o L'obstructionnisme. h uveiies militaires. Pas de chance, les calomniateurs cléricaux! Nouvelles locales. GARDE CIVIQUE D'YPRES. VAvenir ée Charhroi annonce que M. Durons- seaux, évéque de Tournai vient de partir pour Le Major. Chef de la Garde Civique d'Ypres, a l'honneur de porter la connaissance des membres de la Garde que le Conseil de recen sement se réunira le MARDI 15 FÉVRIER 1881, neuf heures du matin, en la salle du Rez de Chaussée de i'Hôtel-de-Ville, pour statuer sur les réclamations qu'auraient présenter les personnes inscrites sur le con trôle du service ordinaire, ainsi que sur les réclamations des gardes, qui, nés avant 1859, ont acquis des droits l'exemption du service. Le Chef de la Garde A. CH EV. HYNDERICK. u u u U S w Q oo Z O cd O) l'école huissonnière. Ainsi les deux nouveaux élus de Bruxelles. MM. Vanderkindere el Féron, qui volaient récemment une proposition rendant les plus courtes possible les vacances de la nouvelle année, se gardent bien de siéger pendant toute la duré.- des séances il n'osent point encore ne point venir y montrer leur figure, mais ils se contentent d'une courte apparition. Et. dire que l'on voit les deux vétérans de l'assemblée, \I.\I Rogier et de llaeriie. ne point manquer une séance et siéger leur banc les trois heures réglementaires Il y a longtemps qu'on a protesté contre cet incroyable vagabondage de nos législateurs et dire que les protestations ne servent de rien el que cet amour du far niente et cette méconnaissance du mandat ne font que croître et embellir. Il est étonnant dit l'Organe de Motte,, et nous sommes de son avis qu'en présence des manœuvres de nos obstructionnistes cléricaux, la presse cléricale ne soit pas unanime réclamer des mesures propres prévenir ces interminables discussions qui font perdre la Chambre un Unip.s précieux. Ce rabâeheries éternelles dont le seul bul est d'enrayer les travaux parlementaires utiles con stituent un scandale qui doit prendre fin et il appai lient aux no mbres de la gauche de déjouer les calculs de leurs adversaires, en ne se lançant pas eux-mêmes dans une phraséologie laquelle leurs commettants préféreraient des actes. M IIIII I Jusqu'à ce jour, la coutume, dans l'armée belge, était de ne faire accompagner les funérailles d'un simple soldai que par quatre ou cinq de ses cama rades. commandés par un caporal. Un ordre du jour décide qu'a l'avenir, chaque enterrement d'un simple soldai sera escorté de sa compagnie, son es cadron ou sa bat (eue. y compris les officiers. Le tribunal de Ie instance de Furnes vient, son tour, de trancher le différend relatif l'envoi de commissaires spéciaux dans un sens favorable la théorie du gouvernement eu cause de la demoi selle Louise Basyn el consorts, religieuses Zarreu, occupant gratuitement et sans titre des bâtiments légués au conseil de fabrique de Zarreu par feu M. Tanghe. Que les libéraux paieulleurciiS''ignemeot comme dous payons le nôtre Ainsi dit le Bien public el c'est fort bien dit. Seulement, il faut que les conditions de la lutte soient égales. Le clergé jouit en Belgique d'innombrables pri vilèges. tandis que l> s libéraux sont placés sous le régime du droit commun. C'est l'Elal qui paie ses ministres. C'est l'Elal qui entretient ses temples. Ses prêtres et ses séminaristes sout exemptés du service militaire. La loi a consacré la personnification civile de ses séminaires et de ses conseils de fabrique, ce qui lui a permis d'immobiliser dans ses mains des cen taines de millions. Quand on est ainsi pourv u, il est facile de dire ses adversaires faites comme nous, payez votre euseignement. Le cb rgé veut-il renoncer sa situation privi légiée dans l'Etal? Les libéraux accepteront la lutte de grand cœur. Mais le clergé n'a garde. Il ne sait que trop aujourd'hui qu'à conditions égales, il serait perdu. Et c'e>l pourquoi, dit la Vedette, chaque fois que l'on veut loucher ses chers privilèges, il pousse de si hauts cris et cherche persuader aux imbéciles que la religion est menacée. Rome. Qu'elle surprise nouvelle nous prépare le voyage de l'évéque suivant le cœur de Léon XIII? Irait-il consoler sa saintrtc de la défaveur dans la quelle est tombée le denier de St-Pierre en Belgi que? ou bien irait-il lui rendre compte des splen- dides résultats obtenus par les évèques dans la guerre sainte entreprise pour sauver les âmes des enfants des écoles sans Dieu et des Maîtres sans foi L'avenir ne tardera sans doute pas nous ap prendre ce qu'il en est au juste. Le ministre de la justice vient d'accorder une médaille d'honneur un nombre de religieuses employées dans les prisons pour reconnaître leur zèle et leur dévouement. Pour détourner l'attention publique des scanda les multiples qui éclatent coups sur coups parmi les br. bis du Seigneur, les pieux journaux, très- savants dans l'art d'imaginer des dérivatifs, ont monté l'affaire dite de la traite des blanches Bruxelles. Des individus de bas étage faisaient métier, parait-il, de raccofêr des Jeûnes filles uiim urcs, déjà plus ou moins compromises, en Angleterre el ailleurs, el les livraient la prostitution. De ces individus, plusieurs ont déjà été, pour ce fait con damnés des peines sévères. Mais la presse cléricale veut sans rime ni raison, que leur infâme industrie soit ou ait été patronnée par le parii libéral. En fait de calomnie répugnante et audacieuse,en voilà une qui est de (aille, et qu'il serait impossible d'appuyer de la moindre preuve. Mais il s'est trouvé que le sort a fait aux calom niateurs une réponse qu'ils ne relèveront pas. Dans un procès qui a été récemment jugé Bruxelles, el où était en cause ime jeune fille de 15 ans, une bruxelloise, il a été révélé que cette jeune fille avait été attirée de son pensionnai par une fausse lettre el conduite dans un cabinet par ticulier d'un restaurant la mode pour être livrée un des habitués de la maison. Quel élait cet homme Un clérical sur toutes les coutures, un membre de l'aristocratie catholique, apostolique et rwmaine! La presse cléricale n'a garde de parb r de cet incident vraiment édifiant, qui jette une singulière lumière sur les my stères de la traite des blanches.» Pas de chance, la bonne presse, pas de chance Le Diritto' annonce que le Pape a éludié per sonnellement les documents louchant la lutte sco laire en Belgique il a r> çu la viv e impression que le clergé belge a été trop loin dans son opposition contre la loi el il a l'intention de lui recommander catégoriquement une conduite plus modérée l'égard du gouvernement b> Ige. Nous verrons si la nouvelle du journal italien se vérifiera. DENIER DES ICOLES. Listes précédentes, 29,708-06 Une créance rentrée, Scèna comika par le 1/2 kilo, 1k zal u leeren trouwen, romance, Voorde begooehelingen van 't professorke uit de Meenenstraat, Du Comité, 5-00 0-62 0-05 0-50 2-25 29. ïl 5 -O» Dépenses jusqu'à ce jour, 27,398-33 En caisse 2 31s-; 5 Quelques jeunes gens de notre ville sont en train d'organiser un Bal masqué au profit du Denier des Ecoles Laïques. Ce Bal aura lieu un des jours du pro chain Carnaval. Société «le» Chœur». La prochaine Soirée Musicale, offerte aux Dames, est fixée au Meicreui 23 courant. «o iété «le Gardes Civique» d'*|»ees. 15» tir de la période d'hiver. 6 F> trier 1881. 1. Ligy, F., 2. Ligy, A., t. Pool, H. 2. Biunfaut, E. io Haut total. 15 13 20 10 20 Bas total. 5 1 I 10 10 10 20 2o 5 1 15 15 1 10 83 80 22, 32 A cause du conc-rl de Bienfaisance donné par la société des Sous-OO'iciers de la Garde Civiqn. d'Ypres el des Sap< tirs Pompiers, le tir fixé.au Dimanche 13 février 1881 esi rt mis au Dimanche 13 liars prochain. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du4 au 11 Février 1881. NAISSANCES: Sexe masculin, 3; id. féminin, 3; Toial 6. Décès. Vand> walle, Isabelle, sans profession, 73 ans, célibataire, rue de ThouroOt. Ven-traete, Lucie, dentellière, 62 ans, épouse de Charles Knocka.u t,ue de Ibnin.CulTyii, B<noil, plombier, 62 ans, é^oux de Isabelle Giudrrs, rue des Pau vres Filles.Plaucke, Cécile,j lUrualière,67 ails, célibataire, rue de l'Etoile. "w m m* 00 00 M i-4 W oo Z O u D Q v—t 00 00 W 00 HEURE ooooooooo 3" SESSION. JOUR. Mardi, 22 Jeudi, 24 Jeudi, 24 Jeudi, 24 Mardi, 22 Mardi, 22 Jeudi, 24 Mardi, 22 Jeudi, 24 MOIS. 2 ea OOOOOOOOO 2* SESSION. JOUR. Lundi, 14 Mardi, 15 Jeudi, 17 Jeudi. 17 Mardi, 15 Lundi, 14 Jeudi, 17 Lundi, 14 Mardi, 15 MOIS. W S - B3 o c o o gro o o o 1" SESSION. JOUR. Vendredi, 18 Lundi. 28 Jeudi, 3 Lundi, 7 Mardi, 22 Lundi. 21 Mardi, 8 Jeudi, 17 Jeudi, 21 MOIS. •S .2 t t- t- c - >-3t«-a>-atsr-3 fc. fa. j,. CANTONS. 43' Ypres. 44° l'operinghe. 45* Proven. 46' Elverdinghe. 47' Langemarck. 48" Glieluvelt. 49° Neuve-Eglise. 50° Warnêton. 51° Wervicq.

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2