Nouvelles locales. N° 036. Dimanche, 41 e ANNÉE. 6 Février 1881 6 FRANCS PAR AN. LE PROGRES JOURNAL irVPilES ET DE L'ARRONDISSEMENT. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACGUIRIT El'KDO. ■z ses correspondants i es annonces de la Belgique cl de l'Etranger seul reçues par hjcnce Huais (l'ublieiléJfSi), Murchë-aux-Hcrbcs1, Bruxelles .-t chez Bour la France l'Ag nce lia vas, 8, Place de la Bourse-, Paris. Pour 1 Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse: chez Rudolf iVlosse (Annoiicen-Expediiiou) Colo"iie. Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich. Hambourg, Leipzig, Siultgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Geo Streelet U° SO^Uorniiill. E G et i>, Serie Street VV G. Londres. Pour la Hollande: chez Nygb et Van Oilinar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghiilc et C°' 38, Park Kow-New-Vork. ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement admini.tralif et judiciaire d 1 près. fr. 6-00 Idem Pour ie restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dix<ai?(te, 59. INSERTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne fr. 0-25. CHEMIN DE EEIV. (5 Février,. HEURES DE DEPART D'YPRES A l'operinghe-Hazebrotick. ti-20. 12-07. 6-27. Popeiiaghe. ti-20. 9-07. 10-00. 12-07. i-.iO 3.55. 6-27. 8-45. 9-50. Courlrai. 5-54. - 9-56. - 11-20. - 2-41. - 5-25. Routers. 7-43. 12-20. 6-50. Langbemaick-Ostmde. 7-21. 12-22. 3-59.6-27. BULLETIN POLITIQUE. L'interpellation de M. Proust la Chambre française sur la politique étrangère du gouverne ment s'est développée de la manière la plus calme aucune complication ne s'est produite et, comme nous l'avions prévu, le débat s'est terminé par un vote de confiance, accordé l'unamité M. Bar thélémy Sainl-Hilaire, dont la situation s'est sin gulièrement raffermie. Le Sénat a tenu une séance fort peu intéressante. M. de Gavardie n'a pas attendu selon son habitude que l'horloge marquât 4 heures 1/4 pour se livrer ses excentricités ordinaires. II a annoncé, après s'être plaiul amèrement des quolibets dont il est constamment l'objet, une interpellation sur la politique générale et inconstitutionnelle.» Puis un autre sénateur, M. Baragnon. a développé sa pro position tendant modifier la composition du tri bunal des conflits.celte institution exécrée descon- grcgalions religieuses. M. Baragnon désire que les trois conseillers d Etal et les trois conseillers la cour de cassalion. nommés par leurs collègues, nomment eux mêmes non plus deux, mais trois membres tilulaires; ensuite ces neuf juges choisi raient, au scrutin secret t la majorité absolue, leurs président et vice-président. Le garde des sceaux serait donc exclu du tribunal. Un événement du caractère le plus grave s'est produit la Chambre des communes d'Angleterre. On savait que les députés irlandais se seraient opposés avec l'énergie du désespoir l'adoption du projet de règlement, proposé par M. Gladslone l'effet de réprimer les manœuvres obslucliouuistes. La Chambre a voté la presqu'unanimilé l'ex clusion des coupables ceux-ci, au nombre de 27, oui été obligés de quitter la salle, et quelques in stant après, des autres députés irlandais, n'appar- tena t pas au groupe des home rulers, ont été également expulsés. Cette exécution en masse des députés hostiles au gouvernement simplifie singu lièrement le débat sur la modification du règlement, mais elle n'en constitue pas moins une mesure des plus graves, peut être unique daus l'histoire parle mentaire. Dusseldorl, 3 lévrier. Le Dusseldorfer Anzeiger annonce qu'hier malin, 6 heures, le fils du prince héritier de Ho- henzollern. successeur présomlif au trône de ftou- manie, a été enlevé de force du jardin de Jaegers- hofschloss par trois individus qui l'ont transporté daus une voilure qui était prête aux environs du jardin près de Volmerswelb, ils lui ont fait passer le Rhin. Pendant le trajet les trois individus ont coupé au prince ses cheveux et lui ont enlevé ses babils. Près de Sturzelberg, le prince a réussi s'échapper, il est revenu au château dans l'après- midi. Les auteurs de l'enlèvement sont inconnus. Dusseldorf, 5 février. Suivant des renseignements pris des sources authentiques toutes les nouvelles des journaux relatives un enlèvemént du prince de Hohenzol- lern sont complètement dénuées de fondement. Les sections de la Chambre se sont réunis mer credi, une heure, pour examiner la pétition re lative la demande de poursuites contre M. Lucq. représentant et président de la commission d'en quête pour Enghien, envoyée la Chambre par le vicaire Kaick. Elles ont composé la section centrale qui sera présidée par M. Guillery, de xMM. Bergé, Pater- nosler, Tesch. Jottrand, Dupont et Tbonissen. Dans les discussions qui ont eu lieu en sections, on a dit qu'on devait repousser la demande de poursuites parce que, en droit, le président de la commission d'enquête a les pouvoirs d'un juge d'instruction, y compris celui de faire amener par la force publique les personnes qu'il veut entendre, et qu'en fait rien ne prouve la prétendue arresta tion dont ou se plaint, ni les injures qu'on allègue. \dEurope publie une intéressante correspondan ce de Rome; il y est question de l'état de santé du Pape, qui ne laisse point, parait-il, que d'exciter d'assez vives inquiétudes; d'étranges rumeurs cir culent au sujet de cette indisposition du Saint-Père qui, depuis quelque temps, est en proie un mal aise indicipie, souffre d'insomnies et est devenu d'une irascibilité excessive. Une des causes de cette irascibilité serait la lutte que Léon XIII continue soutenir contre le parti ultra, lisez le parti des jé suites. Ceux-ci ayant invité le pontife blâmer sévèrement el publiquement le clergé sicilien pour la réception qu'il a faite la famille royale de Sa voie, lors de son voyage dans l'île, Léon XIII a répondu vivement que, loin de blâmer l'attitude du clergé de la Sicile, il l'approuvait entièrement; qu'au lien d'écouter les conseils pernicieux de certains prélats, il était décidé dorénavant ne se laisser guider que par sa propre inspiration dans sa conduite tenir vis-à-vis de la maison de Sa voie, dans laquelle a-t-il ajouté il espérait beaucoup et principalement dans la reine Margue rite. Je vous laisse penser quel effet ces paroles ont produits dans le clan des irréconciliables. Nous apprenons qu'on s'occupe au déparlement de la guerre du travail de remboursement de la provision de 200 fr., versée il y a plus d'un an par les miliciens qui D'ont pas été appelés sous les drapeau en 1880. On sait que d'assez nombreuses pétitions ont été adressées la Chambre des repré sentants pour que la restitution de cette somme ne soit relardée plus longtemps. (Echo du Parlement). On lit dans le Temps On vendait hier les tableaux du feu Van Schendel, ce Flamand prédestiné qui, dans tous ses tableaux, plaça une chandelle, un effet de lumière. Les petits tableautins, matelots de Scbe- veningue, marchés de poissons Anvers, etc., se soul débités couramment. Deux grandes tartines religieuses, la Nativité et la Cène avec les iné vitables chandelles de Van Schendel se sont vendues fort peu cher. Ah! les gloires de la pein ture! Il a eu son heure pourtant et sa renommée, ce Van Schendel! a ASSOCIATION AGRICOLE DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Samedi prochain, 12 Février, deux heures et demie précises de relevée, aura lieu l'Hôtel-de-Ville d'Ypres, la deuxième leçon du cours public de taille et de culture des arbres fruitiers, donné par M. Mortier. Matières qui seront traitées dans cette leçon Greffe en fente. Formation de l'arbre. Formes en espalier, palmette simple, palmette Verrier. DENIER DES ECOLES. Listes précédentes, 29,602-01 Cuirassier, 3-90 Tête d'Argent, 4-20 Jeune Garde, 7-97 Bergerie, 4-72 Boerenhol, 4-50 Eperon d'Or, 3-67 Grand Monarque 5-24 Sultan, 34-18 Saumon, 1H-69 Épée Royale, u-98 Collecte faite au banquet St-Sébastien, 18-00 N. B. Le Comité a fait une distribution extraor dinaire de 700 fr. de charbon et de pains.

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 1