Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Au moment de mettre sous presse une bon ne nouvelle nous arrive de Malines: le candi dat libéral l'emporte avec 50 voix de majorité. 2. Enlever les légumes, meules de foin, etc., en élat de décomposition dans les champs ravagés par l'inondation, les brûler en tas de paille, ou. si pas. les réunir dans des fosses et les recouvrir ensuite d'une couche de terre. 3. Les administrations communales des villes et des villages feront enlever, dans le plus bref délai possible, le limon laissé par les eaux dans les rues et prendront des mesures pour que la voie soit nettoyée fond. 4. En ce qui concerne l'assainissement des habitations, la commission rappelle les instructions adressées par la commission médicale la ville de Liège le 22 mars 4 876. 3. Il conviendrait, en outre, d'interdire mo mentanément les habitations qui ont été envahies par les eaux et dont l'état d'humidité serait de nature compromettre la santé des occupants. Les propriétaires devront être contraints d'as- sainirleurs maisons par unchaulTragecombiné d'une ventilation énergique. Il va de soi que les administrations communa les devraient prendre des mesures pour donner un abri provisoire aux familles des classes nécessiteu ses qui seraient obligées d'abandonner leurs loge ments pour le motif qui vient d'être indiqué. 6. Dans leslocalitésdépourvues de d is tri bu lions d'eau, oo ne fera usage de l'eau de puits, qui aurait pu être corrompue par l'infiltration des eaux d'inon- dration au travers du sous-sol, qu'après l'avoir filtrée. A défaut d'autre, on compose un philtre au moyen d'un pot fleurs que l'on remplit de charbon de bois pilé, sur lequel on place un second pot fleurs que l'on remplit de sable ou de gravier lin préablcment bien lavé. Dans une autre partie de la circulaire, M. le gouverneur dit qu'indépendamment des nécessités présentes, il faut aussi s'occuper de l'avenir pour prévenir le retour de résultats aussi désastreux ou tout au moins pour assurer des moyens de sauve tage. Le tirage au sort pour la levée de 1881 aura lieu, dans notre province, aux dates suivantes: Arrondissement de Bruges Bruges, 3 février Oedelem, 27 janvier; Damme, 28; Sl-Pierre-sur- la-Digue, 24; Lophem. 28; Thouroul, 23. Arrondissement de Courtrai Conrtrai, 25 jan vier Gulleghem, 26 Menin, 27 Lauwe, 28 Mouscron. 29; Doltignies, 51 Sl-Dcnis, lr fé vrier Avelghem, 2; Anseghem, 3 Waereghem, 4; Harlcbeke, 5; Hulste, 7. Arrondissement de Dixmude Dixmude, 31 jan vier; Handzaeme, 25; Wouinen, 29; Loo, 27. Arrondissement de Furnes: Furnes, 26 janvier; Alveringhem, 28; Nieuport. 24. Arrondissement d'Ostende Ostende, 2 février: Ghislelles. lr; Breedene, 31 janvier. Arrondissement de Boulers Boulers, 29 janvier; Rumbeke. 24 Ardoye, 25 Ingelmunster, 26 Iseghrm, 27 Lichtervelde, 28 Hooghlede, 31 Ledeghem, lr février. Arrondissement de Thielt Thielt. 4 février Thielt. 7; Pitthem, 3; Meulebeke, 5; Denterghem, 8; Wacken. 9. Arrondissement d'Yprès Ypres, 26 janvier; Poperinghe. 31 Proven. 51 Elverdinghe, 1' fé vrier; Langhemarck. 25 janvier; Gheluvelt. 27 Neuve-Eglise, 3 février VVarnèton, 24 janvier Wervicq, 27. Effectifs des armées de France et d'Allemagne pour l'année 1881 En France, l'effectif est de 498,497 hommes. Snr ce nombre, les troupes d'Algérie contiennent 52.750 hommes. En déduisant de l'cffctif total une quantité moyenne de 39.000 hommes, représen tant les congés, permissions, séjours aux hôpitaux, emplois vacants, il reste en fait un minimum de 439,370 hommes présents sous les drapeaux, dont 2S3.563 hommes d'infanterie, 68,758 de cavalerie, 68.762 d'artillerie, 11.005 du génie, 11,630 du trajn des équipages. 18.024 des troupes d'admi nistration et 26.459 do la gendarmerie. Sur ce total, on compte 26,968 officiers et assimilés, 121.914 sous-officiers et assimilés 549,615 capo raux, brigadiers, soldats et assimilés. En Allemagne, l'armée comprend pour 1881. 18,128 officiers, 427,274 hommes, 81.629 che vaux; elle compte donc 109 officiers, 25.615 hom mes, 1,756 chevaux de plus que par le passé. L'augmentation comprend pour la Prusse 8 régi ments d'infanterie et 1 bataillon pour la Saxe 2 régiments d'infanterie; pour la Bavière 1 régiment d'infanterie, en tout 556 officiers, 19.928 hommes. Pour l'artillerie, l'augmentation totale est de 215 officiers et de 5,262 borçimes desservant 52 nouvel les batteries. C'est donc, pour les deux pays, un million de soldats peu près. Èl cela s'appelle le pied de paix raarg-gg tï Société de la Concorde, (intra-muros). Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 13 Janvier 1881, 71/2 heures du soir, par la musique du 4e Lanciers, sous la direction de M. Coutelier. 1. La fille du Tambour-Major, marche mi litaire, arr. Coutelier. 2. Le Retour au Foyer,ouverture, par Steenebruggen. 3. Le Beau Danube bleu, valse, arr. par Walhain. 4. Een Trompeter Stuckehen, polka, par Cail. Faust. 5. Les Cloches de Corneville, fantaisie, arr. Coutelier. 6. Gavotte, Stéphanie, par A. Czibulka. Terrible accident Etlerbeek. Un affreux acci dent est arrivé dimanche après-midi l'étang d'Elterbeek. La glace ayant plus de huit centimètres d'épaisseur, on avait donné la permission de patiner. Mais vers deux heures, l'agent de police de service ayant remarqué que la glace se fendait par places, voulut faire éva cuer l'étang par les pantineurs. La foule ne tict pas compte de ses observations et l'on continua de plus belle glisser et patiner. 11 gelait, et l'on ne comprenait pas qu'il put y avoir du danger. Le danger était pourtant bien réel on ne sait pour quelle cause, l'eau de l'étang avait baissé et la glace sur les bords ne rrposail plus sur ce matelas liquide qui fait en grande partie sa résistance. La glace ne s'était affaissée avec l'eau qu'assez loin des bords, et elle formait une vaste surface courbe. Ou comprend le péril qui résultait de ce poste faux prés du rivage. L'événement eu prouva bientôt la gravité. A quatre heures moins uu quart, une clameur immense retentit dans la foule. La glace venait de se rompre et six personnes étaient tom bées l'eau. Patineurs et promeneurs se précipitèrent vers le rivage sans réfléchir d'une catastrophe plus terrible encore pouvait résul ter de ce mouvement d oue foule. Heureusement cette impru dence n'eut pas de suite et l'ou n'eût pas de nouvel accident déplorer. Ou organisa le sauvetage et l'on réussit repêcher deux jeunes gens avant même qu'ils eussent perdu connaissance. L'un deux est le fils d'un- marchand de volailles de la chaus sée d'Haecht, M. Cayroo. Tous les efforts tentés pour sauver les quatre autres noyés furent infructueux; ils avaient disparu sous la glace. On lança dans l'eau des crochets attachés de longues cor des, et l'on retira après peu de temps trois cadavres, ceux de deux jeunesgens et d'un homme d'un certain âge,aux cheveux grissounants. Ce dernier, au moment de l'accident, s'était couché sur la glace au bord du trou qui venait de se former, et avait tendu la main l'un des noyés. Hélas, la glace s'était rompue sous son poids et il avait disparu sous les eaux, taudis qu'on repéchait telui qu'il voulait sauver. Cette malheureuse victime de son dévou meut se nommait Wéry ou Werot. Oo eût toutes les peines du monde retrouver le quatriè me cadavre. Bientôt le jour tomba, on alluma des torches et les re cherches se poursuivirent pendant des heures. Une fouie im mense s'élait massée sur les bords,et l'on entendait les cris de désespoir d'un jeune homme, le frère de la victime. Rien de lugubre comme ce tableau, que les falots des travailleurs éclairaient de lueurs douteuses. H. Suriemont, le frère de la malheureuse jeune fille qui avait trouvé la mort dans ces eaux glacées voulails'y précipi ter sou tour. Enfin, vers huit heures du soir, la sonde rencontra une résistance et l'on ramena sur le rivage le corps d'une adora ble jeune fille de dix-huit ans. Son visage n'exprime aucune douleur elle semblait dormir. Il y eut alors dans la foule comme un mouvement de fo lie, et peu s'en fallut que plusieurs des spectateurs ne tom bassent l'eau on se jetait les uns sur les autres, et le frère de la morte, affolé par la douleur, donoait de grands coups de poing ceux qui se trouvaient près de lui. On dût l'emme ner de force. Enfin ou enleva les cadavres. Toute la soirée la foule a stationné auprès du théâtre de ce lamentable drame. Au lac du bois de la Cambre, uu accident s'est également produit, mais sans importance. La glace s'est rompue sttus le poids d'un traineau où se trouvait une dame. C'était sur le bord du lac, et l'eau était peu profonde. La dame a été repêchée par deux agents de police et en a été quitte pour un bain glacé. Tous les nouveaux abonnés du PETIT RENTIER rece vront le journal jusqu'au 51 décembre 1881 pour un franc) (Voir aux annonces). Un terrible accident est arrivé sur la ligne de l'Est, en France. Deux trains se sont rencontrés Mézy. Il y a 15 persouues tuées ou blessées. Une série de malheurs annoncée par une dépêche de New-York, en date du 7 Treize personnes ont péri dans l'incendie d'une ferme du comté de Stranfort, New-Hampshire. Douze personnes ont été tués par l'rxplosiou d'un laminoir Allen town, dans la Pensylvanie. Quatre personnes ont été tuées par l'explosion d'une fon derie Niwark (New-Jersey). Enfin, New-York, quatie personnes ont péri dans l'ex plosion d'une brasserie. L'Economie Financière paraissant le Dimancheavec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Le voyage que va faire Vienne un détachement de la garde-civique cheval n'est pas un pur voyage d'agrément. Ces messieurs vont servir de gardes d'honneur la princesse Stéphanie. Les gardes d'honneur sont d'étiquette obligatoire en ce genre de voyages. On se souvient que lorsque la duchesse de Brabaut fut amenée ici, elle avait avec elle des trabansdont l'uniforme rouge fit fureur. Ces trabans autrichiens ont le grade d'officiers. Il fallut alors, pour leur donner eu Belgique un pendant, charger les sous-lieutenants de l'école d'application de faire, du côté de la Belgique, le service d'honneur. Ou ne pouvait, en cette circonstance-ci, avoir recours au même système et interrompre, pour faire faire aux èlèves un voyage Vienne, les études de l'école d'application. C'est alors qu'on a songé la garde civique. Bleu que les membies du corp& de la cavalerie ue soient que de simples chasseurs dans la hiérarchie militaire, leur qualité de volontaires et la position personnelle que chacun d'eux occupe dans le monde Bruxellois suffiront compenser, vis vis des trabans de la Cour d'Aurtiche, ce qui leur manque de grade. Ils ont un uniforme coquet, un maintien élégant. Ils font le voyage leurs frais et soigneront l'astiquage. Us tiendront parfaitement leur rang dans les cérémonies nuptiales de Vienne. Le Gouvernement de la République française s'est fait inscrire pour mille francs sur les listes de souscription ou vertes en faveur des inondés liégeois. Oo attend la souscription de l'empereur d'Allemagne. On attend également celles de l'empereurd'Autriche et celle du roi d'Espagne. On écrit de Flessingue, 5 janvier, que le 4, vers 10 heures, on y a observé un curieux phénomène météorologi que. Une colonne de feu s'élevait dans le Nord, formant dans la partie supérieure un cercle d'un mètre environ de diamètre au centre, ce cercle répandait une assez vive clarté qui devint plus confuse mesure qu'on approchait du bord. A l'horizon et dans le contour, on vit distinctement des rayons de feu se mouvoir de haut eu bas, qui, d'abord très intenses, perdaient

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2