6 FRANCS PAR AN. S; S; Î3V&®?s,r"'w c- u"d'rs - ■iTeSsSE S Basile qoia! N<> 630. Dimanche, 41« année. 17 Janvier 1881. r JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. paraissant le jeudi et le dimanche. VIRES ACQUIRIT EUNDO. Les annonces de la Belgique el de l'Etranger sont reçues par YAuence lia™,* fP.ihimii^ «on Four la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Afiemagne l'WtroHnnîaux-Herbes. Bruxelles et chez ses correspondants Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig. Stuttgard Vienne et Zurieh hoZ Ru',0,f Mosse (Annoncen-Expedilion) bulletin politique. Les négociations, Athènes, poursuivent leur cours, mais l'espoir d'une solution rapide n'ac quiert pas de consistance. Les journaux favorables l'Iie lemstne parlent avec emphase de la réorga nisation de l'armée du roi Georges et semblent ou blier qu'en cas de besoin la Porte pourrait lui opposer des forces bien supérieures. Voici, d'après une dépêche d'Athènes adressée au Timesles bases de la réorganisation l'infanterie se composera de 57.825 hommes; la cavalerie de 2 956 avec 2.487 chevaux l'artil lerie de 6.9.15 hommes l'état-major de 4.634 les servie s généraux dé 204. les services médicaux de 2 683 le quartier général de 1,176 fé sérvicè des postes et des télégraphes de 18 l'instruction militaire de 162; la garde nationale de 5.343 les services religieux de 32 total 87.077 hommes. La Porte ne reste pas inactive et envoie Janina (U s renforts considérables que la cession de Dul- cigio au Monténégro a permis de retirer de Sculari. Le mouvement des libéraux contre l'agitation auliséniitiqiie gag c du terrain en Allemagne. La Gazette de VAllemagne du Nord annonce comme certaine, dès l'ouverture du Reichslag, la piésentation d'nn projet de loi établissant une assurance ouvrière générale et obligatoire pour les cas d'accidents ou de responsabilité personnelle. L'Etat prendrait la direction de l'institution nou velle la loi n'imposerait aux ouvriers aucune contribution pour payer leur assurance les frais en seraient supportés, suivant les cireonslances, en partie par les patrons, en partie par les com munes. mais tonlefois dans une mesure qui n'en traînerait pour l'industrie nationale ni l'amoindris sement de ses forces dans la concurrence avec l'étranger, ni l'abaissement de la vente de ses pro' duits l'intérieur. Ce projet serait un premier pas dans la voie d'un soeialisme d'Etal positif et salu taire. Eo France on ne s'occupe pour ainsi dire que des scrutins d>' ballottage qui auront lieu Dimanche el qui présenteront un intérêt si considérable que les Chambres out ajourné leurs réunions, pour permettre aux sénateurs et aux députés de faire valoir leur influence dans les luttes de partis. La discussion de l'adresse en réponscau discours du Trône continue el laf guit la Chambre des communes d'Angleterre. Heureusement le point le plus important du débat va être vidé le vote sur l'amendement de M. Parnell. Les députés irlandais favorables au gouverne ment et qui ont eu une entrevue avec M.Gladstone semblent assez satisfaits des promesses que lé Premier leur a faites. On croit de sérieuses inno vations dans les lois agraires il faudra que le ministère se résigne donner beaucoup, s'il veut échapper une crise dont la gauche avancée serait la cheville ouvrière. Dans l'entretemps, la Ligue agraire continue ameuter les populations rurales et les exploits des paysans surexcités inspirent la plus vive frayeur, non-seulement en Irlande, mais dans la Grande- Bretagne. La troupe est mise au service de la justice. Lorsque Basile est bout et ne sait que répondre, il épilogue sur les mots et se re jette sur une futilité quelconque. Aujourd'hui il fait appel ses vastes connaissances lin guistiques pour nous apprendre que Basile rappelle mot grec Basileus Roi, Premier Président et voilà comme quoi et pourquoi cher lecteur, la Concorde est une société poli tique ou si vous préférez, que votre fille est muette. A vous le choix. Nous pouvions croire raisonnablement après que le Journal d'Ypres nous avait si souvent convié lui répondre qu'il était armé de toutes pièces pour la réplique au lieu de cela, il prend la tangeante, s'accroche des calembredaines, et monte sur son dada pour apprendre ses lecteurs, comme s'ils ne le savaient pas, que M. Carton s'occupe de po litique, d'élections, d'agriculture. Eh! Bon Dieu.... de beaucoup d'autres choses. Eh! bien voyons où est le mal et qui peut l'en empê cher? Et pourquoi surtout vous en préoccupez- vous? Vous le citez dix fois en deux co lonnes. Avouez au moins que ce doit être fastidieu pour vos lecteurs. C'est fuir le débat, car enfin, Basile, après nos articles, vous aviez prouver 1° Que votre polémique ne chôme pas lors que M. Surmont de Volsberghe est au Sénat. 2° Que tels et tels que le Progrès connait aussi bien que vous ont été refusés la Con- cordecau.se de leurs opinions. 3° Que le vénérable frère Latrappe, derniè rement condamné par le Tribunal de Furnes 5 années de prison, pour péchés mignons n'est pas un de vos anciens congréganistes et de vos anciens sacristains, qu'il y a une di zaine d'années nos candidats cléricaux avaient l'honneur de compter parmi leurs patrons 4° Que vous n'êtes pas couru Bruges pour intriguer et faire refuser l'approbation du bail de la Concorde 5° Que c'est par votre propre influence et non par celle des 150 curés et vicaires que nous avons l'avantage de posséder dans l'ar rondissement, que vous êtes victorieux pour les Chambres et la Province; 6° Enfin que vous sauriez obtenir la majorité des voix en villeetc., etc. Eh bien! Basile, l'œuvre donc! car si vous n'avez qu'à nous apprendre que Basile vient de Basileus, ce n'était vraiment pas la peine de nous provoquer la polémique. Et vous voudriez que nous nous donnions la peine de continuer la polémique, pour ne recevoir de vous que de pareilles calambre- daines. Nenni, nenni! Vous vous faites d'ail leurs le rôle trop facile, vos lecteurs ne peuvent pas nous lire et vous nous répondez soi-disant, mais de manière leur laisser ignorer ce que nous avons écrit, de sorte qu'à leurs yeux vous avez toujours raison et nous sommes toujours battus. Et c'est là ce que vous appelez de la polémique. Dieu nous garde d'y perdre notre temps. Du reste, Basile, lorsque vous êtes quia, vous fabriquez ou falsifiez quelque loi pour les besoins de la bonne cause. Ainsi, sans avoir rien démontré depuis nos articles, vous affir mez ex professo et d'une façon digne dun fruit sec en droit qu'il reste établi que la vil- le a posé un acte administratif contraire- ment aux prescriptions formelles de la loi,en louant une de ses propriétés de la main la main et pour un terme extraordinaire. Eh bien ici Basile nous vous tenons encore. Citez cette loi. Quelle est sa date et quel est son texte? En auriez-vous par hasara encore menti Voyons nous vous écoutons. Mais pas de calambredaines, s'il vou plaît. C'est votre loi que nous désirons connaître, car nous sommes toujours heureux de nous instruire. LE PROGRÈS ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. 6-00 I Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixnude, 39. (()em Pour le restant du pays7-00 INSERTIONS: Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne fr. 0-25. CHEMIN DE FER. (P Janvier). HEURES DE DÉPART D'ÏPRES a Poperitiflhr-Hazebrouck. 0-20. 12-07. 6-27. Popi-ringhe. 0-20. 0-07. - 10-00. 12-07. 2-50 5-S5. 6-27. 8-45. 9-50. Courtrai. 5-34. - 0-56. - H-20. - 2-41. - 5-25. Rotilers. 7-50. 12-15. 6-30. Langtirinarck-Ostrnde. 7-21. 12-22. 3-39.6-27. Ypres, le 8 Janvier 1881 i.

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 1