Souvenir. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Chronique Judiciaire Actes officiels. son comble, quand les officiers des deux nations quittèrent regret le cercle, pour assister la soirée musicale. Celle-ci s'est ouverte par une cantate, la Belgique, parole de M. Léon Leconte, musique de M. Etesse, supérieurement exécutée sous la direction de ce dernier, après quoi la musique des Grenadiers a fait entendre les plus beaux morceaux de son riche répertoire. Aussi l'assistance a-l-elle longuement applaudilorsque M. le Maire est venu, au nom de ses concitoyens, remettre un magnifique objet d'art l'habile chef, M. Bendcr. En somme, bonne journée pour les malheureux inondés, et qui marquera dans le souvenir de tous les officiers belges présents S'-Omer. Nous vou drions voir plus souvent ces fêtes de fraternisation entre les officiers de deux nations amies; aussi avons-nous été heureux d'apprendre que les offi ciers de notre garnison se proposent d'inviter sous peu ceux de la garnison de S' Orner. Une magnifique médaille dorée vient d'être gra vée Bruxelles et se vend, nous assure-t-on par milliers d'exemplaires. Elle porte l'envers ces simples mots: Ville de Bruxelles avec les armes de la Ville, Saint-Michel terrassant le dragon, et au revers cette inscription Victor Jacobs ancien Ministre des Finances a fait argent de son nom tandis que M. Vanderstraeten a fait argent de son bien. Chambre des Représentants Séance du 8 février 1881 Voilà ce que c'est! M. Victor Jacobs s'est don né la satisfaction de vilipender M. Vanderstraeten, mais il n'a pas songé au revers de la médaille. On lit dans YUnion libérale de Verviers Une circulaire adressée par le ministère de la guerre aux officiers de milice, demande par retour du courrier les noms des secrétaires communaux et autres employées des administrations communa les, des employés des chemins de fer, d»*s postes, des gendarmes.des anciens militaires et de tous les agents subalternes, qui présenteraient les gatanties voulues, pour faciliter honnêtement le recrutement des volontaiies avec prime, moyennant certains avantages qui pourraient leur être accordés de ce chef. Les dispositions de l'arrêté de M. le ministre des travaux publics qui a supprimé la surtaxe dont étaient frappés les voyageurs munis de coupons ne se rapporltant pas la classe de la voilure ou la nature du train dans lesquels ils se trouvent,seront prochainement étendues aux chemins de fer consé- dés. M. le ministre de la justice a déposé un projet de loi supprimant les biens de cure et portant que les bénéficiaires actuels de ces biens jouiraient de l'intégralité de leur traitement charge du trésor. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, Mariages: Décès. Bibliographie. DENIER DES ÉCOLES. Listes précédentes, 29,717-08 Dépenses jusqu'à ce jour, 27,511-38 En caiase S,905-70 Le compte-rendu du Concert du 13 Fé»rier dernier nous étant pjrvenu trop tard, ne pourra être inséré que daus notre numéro de Mercredi prochaio. du tl au 18 Février 1881. NAISSANCES: Sexe masculin, 7 id. féminin, 5; Total 12. De Lael, Jean, sans pr., et Turck, Clarisse, serrante. Gonissen, Jean, employé d e l'administration provinciale, et Cordonnier, Eugéoie, sans profession. Philippart, Malhilde, dentellière, 60 ans, épouse de Pierre De Cuyper, rue de Menin. Meerlevede, Calhérine, sans profession, 74 ans, veuve de Carpentier, rue de Boule. Wallaeit, Eugénie, tailleuse, 33 ans, épouse de Michel Desain, Petite Place. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2, idem féminin 0, total 2. -LOTERIE NATIONALE. Tirage officiellement fixé au 7 avril prochain. La banque du Petit Ren tier^, 1, Bue d'Areoberg Bruxelles, s'est assurée les der niers billets et les vend avec un Bon gratuit de reconstitution du capi tal. (Voir annonce). Un accident qui aurait pu avoir de très graves consé quences, s'est produit, hier, sur la ligne de ceinture de Bru xelles (Nord) Bruxelles (Midi). Le train de voyageurs numéro 400, partant de Bruxelles (Nord) 3-01 heures du matin, a été prendre en écharpe, la bifurcation de Laeken, le train de marchandises numéio 3676, de Schaerbeek Gand. Le choc, bien que n'ayant été que très léger, a néanmoins renversé cinq wagons du train de marchandises, dont deux ont été couchés sur le flanc. Le matériel du train de voyageurs a peu souffert la machine a ses bultoirs brisés et la plaque de sa boîte fumée défoncée. Cette locomotive a pu continuer, au pas, jusque Bruxelles (Midi), après le déblaiement des voies. Les voyageurs, au nombre de sept, venant de l'Allemagne pour l'Angleterre, ont été descendus sur les lieux de l'acci dent, et conduits, par uu garde du train Duméro 400, jusqu'à la rue des Palais, d'où ils ont été conduits en voilure Bruxelles. (Midi). Ceux qui sont arrivés en sens inverse, de Calais, Bruxelles (Midi 5 h. 35 du matin, ont également été transportés par voitures, l'arrivée de Bruxelles (Midi) jusqu'au train vers l'Allemagne. Les voyageurs du rapide d Oslcnde qui doivent arrivei Bruxelles (Nord) 5 h. 40 du malin, oui été amenés dans celte dernière gare par train spécial, formé de cette gare jusqu'à celle de Laeken. Les voyageurs des express de Pans pour l'AHrmagoe et vice-versà, ont également traversé Bruxelles en voiture. Le train de voyageurs parlant de Bru xelles (Nord) pour Courlrai 3 h. 22 du matin, n'a pu se mettre eu marche qu'avec un retard cousidérable. Fort heureusement, il n'y a aucun blessé, ni parmi le per sonnel ni parmi les voyageurs, dont quelques-uns dormaient eiicore après le eboe produit. L'accident est attribué l'intensité du brouillard, qui De permettait pas de distinguer les signaux une dislance de dix mètres. Le service a été interrompu la bifurcation susdite, jusque vers 10 h. 20 malin, heure laquelle le train numéio 400, avec la voilure du service international de Cologue-Bruxelles- Calais, a pu passer. La grande mortalité occasiounée par la phtisie pulmo naire augmente du jour en jour, et de toutes les maladies qui apporteul leur contingent au bulletin des décès, c'est assuré ment la plus commune et la plus désespérante pour les famil les. Des expériences faites d'abord Bruxelles et renouvelées depuis un peu partout ont prouvé que le goudron, qui est un produit résineux du sapin, a une action des plus remarqua bles et des p.us heureuses sur les malades atteints de phthisie et de bronchite. La meilleure manière d'employer le goudron, c'est sous forme de capsules. Les Capsules de goudron de Guyot sont devenues un remède populaire dans ce genre de Mala dies. La dose ordinaire est de deux capsules prendre au moment de chaque repas. Le bien-être se fait sentir rapide ment Afin d'éviter toute confusion entre les véritables capsules de Goudron de Guyoi et les produits similaires, exiger la signature Guyot imprimé^ en trois couleurs sur l'étiquette du flacon. Le PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécu tifs avec supplément et prime pour un franc. (Voir aux an nonces). L'Economie Financière paraissant le Dimanche avec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Cour d'Assises de la Flandre Occidentale. Avant-hier lundi, jour de l'ouverture de la session de 1881 (1™ série), présidée par M. le conseiller Simons a été appelée la première affaire portée au rôle. Deux accusés étaient traduits la barre, savoir les nommés Jean-Baptiste Dubois, âgé de 27 ans, et Fran çois-Joseph Steux, âgé de 36 ans, ouvriers nés et de meurant Estampuis ils avaient répondre d'un vol de deux vaches, commis dans la soirée du 26 septembre Zillebeke, l'aide d'effraction extérieure, dans un en clos et au préjudice du boucher Désiré De Breu, d'Ypres. Ces deux vaches étaient estimées une valeur de 8 900 francs. Le jury ayant rendu un arrêt de culpabilité contre les deux accusés, qui étaient d'ailleurs en aveu,la Cour a appliqué au premier la peine de 8 ans de réclusion et au second 10 années de réclusion. La cour d'appel de Gand (2e chambre) vient de tran cher définitivement une question fort intéressante, et qui a fait quelque bruit dans la presse nous voulons parler du procès que M. Jottrand a intenté contre le Courrier de Bruxelles parce que celui-ci avait refu sé d'insérer une réponse de M. Jottrand un article dans lequel son nom avait été cité. La cour se ralliant la doctrine de la cour de cassa tion, décide en droit que l'art. 13 du décret du 20 juillet 1851 doit être interprété en ce sens que toute personne citée dans un journal, soit directement, soit indirectement, a le droit de réponse, et qu'il n'appar tient personne, ni aux journalistes,ni aux tribunaux de refuser ce droit la personne citée, sous pretexte qu'elle n'a pas intérêt répondre. En d'autres termes la cour déclare que l'art. 13 est tout fait général et ne comporte pas la moindre restriction. D'ailleurs l'arrêt ajoute qu'en fait M. Jottrand avait dans l'espèce, un intérêt évident répondre comme président de l'Association libérale et comme membre de la franc-maçonnerie, l'article dans lequel le nom de M. Jottrand était cité suivant immédiatement et étant en rapport immédiat avec un autre article, dans lequel les libéraux et les francs-maçons étaient violemment attaqués. Le Courrier est, en conséquence condamné insé rer la réponse de M. Jottrand. Cet arrêt a été rendu sur les conclusions conformes de M. Van Maele, substitut du procureur général. Il serait temps qu'une loi nouvelle réglât l'exercice du droit de la réponse. Un arrêté royal en date du 5 février remet l'admi nistration communale de Watou la gestion de la fon dation de Mazeman. L'Illustration Européenne (10,50 fr. francoparan.) Sommaire du N" 16. Gravures: La Guerre du Transvaa! Départ de Sol dats anglais. Alliés des Boers Deux Basulos, Homme et Femme. Le Maître d Ecriture, d après trançois van IMiéris. Lucia Zarale et le Général Mite. Texte Beaux-Arts. Peinlure-Bogaerts Reproduction de dix Tableaux de Maîtres modernes. Nos Gravures.Une Inimitié Irlandaise Nouvelle. Connaissances usuelles de la Semaine. Les Végétaux célèvres. L'Olivier. Le Coup de Cravache, ou Topee-le-Mulâtre. Roman. Le Musée du Jeune Age (4-25 frs. franco par an.) Sommaire du N° 2. GravuresSituation critique. Dames romaines l'Ouvrage. Les derniers Naufragés de la «Vaillance.» Leçon de Dessin n" d Texte: Avis. Situation critique. Les Travaux manuels. Le Bûcheron de Y'ille-au-bois. Robert-l'Es- piègle. On sou. L« Croisade des Enfants. Ce que

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2