militaire de l'Eu rope. Voici qui est encore plus' fort. Le major de Sarrepont, dans un ouvrage sur les torpilles, écrit bravement ce qui suit Le génie belge a fait deux expériences An- vers l'une dans le fleuve appelé l'Escaut, et l'autre dans la rivière appelée de Schelde Après celle-la. je crois qu'on peut tirer l'échelle. Et dire qu'en France, depuis la dernière guerre, on a réformé avec un soin jaloux l'enseignement de la géographie notamment de la géographie militaire. Zuze un peu si on ne l'avait pas réformé!!!!! Je crois décidément que les Allemands peuvent être tranquilles: ce n'est pas encore suivie terrain géographique qu'ils ont redouter la revauche. Léopold P. Une réuuiou des inspecteurs-généraux de l'ar mée aura lieu le 10 de ce mois. Parmi les objets qui seront discutés celte réunion Ggure, notam ment un projet relatif l'amérioration des cadres subalternes de l'iufanlerit. Nous lisons dans l'Echo de lEscaut: Nous apprenons que M. Julien Simar, chef de musique du 8e régiment de ligne, vient d'étro nommé directeur du Conservatoire de Charleroi. Nous félicitons vivement cet artiste, qui nous a fait passer plus d'uue soirée agréable et que notre po pulation ne verra pas partir sans regret. Le Journal de Bruxelles a une singulière fa çon de défendre ses patrons. Il soutient a peu près comme la corde soutient le pendu. Selon lui, le discours de M. Frère peut se résu mer en ces quelques mots J'ai mis le nonce de hors parce que j'ai été mis dedans. Pour la feuille de l'impasse de la Violette, c'est là le jeu de mots ou plutôt le mot de la situation. Dans l'Auberge des AdretsKobert Macaire se vaute, lui aussi, d'avoir mis dedans la gendar merie. i II) Le clergé abuse de la chaire eu Frauce comme chez nous pour faire de la politique et débiter con tre le gouvernement choisi par le pays les injures choisies du répertoire pieux, lequel est riche, comme on sait. iMais, en France, l'autorité est moins bonne fille qu'eu Belgique et elle demande la justice de la défendre contre ses insulteurs. Tout récemment, Lyon, un curé avait dit dans un sermon que la France a un gouvernement d'occasion composé de «crochcleurs de serrures et autres aménités du même goût. Cela lui a valu 5 mois de prison. Voici quelques extraits du jugement qui sont curieux lire en Belgique où les discours politi ques débités eu chaire sont si fréquents et si vio lents. Considérant, dit le jugement, que ce discours a été prononcé d'un ton véhément et dans le but évident de critiquer les actes du gouvernement de la République devant un pèlerinage lyonnais; Qu'en expulsant les jésuites, le gouvernement s'est borné appliquer les lois existantes des religieux re belles Que dès lors les mots: gouvernement d'occasionet ceux composé de crocheteurs de serrures, pronon cés dans les circonstances sus-indiquées, revêtent un caractère absolument délictueux, puisqu'ils sont adres sés dans l'espèce aux membres du gouvernement de la République agissant pour l'exécution des lois; Qu'en aucuncas, il n'appartient un ministre du culte de critiquer en chaire les actes du gouverne ment Que Vanel a, par conséquent, commis le délit prévu et puni par l'article 201 du Code pénal (268 Code pénal belge). Par ces motifs, etc. Société de la Concorde, (intra-muros). Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 9 Décembre 1880, 71/2 heures du soir, par la musique du 1' rég' de Ligne, sous la direction de M. Ch. Simar. 1. Le diable sur terre, marche par Suppé. 2. Zampa, ouverture (arr. Ch. Simar père), Hérold. 3. Adagio de la sonate pathétique, Beethoven. 4. Une fête de bienfaisance, polka, P. Delahaut. 5. La Traviata, fantaisie, arr. Lemaire. 6. Souvenir de Baden, valse, Bousquet. VILLE D'VPRES. CONSEIL CO.HMC.XiAL. Séance publique du 11 Décembre 1880, o S heures du soir. ordre du jour 1. Communication de pièces. 2. Vente d'arbres appartenant aux Hospices. 3. Approbation-projet d'acte notarié pour l'échan ge de terrains avec les Hospices. 4. Approbation-procès-verbaux et projets d'actes pour locations, conventions et vente d'arbres. 5. Compte 1879 et budget 1881 du Bureau de Bienfaisance. 6. Partage de la fondation Dé Meisser, Salmon et c'*. Société de Gardes Civiques d'If près. 6* tir de la période d'hiver. 5 Décembre 1880. Haut total. 1.Ligy, A., 20 20 25 20 20 105 2. Maillaert, G., 20 20 15 25 15 95 Bas total. l.Ligy,F., 10 5 5 1 1 22 Mutations et destinations. Par disposition!; mi nistérielle! du département de la guerre, les officiers dont les noms suivent ont été désignes: Le médeciu du régiment De Broen, pour être attaché au 1 de ligne. Le capitaine commandant Huyghe, pour passer du 2 au 4 lanciers; E. Coucke, pour le 2 lanciers, et F. C. Huyghe, du 2 lanciers, pour passer au 4 id. Une légère hausse s'est produite sur le prix des besliaux au marché tenu Liège on y comptait 13 bœufs, 2 tau reaux, 45 vaches et 14 génisses exposés en vente. 8 bœufs, les 2 taureaux, 25 vaches et 6 génisses ont trou vé acquéreurs. Le prix moyeu par kil. sur pied a été fixé ainsi qu'il suit: Bœufs, 0,80 1,04; taureaux 0,68 0,90; vaches, 0,68 5 0,90; génisses, 0,68 0,90; v.aux, 0,90 1,50; moutons, 0,85à 0,95; porcs, 1,15 1,25 et chevaux, 0,45 0,55. Il est probable que la Belgique arrivera aux chiffre de 5,600,000 habitants, dont les trois provinces libérales du Brabant,Hainaut et Liège fourniront l'accroisemenl principal; on s'attend nne diminution dans la Flandre occidentale et dans le Litnbourg. La conséquence de l'accroisemenl dans le chiffre de la po pulation sera l'accroissement correspondant dans la Législa ture, dont les provinces libérales donneront la presque totali té. Si la population atteint 5,600,000 âmes, la représentation constitutionnelle sera de 140 représentants et 70 sénateurs. C'est 8 représents et 4 sénateurs en plus que la représentation actuelle. Cela portera la majorité libérale dans la Chambre 20 ou 22 et dans le Sénat 10 ou 12. (Meuse). Tous les nouveaux abonnés du PETIT RENTIER rece vront le journal jusqu'au 31 décembre 1881 pour un franc. (Voir aux annonces.) On a beaucoup écrit sur la fidélité des chiens. Voici un nouvel exemple du dévouement que ces animaux ressentent pour leurs maîtres. La semaine dernière, vers la tombée de la nuit, un jeune campagnard fit, entre Schendclbeke et Ophasself, la désagaéable rencontre de trois gaillards noircis qui se mirent en mesure de le dévaliser. Par bonheur pour lui, il était armé d'un solide bâton noueux et accompagné de son chien. Celui-ci défendit son maître avec une puissante énergie et larda les malfaiteurs de morsures dont les traces ne disparaî tront pas de si tôt et qui seront probablement pour la justice des indices accusateurs. Le théâtre du combat était complète ment labouré et, et là, on apercevait de larges flaques de sang. Une autre attaque nocturne a été perpétrée la même semaine entre Ninove et Ophasselt. L'Economie Financière paraissant leDimancheavec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Le lr de ce mois, vers 6 1/4 h. du soir, deux inconnus se sont introduits chez le nommé Constant Debel, Meulebeke, sous prétexte d'y allumer leur pipe. Voyant que l'épouse Debel se trouvait seule, ils l'ont forcée en la saisisssant l'aide de violence et de menaces de mort de leur remettre tout son argent. Dimanche dernier a eu lieu au Café de Vienne, Ostende, la réunion préparatoire pour la fondation Ostende d'une section du Willems-Fonds l'assemblée, présidée par H. Van Neste, était très nombreuse. Les individus arrêtés dans le déparlement de la Seine pour complicité dans le vol de la Courneuve on fait des aveux complets. On attend l'extradition de ceux qui ont été arrêtés en Bel gique pour terminer l'instruction. La maîtresse de Nicol a, d'après les renseignements que l'on a r< cueillis sur cette affaire, été sinou employée du gé néral Schramm, du moins une des personnes qui la maison de la Courneuve était familière. On lit dans le Petit Lyonnais Mercredi 24 Novembre, quatre heures et demie du soir, le sieur G..., abbé du collège de Cresl, était surpris en état de flirtation très intimr, au bots dit de Sénelé, en compagnie d'une de nos charmantes mondaines, M"* X... Une triple salve d'artillerie, offerte galamment par M. L. L..., nemrod renommé de nos contrées, mit fin aux roucoulements dudit abbé G..., le même quis'écriait, le jour de l'expulsion de nos trop célèbres révérends pères Je mangerais pour ma part 4,000 républicains. La populaiion crestoise trouve, juste raison, que l'abbé G... change bien vite de gibier. u La police informe.

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2