Nouvelles diverses.
Actes officiels.
REVALENTA ARABICA
Bibliographie.
Appétit, Digestion, Sommeil,
Santé et Energie tous 'ÏÏS?"
Le public esl prévenu que les barrières sur toutes
|,.s iout s pavées et empierrées de la Flandre occidentale, et
dont la fi rroelurr a été prescr ite par arrêté du 29 janvier
dernier, sont ouvertes et le roulage autorisé depuis le 8 février
cuuranl, minuit.
L'Economie Financière parai saut le Dimanche avec
10 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).
L'incendie de Prado. Molenbeek ne possède
guère de théâtres; les habitants du plus populeux des fau-
boii'gs de Bruxelles ont pour se distraire quelques petites
salles de spectacle seulement la plus importante a été détruite
dans le nuit <le dimanche lundi par un incendie. Le Prado,
qui se trouve dans un des angles de la place Communale,
était d'ux ou trois fois par semaine loué des sociétés qui y
donnai'nt des concerts ou des bals, ou M. A Dandois,
l'impressario flamand, dont la troupe jouait des pièces
d'actualité.
Le Prado se composait de trois corps de bâtiments un
estaminet qui donne sur la rue, le théâtre et, adjacent au
théâtre et une assez vaste cour, un grand magasin.
La représentation avait duré jusque II heures et demie et
tout le monde était parti. Les personnes tenant l'estaminet
s'étaient couchées rs une heuic. Personne du reste ne se
trouvait dans I. théâtre.
Vers 1 heure trois quarts des gens qui passaient sur la
place apercevaient des flammes sortant du théâtre et allaient
prévenir la police dont les bureaux sont Cent mètres de là.
M. Corre, commissaire, M. Moermio, officier de police, et
trois agents Bischops, D. mets et Robert, arrivaient immédia
tement les premiers s> cours. M. le bourgm.stre Hollevoel
accourut égale m -ni.
Il fallut enfoncer la grille d'entrée et prévenir au plus tôt
les personnes qui logeaient dans l'estaminet et qui ue se dou
taient de rien
Malgré l'énergie avec laquelle les secours étaient organisés,
11 fallait se ileciiL r faire la part du feu qui était des plus
intenses. Et la Société de pompiers-volontaires de Molenberk
Cumin «odes par M. Valider Elsl, l. s pompiers de Koekelb. rg,
d'Aude.clil et de Biux>-ll>s, arrivés la première alerte,
dr>a nt travailler longlemps avant d'être m dires du feu.
A six heures du matin seulement le daogèr avait disparu.
Du iheâlre il ne reste que les quatre mu "S et quelques
colonnes de tonte, soutenant une charpente carbonisée prèle
tomber. D nx pièces du haut de l'estaminet ont été détruites
et une partie de l'étage du magasin a brûlé également.
Du mobilier du théâire, il ne reste que quelques chaises,
deux pianos valant 5,000 fr. et deux ou trois faulruils. C'est
sur la scène que le feu a pris naissance, croit-on on ne sait
par quelle cause.
La brasserie, un magasin de fourrages, ont pu être préser
vés grâce aux mesures prises des h début de l'incendie.
Cette destruction du Prado est une perte pour Molenbeek
qui possède déjà si p. il de li. ux de distraction. On comprend
l'émoi que la nouvelle de crt incendie a produit dans cette
industrieuse commune.
Le théâtre était assuré pour 20,000 fr. seulement l'Union
belge; le mobilier était assuré pour une somme s.mblable
aux Propriétaires Réunis.
Lundi matin, vers onze heures, le feu couvait encore et de
nombreux curieux maintenus par la police stationnaient de
vant le théâtre de l'iucendie.
Sur les murs extérieurs se lisent encore des affiches annon
çant des fêtes au bénéfice des inondés!
Tous 1rs nouveaux abonnés du PETIT RENTIER rece-
v- ont le journal jusqu'au 51 décembre 1881 pour un franc)
(Voir aux annonces).
Les journaux qui nous arrivent de l'archipel japonais
sont remplis de nuuvtaiix détails sur le typhon qui, le 4 Octo
bre dernier, a sévi sur ce pays. A Yokohama, dit le Courrier
du Japonle vent, qui suuifiait toute la nuit, était accom-
gué d'une pluie torrentielle et continue. La rade était dans
un état de houlevers'mi ni complet. La mer défet lait avec
fmeur sur le quai. Tous les navires durent doubler leurs
ancres et chauffer pour se tenir prêts partir; deux d'entre
eux chassèrent sur leurs ancres. Les jonques furent brissés et
les épaves flottaient dans la rade au milieu des flots jaunis par
la tourmente.
L- Tandisqui venait de sortir du port, a eu, outre des
avaries très g.aves, un homme emporté par un coup de mer
et deux autres blessés. En ville et au Bluff, les dégâts sont
considérables les toitures sont endommagées, les palissades
et ls porte* qui les fermaient, arrachées; les pilastres et)
brique- formant 1rs montants des c'ôiures de bambous sont
bas, les briques moitié brisées. Les jardins sont saccagés, et
|rs arbres déracinés.
A Tokio, le lyphon s'est fait sentir d'une façon non moins
violente; 24b maisons ont été complet, ment détruilrset 251
moitié renversées; de plus, il y a eu 32 morts et 26 blessés.
A Yokoham, 2 personnes seul.ment avait péri, et 12 avaient
été blessées.
Les environs de Tokio ne paraissent pas avoir beaucoup
souffrit. Mais les bateaux de pêche amarrés dans les parages
d'Hnm iko (p'è- de Yokohama) oui sombré et les pêcheurs qui
les moulaient ont été noyés: on a lelrouvé une vingtaine de
cadavres, mais on sait que le nombre des victimes est bien
plus grand. A Ken-de-Thibe, plusieurs œaisoos ont été
anéanties et quelques personnes ont péri. La côte a été aff. eu-
semenl déchiquetée par les vagues.
La ville de Sakoura a également beaucoup souffert. Des
télégrammes publiés par IAebouno Chiboun, il résulte
que les forêts de l'Etat qui se trouvent sur les routes de
Tokaïdo out beaucoup souffert. Le passage J. presque toutes
les rivières est interrompu et les ports sont né» i udonunâgés.
Les maisons qui se trouvaient pies des digu>» rompues par
les rivières out été emportées par le courant, et les champs,
ravagés. Quant aux victimes faites par ce terrible typhon,
elles sont fort nombreuses.
Le rhume le plus opiniâtre et la bronchite sont rapide
ment soulagés et souveut aussi rauicalemeut guéris, en peu
de temps, par l'emploi de deux ou trois capsules de goudrou
de Guyol, prises immédiatement avant le repas. Ou Deul mê
me arriver aiusi enrayer et guérir la pbthiste déjà bieu dé
clarée dans ce cas, le goudrou arrête la décomposition des
tubeicules, et, la nature aidant, la guérison esl souvent plus
rapide qu'ou n'aurait osé l'espérer.
On ne saurait trop recommander ce remède devenue popu
laire, et cela, autant cause de son ellioacile que de sou bon
marché. Eu effet, chaque tlacou de capsules de^goudrou con
tient 60 capsules et r»e coûte que 2 fr. 50. Le traitement ne
revient doue qu'à dix ou quinze centimes par jour et dispeose
de l'etnplo. de tisanes, pâles et sirops.
Nous avons appris d'uue façon certaine que beaucoup de
personnes alteiutes de rhumes, brouebites ou phlhisie, ayant
demande dans certaines pharmacies des capsules de goudiou
avec l'inieution d'avoir des capsules de goudron de
Guyolou leur a vendu des capsules ue surtant pas de notre
laboratoire. Nous croyons devoir rappeler aux malades que
tout.s les espèces de guutiiou sont loin d'avoir la même com
position, et par conséquent leur effet ne saurait être le même.
Nous ne voulons pas assumer une responsabilité qui ne
nous incombe pas, aussi oous déclarons oe pouvoir garantir
la qualité et l'efficacité que des véritables capsules de gou
dron de Guyol porlaut sur l'étiquette du tlacou uotre sl-
guaiure impnmée en trois couleurs.
Par arrêté royal du 4 février 1881, M. Dubreucq. commis
greffier la jusiice de paix du premier canton de Bruxelles,
est nommé g. effier de ia justice de paix du canton de Pas-
scheodaele, en remplacement de M. Van Acker, appelé d'au
tres fonctions.
Administration Communales. M. Breyne,est nom
mé bourgmestre de Polliuchovr, eu remp acemeut de M.
De Biuyue, dont la démission esl acceptée, el M. Verainme,
est nommé échr.vin.
Est nommé receveur des contributions, directes el drsacci-
ses:
A Mariembourg, M. Duel, actuellement receveur des con
tributions directes, douanes et accises Wervicq.
L'Illustration Européenne (10,50fr. franco par au.)
Sommaire du N" 15.
Gravures Un train pris dans la neige. Le nouvel
Hôtel-de-Ville de Dixmude. Moines Architectes et Sculp
teurs du Moyeu-âge, d'après M. S. Marks. Appareil pro
duire la l'.uie.
Texte:Nos Gravures. Chronique deçà delà.
Connaissances usuelles de la Semaine. Une inimitié Irlan
daise. Nouvelle.Le coup de Cravache, ou Topee-lr-Mu-
lâlre Roman. La Boîte aux Jeux d'E-prit. Logogripbe.
On s'abonne au Bureau du Journal.
Illustration Beige.
Sommaire du N" 9. 6 Février 1 81
Texte: Chronique, Eugène Verbotckhoven, Camille
Lemounier. Nos gravures. Etranger, Unus et Aller.
Causeries fantaisistes. Une excursion en Uollaude, Mouette.
Sur les toits, Lucien Solvay. Revue des Théâtres: Monnaie;
Concert du Conservatoire, Léon Degeorge. Aventures pro
digieuses de Tartarin de Tarascon, Alphonse Daudet. De
tout un peu. Sport.
Gravures: Le grand escalier du palais du Roi Bruxel
les. (Dessin de A. Heins. Gravures deWeber.)L'Inondation.
(Dessin de Van Landuyt.) Soir d'automne. La barque de
pèche. Patinage sur le lac du bois de la Chambre Bruxel
les. (Dessin de A. Courolte. Le maître peintre. (Reproduc
tion d'après le tableau de J. Verhas.
Sommaire du N* 10. - 15 Février 1881.
Texte Causerie politique, Eugène Landoy. Nos gra
vures. Etranger, Unus et Aller. Zigs-Zags parisiens,
Octave Uzanne. Revue des Théâtres Parc, Galeries,
Alcazar, Molière, M. K. Alhambra, L. D. Aventures
prodigieusis de Tartarin de Tarascon, Alphonse DauiL t.
Causerie sur les modes, Jaunik. De tout un peu. Sport.
Gravures Théâtre de l'Ambigu Nina. Les nouvelles
salles du Musée Plantin-Moretus Anvers. Croquis pari
siens dessins de M. Paul Avril. Le bassin de l'AIsler
Hambourg. Le Musée de la porte de Hal Bruxelles.
Eugène Verboeckhoveii.
"V A R 1ÉT S.
Hier soir, ueux mes-ieurs discutaient avec feu (Lns
la rue.
Il était minuit. Il marchaient devant moi.
Mon cher ami, il n'y a que la brune...
Allons donc il n'y a que la blonde
La brune est plus accentuée.
La blonde est plus fine
Et le débat de s'échauffer.
A la bonne heure pensais-je, il y a encore des
amoureux enthousiastes de la femme...
Et je reprêiai l'oreille.
O désillusion!.. Ces messieurs parlaient... de bière
Très jolie, M1" X...
Mais affligée d'une paire d'extrémités inférieures d'u
ne longueur...
Regardez donc, disait un de ses admirateurs,
l'autre soir, dans un salon, c'est une véritable statue.
C'est pour cela, sans doute, qu'au lieu de pieds
elle a des piédestaux.
sans purges et sans frais, aux adultes et aux enfants, par la
délicieuse farine de Sauté, dite
Dn BABBY, de Londres. Des millions de Cures.
Depuis 1846 elle guérit les mauvaises digestions (dyspep-
sies),gaslrites, gastroeutérites, gastralgies, phlhisie, constipa
tions, hémorroïdes, glaires, flaluosités, ballonnements, palpi
tations diarrhée, dyssenlerie, gonflement, étourdissements,
bourdonnements dans les oreilles, acidité, pituite, maux de
tête, migiaine, surdité nausées ri vomissements après repas
ou eu grossesse; douleurs, aigreurs, congestions, inflamma
tions des intestius et de la vessie, crampes et spasmes, insom
nies, fluxions de poitrine, chaud el froid, toux, oppressions,
asthme, bronchite, phlhisie (consomption),dartres, éruptions,
abcès, ulcérations, mélancolie, nervosité,épuisemeol,dépéris
sement, rhumatisme, goutte, fièvre, grippe, rhume, calanbe,
laryngite,échauffement, bysterie, névralgie,épilepsie, paraly
sie, les accidents du retour de l'âge, scorbut, chlorose, vice et
pauvreté du sang, ainsi que toute irritation el odeur fiévreuse
en se levant,ou après certains plats comprorarttanls: oignons,
ail., ou boisions alcooliques, même après le tabac; faiblesses,
sueurs diurnes et nocturnes, hydropisie, les désordres de la
gorge, de l'haleioe et de la voix. Egalement comme nourritu
re des enfants dès leur naissance elle est préférable tout au-
re aliment. Evitez les contrefaçons et exigez la marque de fa
brique u Revalenta Arabica Du Barry"
Parmi les cures, celles de Madame la Duchesse de Castle-
stuart, le duc de.Pluskow, Madame la marquise de Brébao,
Lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre. M. le docteur pro
fesseur Wurzer, etc., etc.
Cure N" 76,448 Depuis cioq ans, je suuffrais de maux
dans le côté droit du creux de l'estomac, de mauvaises diges
tions, etc. Je n'bésite pas vous ceilifier que votre Revalenta
m'a sauvé la >ie.Ernest Gatté, musicien au 63" de ligne,
Verdun. N" 49,811: Mine Marie Joiy, de cinquaute ans
de constipation,indigestion,nervosité, insomnies,asthme,toux,
flalus, spasmes et nausées.
Quatre fois plus nourrissante que la viande, elle économise
encore 50fois son prix en médecines. En boites; 1/4 kil.,
2 fr. 25; 1/2 kil., 4fr.; 1 kil.. 7 fr.; 6 kil., 36 fr. 12 kil..
70 fr. Les Biscuits de Revalenta, en boîtes de 4, 7 et
16 francs. La Revalenta chocolatée. En boîtes de 12
tasses, 2 fr. 25 c. de 24 tasses, 4 fr. de 48 tasses 7 fr.de
120 lasses, 16 fr. de 576 lasses, 70 fr. ou environ 12 c. la
tasse. Envoi contre bon de poste. Lrs boites de 36 et 70 fr.
franco. Dépôt chez MM. Frysou-Vanoutrive, rue de D>x-
mude, el Veys, pharmacien, rue de Lille, 13, et partout chez
les bons pharmaciens et épiciers. Dépôt de Du BARRY
C*, Limited. Ag«nt Général pour la Belgique:
M" Emile TIMMERMANS, 6 el 8, rue Rouppe, Bruxelles.
marché d'Ypres.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
42 Février 1884
NATURE
oes
GRAINS ET DENRÉES.
quantités
vendues
kilogrammes
Prix moyen
par
cent
kilogr.
poids m**
de
l'hecto
litre.
Froment
36,200
26 25
80
1,200
22 75
73
1,900
19 25
14
700
25 37
uO
Féveroies
1,300
24 00
80
Pommes de terre
6,000
6 25
Beurre
330