Nouvelles locales. Nouvelles diverses. D EN 1ER DES I1. COL ES. Haut total. Malou. ministre d'Etat, lequel devint eu fait mais pas en droit, personne interposée. Aujouril liui que les relations sont assez tendues entre le eh' f du premier cabinet catholique et I e- piscopat. ce d< rnier fuit des ft'orts poui que M. Malou rende l'é'êque actuel de Bruges les biens du diocèse, mais on assure que le leader de la droite parlementaire répond ceci Un instant, mettons-nous d'accord aupara vant sur la question politique. Entreteiiips. les jesuiles, qui comptent parmi leurs membres le fils de M. Malou, suivent avec in.érét celle importante affaire. (Nouvelles) L'Indépendance formule en ces term s son opinion sur la question de l'inspection des couvents: Quant l'inspection et la surveillance des couvents, on doit s'étonner qu'elles n'aient point été organisées plus tôt. Les moines, ces pmvrvs gens persécutés par le libéralisme, vivent, sans que les libérairx y mettent un terme, en se souciant de la loi civile comme si elle n'existait pas. Les lois relatives l'état civil, aux chang ments d résidences, au recensement, ils les méprc-eiil par faitement. et le code est arrêté devant leurs mu railles. On séquestre les f< inmes, on enlève la liberté aux hommes, on invente des délits et on les punit suivant la fantaisie d'un supérieur d>- cou vent. On se met même en rébellion ouverte contre la loi pour sauver un frère Mainbode et lui p>r- meltre d'aller, sous un autre nom. confesser les jolies pécheresses cl élever les jeunes enfants. El encore tout cela, ce n'est que ce que nous savons. Combien de choses n'ignoroiis-nous pas Si tout cela n'appelle pas la cnllieitude gouver nementale. nous ne savons pas où commence la protection que l'Etal doit au citoyen. LOrgane de Mons annonce que 1rs capucins, jésuites, redeiulori»tes et petits-frères de Mons ont répondu l'appel du conseil de recensement de la garde civ ique et se sont fait inscrire au nombre de 57. Listes précédentes, 29,597-55 Ce n'est pas assez, romance chantée par Mautje, 0-74 Reçu de ma tante et de sa chère Al- phcnsine, 0-40 M"' C. tombée sur le dos en patinant, 0-50 Quelques parties de Rams melées d'é clats de rire, 1-65 39,600-84 Dépenses jusqu'à ce jour, 26,354-57 En caisse 3,3 £6-2 7 4. Demande des Hospices; acquisition d'un bois Zillebeke. 5. Demande des Hospices vente de terrains Ypres et Langhemarck. 6. Fixation du Minerval l'Ecole primaire supérieure. 7. Arrêt provisoire Kôle-in latuuités pour construc tion de trottoirs: rues de l'Etoile, St-Jacques et Jausénius. 8. Rail de la Chàtellén e. 9. Demande de crédit pour l'impression des actes de la ville. 10. Projet de Règlement sur le service de la distribu tion des eaux alimentaires. La Société des Suus-Ofliciers de la Garde Civique et les Sous-Officiers du Corps des Sapeurs Pompiers d'Ypres, n'ont pas voulu demeurer inactifs dans l'élan de charité que provoquent les besoins urgents du mo ment. Ils ont décidé d'organiser un Grand Concert au bénéfice des indigents. Cette soirée sera donnée le Dimanche 43 février pro- cha.n, en la salle de spectacle avec le concours bien veillant de la musique des Pompiers et de plusieurs artistes et amateurs des plus distn gués. Voila une fête qui recevra de la part de nos conci toyens le meilleur accueil, car ils y verront l'occasion de passer une charmante soirée tout en faisant une bon ne œuvre. VIl.LI- ll'VPRF.N. roKMKiL ronniviL, Séance pubh/ue du 29 Janvier 1881, 5 h. du soir. OltDHE nu jour: 1. Communication le pièc s. 2. Compte 1879 et Budget 1881 du Bureau de Bien faisance. 3. Approbation vente d'arbres Dxkebusch. Société de la Concorde, (intra-muros). Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 27 Janvier 1881, 7 112 heures du soir, par la musique du Jr rég1 de ligue, sous la uireciion de Al. Ch. Simar. 1. Marche sur l'opérette la Lille du Tambour-major. 2. Ouverture de l'opéra: Le Roi d Yvetot. Adam. 3. Carmen, transcription de Julien Simar. 4. Le sansonnet, polka pour flûte, Strauss. 5. Les Eburons, grande marche, - Julien imar. 0. Pavane uoUolpbe (1" exécution). czibulka. 7. Valse, de l'opérette la Fuie du Tambour-major, (demandée). TT 1 Tnîl t 1 Société de uarJe, Civique* d'Vpres. 13° tir de la période d'hiver. 25 Janvier 1881. 20 25 20 20 25 I Mallet, D. Ligy, A. Lrclncq, Th. Poot, H. Dumon, A. Grimant, E. Ligy, 1- 1. Podrvyn, A. 2. Tybrrghein, J. 110 25 25 15 25 20 HO 25 15 20 25 25 105 20 2o 2o 20 25 105 20 20 20 25 20 105 20 20 25 25 15 105 25 20 25 2. 15 105 Bas total. 13 2 12 9 2 2 2 1 3 10 ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 14 au 21 Janvier ls81. NAISSANCES: Sexe masculin, 9; ni.féminin, 6; Total 15. Mariages. Dombncht, Htnri, journalier, et Deoutlr, Sabine, droit 1- l.ère. Décès. Vandaelr, Barbe, sans profession, 73 ans, veuve de Roch Vanhaelewyn, Marché-au-bélai hyser, Marie, sans pio- fession, 63 ans, cénbaïaire, rue de a Boule. D'htm, Pros- per, m loyé de bureau, 25 aie, célibataire, rue au Beurre. Dondeyne, Charte,, maçon, 76 ans, époux de Maiie D jae- gher, St.-Nicolas, ext a-muros. Achslogh, Reine, den tellière, 70 ans épouse de Jeau Treve, iu dr Meuin. Boudry, Marie, sans profession, 84 ans, veuve de Frauçois Kackei, lue de la Boule. Eufa ts au-dessous de 7 ans texe masculin 5; ni. féminin I Total 4. Dimanche dernnr, le vicaire de Wotimen, près de Dixmilde, a failli périr d'une façon bien bizarre. Ce prêtre expliquait ru chaire ses ouailjrs teiridées le sorl qui hur élait réservé dans le séjour des damnés, lorsque tout coup la flamme d'une chaudelle se communiqua son surplis et entoura de flammes le ministre de l'Evangile. Un des assistants s'est précipité au secours de la victime d' ce singulier acci dent et a réussi étouffer le feu. Ou écrit de Sauit-Di.miiigue aux journaux de N.-w-Yo>k que le célébré dumpl. ur des lions, Elijah Lengel, de Philadel phie, a élé mis en pièces par uu tigre. Vers onze h>uris du soir, Lriigrl, qui depuis plusieurs années faisait paitir du cirque CuUilii'V, était entré dans la cage des tigres il avait presque terminé ses exeicices et se disposait sortir lorsqu'il Gl uii faux pas un des l gres s'élança aussitôt sur loi en rugissant, le moritit au cou, «t en moins de cinq minutes le déchira de la tétr aux pieds. Le corps du malheureux dompteur n'était p'us qu'une masse de chair et d'os broyés par la hêlr feroce, lorsqu'on vint son secours. Le coque était rempli de sp< clai m»; que ques uns de ces d> ruieig, qui avaient des lévuivers. tuè rent sur le tigre et réussirent le tuer, ce qui pet mil aux gardiens de retirer le coips de Lrngel par dessous ta trappe de la cage. A ce moment l'autre tigre, drvi nu subitrm>nt l'un, ux.se précipita sur celui qui venait d'être tué'a coups de revolver, et le déchira av.c ses dent» rl ses griffes, l.'horreur de celte scène était telle, que la plupart des spectateurs s'enfuirent épouvantés. L'Angh terre vient d'txpél imenter, avec un succès déjà remaïquabie, le système des cartes d'épargne que la Hol lande a adopté par l'article 21 de sa loi sur les Caisses d'épar gne du 13 mai 1880. L'administration anglais, a commencé l'expérience d'abord comme essai dans six comtés au mois de septembre 1880, et puis novembre daus tant le territoire britannique. A la Go de l'année 1880, les Caisses d'égargne avaient ainsi reçu 84,500 caries d'épargne couvertes de 1,014,000 timbres de 1 p-nny raison de douze timbres par crie), il ces 84,500 cartes, leçues comme aillant de shillings dans les Caisses d'épargne, ont donné lien l'ouverture de 58,000 livrtls n niveaux, c'est-a-dirr l'affiliation de 58,000 nouviaux dé putants. Le Gouvernement français a déclaré dernièrement la commission séualoi iale d. s Cosses d'épargné qu'il était réso lu établir en France le service des cartes d'épargne rl créer des timbres d'épargne. L'ouragan de m ige du 18 a causé d'affreux sinistres en Auglel' rre. on écrit d. Gérai Yarmouth S. pt navires uni été j lés sur la côte, on craint la perle de 50 victimes, y coin; ris six hommes de l'equipage du ba teau de sau>eiag le bateau ayant chaviré p ndaul le sauve- lag du S' coud du navire Gltidiiig Star. La garde des côtes a élé occupée pendant une unit et un jour au sauvetage de divers équipages, mais a*ec p. n de succès. La tourmente brisait l< s navires avec Une rapidité ép..ilvantahle.Le temps de mardi a été un des plus affn ux qui aient sévi depuis de lon gues années, a A Londr s, la Tamise charriail d'érnoimrs blocs de glace qui, rn h.urtanl les navires et les ban aux ain-rrés dans e fleuve, en ont coule environ une centaine. La basse Tamis a deboidé sur plusieurs points ;dansquel- qn endroits les eaux ont ^ut-qu'à deux mélres de profon deur. Les dommages et perles sont évalués environ en qualité million, de f.aucs. Plusieurs personnes se sont noyées dans le débordement de la Tamise plusieurs autres sont mortes de froid dans la nuit de lundi mardi. 19 personnes égalées dans un chrmin pendant la tempête de ueige, ont tte trouvées mortes de Doid non loin de Lon dres. Pièsde Paris, Grnnevilliers, deux cultivateur était ni parti mardi le jour pour se rendre aux Halles, où ils avaient dis marchandises en magasiu. Ils se sont pu du dans la tour mente de neige. Ces ma h. ureux ayant marché travers champs, se sont engagés sur lin bassin de dix inèlres carrés rl de deux mèlies de profondeur, situe peu dr distance de la propnélé de M. D..., et que la neige rtcuuvrait. La glace s'est brisée sous I- urs pieds et tous deux ont élé eugiuulis. Les cadavres n'ont été ri tués, que dau» la matinée. L Economie Financière paraissant le Dimancheavec 16 pages. PrilUe granule (voie détails aux annonces). La femme coupée en morceaux. L'instruction du cr.un de i'i>e Ua.be, Ly.ni, continue. Wils n'a plus, dit Lyon Républicainle ion assuré et l'aililude impatiente des d. uv pivmi rs jours, il est timide et ne peut p us signer suu nom, tel.cm ut sa main tremble. Confronté avec plusieurs léniuiu», il a elé reconnu par tous. M. Vi.l iz a aflirmé reeouiiaiir. dansWiis i'huinim au large chapeau qu'il a.ail aperçu cùlé de la vuituir slalion- II nt le 10 janvier, cinq heures ei demie du malin, n face de 1' ndroit où'i'oii a liouvé la cadjvre delà fiinun coupée n m.n c- aux. D -vaut ces l. miiignaj Wi s a paru Irouhlé. Les femmes Mari, et Julie VV.Is oui élé égal uicul inte. ro- gées. Elles avouent au-si être allées l'iir Bai lie. La femme Hoffmann a eu une violente crise de u.rfs dans .c cabinet du jug d'nslriic n.n. Lesdiv i» ogi urs où Wi's a séjourné ont élé entendus, afin dr p rm llrr c> d rnier de justifier de l'.inploi de son temps p. ndaul les dernier, jours de déc- mhre. Wils lait ei duà m Morgu qm ques instants avant son a lesla ion. M. Delaign gi don a Morgu -, qui l'avait suivi sa sortie, a ec i qu'i sortant de la MoiguVVils paraissait exct'ssiv. mm jov ux t fai a I de» gambades sur h bas port. Il était accumpagué de MarieWils et d'un autre individu,

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2