Nouvelles locales.
FETE DE Ctl AR1TE,
Nouvelles diverses.
ment; elles ont été reproduites et popularisées
l'infini par la gravure, l'eau-forte et la litho
graphie.
Mais côté de ces œuvres connues du public,
il y a tout un musée d études et d'essais et qui
fera sensation lorsque les artistes de la jeune
école, si détracteurs de ce talent dédaigneux
de leurs suffrages, pourront l'apprécier.
L'album, tant peint que dessiné que Ver-
boeckhoven laisse après lui, est immense et
merveilleux. Ses études, enlevées d une main
sûre, laissent derrière elles ses tableaux les
plus complets, car elles ont une spontanéité et
une largeur qu'on n'avait pu deviner chez ce
correct et méticuleux exécutant. Bestiaux,
paysage, fleurs, portraits et sculptures, dé
routeront le catalogueur, assignant chaque
artiste son genre. Mais je ne crois pas m'aven-
turer en disant que sa vie intime se trouve
tout entière dans le double musée qu'il mon
trait avec orgueil.
Le seul album de dessins de Verboeckhoven
contient plusieurs milliers de croquis, son
muséed'études remplirait deux grandes salles.
Les vieux Bruxellois savent qu'Eugène Ver
boeckhoven était un patriote ardent et qu'en
1830, il a fait vaillamment le coup de feu aux
portes de la ville.
Ne laissons point sans regrets la dispari
tion d'une personnalité que l'étranger nous
envie. Verboeckhoven représentait son époque,
et par conséquent il représentait aussi son
pays. 11 serait inutile d'ailleurs de faire valoir
ses titres au respect de la génération actuelle,
l'artiste a pris soin d'édifier lui-même son
monument. (Jes carrières-là s'acceptent en
bloc. Y en a-t-il beaucoup de plus vaillantes
et de mieux remplies
Nous le répétons inclinons-nous devant
celui qui n'est plus. Il comptera dans l'art
belge comme l'une des personnalités les plus
exhubérantes et les plus imperturbablement
maitresses d'elles-mêmes dont notre école ait
offert le spectacle.
PILLE D'Y PRES.
AU BÉNÉFICE
par M. le Capitaine uevos, Darcier.
p—-
Ainsi que la presse cléricale l'avait annoncé,
avec beaucoup de bruil, le vicaire Haich s'est
adressé a la Chambre, pour qu'elle autorise des
poursuites contre M. le représentant Lueq. qui
présidait la commission d'enquête Enghien.
11 est croire que cette tentative aura le même
succès que toutes celles que se permet le clergé et
ses adeptes. M. Lueq a agi en celte circonstance
selon le pouvoir discrétionnaire que lui accorde la
loi pour arriver la connaissance de la vérité. On
conçoit que ceux qui voulaient la faire rentrer dans
sou puits et dont on a dévoilé les manœuvres soi' ni
mécontents. Mais de là prétendre faire poursuivre,
jugr et condamner un représentant de la nation,
parce qu'il a pris un témoin en flagraut délit de
mensonge, il y a loiu.
On écrit de Turnboul Y Echo du Parlement,
le 26 janvier
Un événement des plus heureux pour l'opinion
libérale vient de se produire en Campine.
Celte intéressante contrée de notre pays gémit
depuis des siècles sous le poids de la domination
tyranuique du clergé.
Jusqu'ici personne n'avait osé tenter de lutter
contre l'élément clérical qui fait la honte et le mal
heur de notre arrondissement, lorsque, il y a
peine deux semaines, quelques bons et dévoués li
béraux ont pris sur eux de convoquer lès habitants
de Turnboul une réunion publique et d'y propo
ser la création d'une Association libérale et con
stitutionnelle.
Cet appel a été entendu et de nombreuses per
sonnes sont venues s'inscrire comme meuibr. s de
l'Association.
Hier a ni lieu li discussion du règlement, qui
a a o.fié, et l'Associa.ton libérale a éle déclarée
cousutuée.
Déjà elle compte 6» membres parmi lesquels les
personnes les plus influentes de Turnhout.
Le comité a été choisi et voici les noms de ceux
qui le composent MM. Meses, Vueghs, Bicrmans,
Mesmaekers, Yandooren, Vauder Heydeu et
Dierckx. tous iudustriels.
Or, Tumhoui est une des localités les plus in
dustrielles de la Belgique; sa population ti artisans
et d'ouvriers vil exclusivement de l'industrie et
lorsque toutes ces personnes verront que ceux qui
leur piocurent l'aisance soûl libéraux, il est certain
qu'elles comprendront bien vile que le libéralisme
n'est pas ce que les piètres menteurs leur fout ac
croire et le prestige de uolre opinion devieudra ici
considérable.
£»^frgKS>-<M=T-î-—
DENIER DES ÉCOLES.
Listes précédentes, 29,600-84
Collecte faite dans la salle de Théâtre,
par F. T. 1-17
Dépenses jusqu'à ce jour,
En caisse
99,609-01
26,609-22
9,999-79
Société des Chœurs. A la soirée de Mercredi
dernier, MM. Swekels et Cofiyn ont été vivement
applaudis dans différentes romances. Après les couplets
ue la Charité, fort bien dits par M. Colfyn, une quête
faite au profit d'une famille nécessiteuse a rapporté
53 francs. M. D., amateur de nom, mais artiste par
le talent, a chanté d'une façon magistrale, avec un
grand et légitime succès, le Credo d'Hercuianum et
l'air du Trouvère.MM. Beyer, Ligy, A. et E. Gaimant
ont exécuté avec beaucoup d'ensemble et de délicatesse
un Fragment du T quatuor de Mozart. Un délicieux
air facori de Vasseur, vrai petit bijou musical, inter
prété la perfection par M Beyer, a été redemandé
ï'èminent violoniste aux acclamations de la salie entière.
L'orchestre, fidèle ses traditions, s'est montré
excellent. Enfin une sauterie improvisée a joyeuse
ment terminé cette charmante fête. E.
organisée par les Officiers de la garnison,
des inondés de la Fiauure Occidentale,
avec le bienveillant concours de M*11" Balcaen, canta
trice, 1" prix du Conservatoire de Gand, MM. Valcke,
Ligy, A. et E. Gaimaut, Baratto, Capitaine Devos,
Lieutenant B"° de Basse, Sous-Lieut" Greyson etAmiré,
les musiques du Corps des Sapeurs-Pompiers,
du 1" de Ligne et du 4mr Lanciers,
LE MARDI 1" FÉVRIER 1881,
dans la Salle du Tlieâtre,
7 l/2 heures (ouverture des portes 6 3/4 h. précises).
PROGRAMME:
1" Partie.
L Une fête champêtre,ouverture, jouée
par la musique des Pompiers, Labory.
2. Air du capitaine Henriot, chanté par
M. le Lieutenant B"° de Rasse, Gevaert.
3. Quatuor pour piano, violon, alto et
violoncelle, joué par MM. Valcke,
Ligy, A. et E. Gaiinant, Noiss.
4. Granu air de l'ombre, chanté par
M'"* Balcaen, Flotow.
5. Chansonnette par M. le Sous-Lieute
nant Greyson.
6. Le Trouvère, fantaisie avec solos de
tuba, piston, saxophone et trombone,
jouée par la musique du P de Ligne, Verdi.
2— partie.
1. Pot-pourri populaire, arrangé par
H. Coutelier, joué par la musique du
4* Lanciers.
2. Ce que je vois dans mon ve re, c anté
3. Symphonie pour 2 violons, jouée par
MM. A. Gaimantet Ligy, Dancla.
4. Hymne la Chanté, chanté par
M*"* Balcaen, Lieut' Deppe.
5. Chansonnette par M. le Sous-Lieute
nant Greyson,
Le Concert sera suivi d'une partie de danse.
N. B. Vu le grand nombre de souscripteurs, la
Commission se trouve dans l'impossibilité de
laisser retenir des places d'avance.
m tm ■'"•ij'g' *-•■
Legarde-champêlrede Lisstwrg<-, dont on avait annoncé
la disparition, est rentré dans son domicile. C'est le mauvais
temps qui l'a retenu dans une excursion qu'il avait faite.
Dans sa séance de lundi, le conseil communal de Gand a
décidé que les félrs par lesquelles la ville entend célébrer le
50" anniversaire de l'indëpt ndancp nationale, auront litu au
mois de septembre.
Tous les nouveaux abonnés du PETIT RENTIER rece
vront le journal jusqu'au 31 décembre 1881 pour uu franc)
(Voir aux annonces).
Nous apprenons avec regret que M. le baron d'An, than,
sénateur, a fait une chute, hier, Bruxelles, et, eu tombant
sur le trottoir, s'est cassé la clavicule.
Il gèle si fort en Hollande que les habitants de YVijhe
et des enviions passent l'Ysrl avec des chariots attelés de aeux
chevaux et a»ec des charges très lourdis.
A fleiiven, le Rhin est couvert de glace sur toute sa lar
geur.
C Economie Financière paraissant le Dimanche avec
16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).
S'il faut eu croire une nouvelle apportée par Je vapeur
Wanderer, ai rivant de Balize, un jésuite, le Père Gilliett,
aurait été arrêté dans la république de Guab mala et fusillé
par ordre du Président, les lois deGilal»mala prescrivant les
jésuites et autorisant xéculion de tout membre de l'ordre
ariété sur le terrioloire de b république.
Le père Gilliett venait de Balize et retournait au Guatemala,
non en qualité de prêtre, mais pour raison de santé.
Cette affaire a provoqué une grande émotion dans le Hon-
duias.
Depuis quelques temps, les journaux de Belgique insè
rent des annonces qui ont pour but de mettre le public en
garde contre certaines capsules de goudron, fabriquées avec
delà colle forte, substance impure, d'une digestion difficile,
pouvant occasionner, en <ffet,des troubles de l'estomac.
Nous ne savons pas s'il se fabrique de telles capsules, mais
nous pouvons affiimer que les capsules de gotid>on de Guyot
dont le Qacun porte une étiquette avec la signature en trois
Couleurs, sont préparées anc la gélatine fiur et purifiée, la
même qui est employée dans l'art culinaire; pour préparer
ce geiérs transparentes si appréciées de gutirmrls.
Nous rappellerons que les capsulrs de Goudron de
Guyot sont 1rs seules que le Conseil de santé de Saint-Péters
bourg ail autorisées l'importation eu Russie.
Afin d'éviter toute confusion entre les véritables capsules
de goudron de Guyot «i les produits similaires, exiger la
signature Guyot imprimée en liois coulenrs, sur l'étiquette
du flacon.
Une histoire américaine; méfiez-vous.
n Ainsi que chacun le sait, le tigre en miniature, vulgaire
ment appelé matou, possède, entrr aulits, lorsqu'il est frotté
h rebrousse-poil dans l'obscurité, la faculté de s'éhetriser et
dr dégager des éliocellrs comme la meilleure machine élec
trique.
Or, le professeur Heyuard, de la ville de Cincinnati, est
propriétaire de la plus forte batterie électrique du monde,
une batterie de 600 5,000 chevaux de force en outre, il a
un magnifique chat noir qui n'a pas son pareil entre New-
Yoik et Saii-Fraucisco.
Dernièrement, le professeur Meynard prit la résolution,
héroïque pour un savant, d'enlever la poussière qui, depuis uu
grand nombre d'années, s'était amoucelée dans son labora
toire, opération que lui seul pouvait mener h bien. Pour
facilité cet ouvrage, il fallait déplacer la fameuse batterie et
la mettre dans le corudor; par hasard, les extrémités de
deux fi.s conducteurs se trouvaient environ un pied et dimi
l'un de l'autre.
Celui qui a qui'que peu observé les chats, a pu remarquer
qu'ils s'aperçoiv. ut immédiat' nirut du déplacemeul d'uu
objet u cherchent aussitôt h s'enquérir du motif.