Nouvelles diverses.
Chronique Judiciaire.
RE VALENT A ARABICA
Bibliographie.
Appétit, Digestion, Sommeil,
Santé et Energie tous rZédZ™°,
Van Elslande, rue Longue du Marais. Salomé, Pierre, cul
tivateur, 81 ans, époux deCathérine Galliaerde, S'-Nicolas-lez-
Ypres.Houbaille, Alexis, soldat au 1' de ligne, 20 ans,
célibataire, rue des Bouchers. Debaese, Julie, sans profes
sion, 74 ans, épouse de Henri Mahieu, rue de l'Etoile.
Enfants au-dessous de 7 ans:
Sexe masclin, 4 idrm féminin I, total: 5.
-- - Ig»sraa
Pendant le mois de février dernier, 7,425 lettres sont tom
bées en rebut par suite de vices d'adresse.
De ce nombre, 5,279 ont pu êtres réexpédiées aux destina
taires ou restituées aux auteurs 2,146 sont restées en souf
france l'administration.
Pendant le même mois, 676 télégrammes n'ont pu être
remis dès l'arrivée, par la même cause.
De ce nombre, 318 sont parvenus aux destinataires la
suite de recherches faites par les bureaux ou par l'intermé
diaire de la poste. Les autres sont restés en souffrance.
Un horrible forfait a été commis Lundi soir, h 7 heures
et demi, dans la maison n° 35 de la Longue rue de la Bouti
que, Anvers. Un fils dénaturé, nommé Adrien Krick, âgé
de 23 ans, pris de boisson, a tenté de tuer sa mère.
La pauvre femme, nommé Thérèse Bogaerts, âgée de 57
ans, a été blessée de 7 coups de couteau, dont quatre la
gorge et trois aux mains.
Son crime? c'était de ne pas avoir repassé temps la che
mise du monstre qu'elle appelait son fils.
La perversité du parricide est d'un caractère tellement bas,
qu'il répugne de relater les détails du crime. Qu'il suffise de
dire que l'assassin, en rentrant moitié ivre, a mis sa mère
en demeure de lui donner une chemise fraîche, dont il
n'avait pas besoin, faute de laquelle il lui annonçait froi
dement que sa dernière heure avait sonné. La malheurruse
le supplia en vain d'attendre qu'elle en eut sécbé une; le mé
prisable individu accomplit son sinistre projet. Laissant sa
victime étendue daBS son sang, il descendit pour se laver les
mains et se vanter de son forfait près des voisins.
Quelques instant après il fut arrêté. Interrogé provisoire
ment au burean de police de la 2° section, le monstre déclara
H. le commissaire de police, qu'il eût certainement tué sa
mère s'il avait pu se douter d'une si prompte arrestation, et
il accompagna s'es réponses d'observations insolentes l'adresse
de ses interlocuteurs.
Il a été mis la disposition de M. de procureur du roi,
La victime, après avoir reçu les premiers soins sur le lieu du
crime, a été transportée l'hôpital.
VEconomie Financière paraissant le Dimanche avec
16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annouces).
Le PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécu
tifs avec supplément et prime pour un franc. (Voir aux an
nonces).
On lit dans la Gazette
Nice, 6 mars.
Aujourd'hui, le ballon Gabriel, monté par trois person
nes, le capitaine Jovis, aeronaute; M. Aliolb, rédacteur en
chef du Phare du Littoral, et M. Vivier, sous-lieutenant
au 111' de ligne, est parti de la place de la Préfecture au
milieu de vifs applaudissement il s'est dirigé vers le nord-
ouest et est monté une grande altitude, disparaissant par
dessus les nuages.
Puis il y a été vu quatre heures et demie de l'après midi
par des marins du port de Manaco, se dirigeant vers la pleine
mer semblant passer dix milles de Monle-Cardo.
Aucune nouvelle n'est encore parvenue Nice, ou règne
une grande inquiétude an sujet des voyageurs du Gabriel.
Nice, T mars.
Le capitaine du port de Nice a reçu ce soir une dépêche de
Monaco, lui signalant que le ballon avait été vu au large en
mer. Immédiatement après, le commissaire de l'inscription
maritime, M. Dolmas, partit sur le petit vapeur le Commerce
et se rendit huit heures et demie au large de Monaco, où il
rencontra une balancelle napolitaine qui lui annonça avoir vu
le ballon raser les flots au large, puis s'élever et disparaître
hors de vue. Le vapeur le Commerce est rentré dans le port
de Nice dix heures et demie du soir.
Aussitôt que cette nouvelle a été connue en ville, une
grande inquiétude s'est produite et le journal le Phare du
Littoral a immédiatement télégraphié tous les postes télé
graphiques et toux les sémaphores de la côte, les priant ré
pondre en cas de nouvelles. Aucune n'est encore parvenue.
M. Jovis a fait déjà de nombreuses ascensions et M. Aliolb
était déjà monté en ballon une fois et le sous-lieutenant Vi
vier faisait l'ascension pour la première fois. Mrae Jovis devait
accompagoer son mari, mais, au dernier moment, elle n'a pu
prendre place dans la nacelle, cause de la force ascension
nelle.
Le départ s'était très bien opéré au millieu d'acclamations
de la foule. Les voyageurs ont emporté des pigeons qui ne
sont pas encore revenus, mais il n'ont pas de vivres dans la
nacelle et ils ont oublié d'emporter une lanterne de voyage.
Le temps est très couvert cette nuit, il fait du brouillard, il
tombe une pluie fine, peut de vent.
Nice, 7 mars.
Les trois voyageurs du ballon Gabriel viennent d'arriver
midi et demi Nice, en costumes de matelots, avec les ma
rins italiens qui lis ont recueillis en mer, hier soir ils sont
très entourés an café de la Maison-Dorée. Il soul pâles, défaits
et ont beaucoup souffert. Depuis quatre heures et demie du
soir 8 heures, ils ont été traînés en pleine mer. Ils ont été
recueillis vers huit heures et demie, vingt-cinq milles au
large, entre Vintimille et Monaco, par un navire voile ita
lien, allant de Naples Celle.
Ilsavaient atteint unealtitude de 2,200 mètres lorsqu'ils ont
lâché les gigeons. Le vent les a poussés directement vers la
mer sans qu'ils aieni pu s'en apercevoir cause des nuages.
Ils ont été débarqués, ce matin, Villefranche, par le na
vire italien qui les avait recueillis.
On n'a pas de nouvelles du ballon, que l'on suppose pour
tant avoir été recueilli par un autre u'avire.
Le capitaine Jovis et ses deux compagnons ont fait preuve
d'un grand courage, et une ovation sympathique leur est faite
en ce moment, ainsi qu'aux marins qui les ont sauvés,
Beaucoup de personnes se plaignent d'éprouver chaque
matin, au réveil, une grande gêne dans les bronches, comme
de letouffemmt produit dans l'arrière-gorge, par de mucosi
tés plus au moins épaisses. On fait pour cracher de violents
efforts qui amènent souvent de la toux et quelquefois des
nauséeà; et ce n'est qu'à grand'peine, au bout d'une heure ou
deux de malaise, qu'on parvient se débarasser de tout ce qui
entravait la respiration. C'est rendre un véritable service
toutes les persounes atteintes de cette affection si pénible que
de leur en indiquer le remède il s'agit simplement du gou
dron, si efficace dans toutes les affections des bronches. Il
suffit d'avaler immédiatement avant chaque repas deux ou trois
capsules de goudron de Guyot pour obtenir rapidement
un bien-être que, trop souvent, on avait cherché en vain dans
un grand nombre de médicaments plus ou moins compliqués
et dispendieux. Huit ou neuf fois sur dix, ce malaise de cha
que malin disparaîtra complètement par l'usage un peu pro
longé de capsules de goudron.
Il con >ienl d< rappeler que chaque flacon de 2 fr. 50 c.,
contenant 60 capsules, ce mode de traitement revient un
prix insignifiant: 10 15 centimes par jour.
Le goudron est une substance très complexe et dont la com
position varie considérablement selon le mode de préparation
et surtout selon la substance dont on l'a extrait. En effet, on
retire du goudron de la houille, des bois de hêtre, de pin, de
sapin, etc. il va de soi que les propriétés curatives de ce pro
duit varient selon son origine et son mode de préparation.
Aulrera< ni dit, chaque espèce de goudron a ses propriétés
spéciales. Aussi n'est-il pas étonnant qu'au point de vu médi
cal, tous les produit dénommés goudron ue produisent pas
les mêmes résultats.
Pour la fabricacion de ses capsules de goudron, M. Guyot
emploie seulement le goudron dit de Norwège le seul dé
pourvu de toute causticité et le plus facilement absorbable. Il
ne peut garantir la qualité, et, par suite, l'efficacité que des
flacons de capsules qui portent sur l'étiquette sa signature
iaprimée en trois couleurs
de paiement et aux frais pour coups portés pendant le caté
chisme une douzaine d'enfante de l'école communale.
-*
Par jugement rendu le 2 mars dernier, le tribunal de Ni
velles a condamné l'éditeur du journal clérical la Gazette
de Nivelles, payer M. Malevé, conseilrr communal Oup-
le-Gand, la somme de 300 francs litre de dommages inté
rêts, du chef d'articles diffamatoires. Le jugement doit, en
outre, être inséré dans deux journaux aux frais dudit éditeur
qui, de plus, est condamné aux dépens.
Le tribunal de Nivelles vient de condamner M. le curé
Desmet de Bonsval, été 300 fr. d'amende, aux frais d'inser
tion dans deux journaux et aux dépens de l'instance, pour
diffamation envers M. le baron de Vrière, conseiller provincial
et bourgmestre de Bousval.
Par jugement du tribunal de simple police de Messancy,
M. le curé Klien, de Sélange, a été condamné 60 fr. d'a
mende, un emprisonnement subsidiaire de 5 jours défaut
Un jugement du tribunal de simple police de irton vient
de condamner M. le vicaire N kers, de Saint-Léger, 15fr.
d'amende et une des religieuses catholiques de l'endroit 5fr
d'amende pour violences, voies de fait et injures des enfants
des écoles communales.
I IIOIB—B—
L'Illustration Européenne (10,50 fr. franco par an).
Sommaire du N" 19.
Gravures: Eugène Verboeckhoven. Hussard Hon
grois, d'après M. E. Détaillé. Le Photographe Espagnol.
Perdu dans la neige.
Texte: Nos Gravures. Chronique deçà delà. Con
naissances usuelles de la Semaine. Pensées.Causerie. Une
Idole du Jour. Sept fois Heureux Devant un Billet de
Banque. Faits et réflexions. Lac et Torrent, ou les Partis
extrêmes. Le Coup de Cravache, ou Topee le Mulâtre. Ro
man.
On s'abonne au Bureau du Journal.
sans purges et sans frais, aux adultes et aux enfants, par la
délicieuse farine de Santé, dite:
Un BARRY. de Londres. Des millions de Cures.
Depuis 1846 elle guérit les mauvaises digestions (dyspep-
iies),gastrites, gastroeritérilcs, gastralgies, phthisie, conslipa-
sions, hémorroïdes, glaires, flatuosités, ballonnements, palpi
tations diarrhée, dvssenferie, gonflement, étourdissements,
bourdonnements dans les oreilles, acidité, pituite, maux de
tête, migraine, surdité nausées et vomissements après repas
ou en grossesse; douleurs, aigreurs, congestions, inflamma
tions des intestins et de la vessie, crampes et spasmes, insom
nies, fluxions de poitrine, chaud et froid, toux, oppressions,
asthme, bronchite, phthisie (consomption),dartres, éruptions,
abcès, ulcérations, mélancolie, nervosité,épuisement,dépéris
sement, rhumatisme, goutte, fièvre, grippe, rhume, catarrhe,
laryngite,échauffemenf, byslerie, névralgie, épilepsie, paraly
sie, les accidents du retour de l'âge, scorbut, chlorose, vice et
pauvreté du sang, ainsi que toute irritation et odeur fiévreuse
en se levant,ou après certains plats compromettants: oignons,
ail., ou boissons alcooliques, même après le tabac; faiblesses,
sueurs diurnes et nocturnes, hydropisie, 1rs désordres de la
gorge, de l'haleine et de la voix. Egalement comme nourritu
re des enfants dès leur naissaoce elle est préférable tout au-
re aliment. Evitez les contrefaçons et exigez la marque de fa
brique Rrvalenta Arabica Du Barry
Parmi les cures, celles de Madame la Duchesse de Castle-
stuart, le duc de Pluskow, Madame la marquise de Bréhan,
Lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre. X. le docteur pro
fesseur Wurzer, etc., etc.
No 48,816: Certificat du célèbre docteur Rudolf Wl-rzer.
Celte légère et agréable farine remplace admirab'ement toute
médecine en beaucoup de maladies telles que les diabètes, les
constipations opiniâtres et habituelles, ainsi que dans les
diarrhées, les affections des reins et de la vessie, la gravrlle,
les irritations inflammatoires et crampes dans l'urètre, et les
hémorroïdes, ainsi que dans les maladies des poumons et des
bronches, la toux et la consomption.Docteur Rco. Wurzer,
Membre de p usieurs sociétés scientifiques, Bonn.
Quatre fois plus nourrissante que la viande, elle économise
encore 50fois son prix en médecines. En boîtes; l/4 kil
2 fr. 25; l/2 kil., 4fr. 1 kil.. 7 fr.; 6 kil., 36 fr. 12 kil.,
70 fr. Les Biscuits de Revalentaen boites de 4, 7 et
16 francs. La Revalenta chocolatée. En boites de 12
tasses, 2 fr. 25 c. de 24 tasses, 4 fr. de 48 tasses 7 fr.de
120 tasses, 16 fr. de 576 tasses, 70 fr. ou environ 12 c. la
tasse. Envoi contre bon de poste. Les boites de 36 et 70 fr.
franco. Dépôt chez MM. Frysou-Vanoutrive, rue de Dix-
mude, et Veys, pharmacien, rue de Lille, 13, et partout chez
les bons pharmaciens et épiciers. Dépôt de Du BARRY
G*, Limited. Agent Général pour la Belgique
M' Emile TIMMERMANS, 6 et 8, rue Rouppe, Bruxelles.
marché d'Ypre».
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
12 Mars 1881.
NATURE
des
GRAINS ET DENRÉES.
Froment
Seigle.
Avoine
Pois
Féveroles.
Pommes de terre
Beurre
quantités
Prix moyen
poids I"
vendues
par
dr
cent
l'hecto
kilogrammes
kilogr.
litre.
21,000
26 12
80
5,400
21 50
73
6,800
20 25
44
1,500
22 75
80
11,500
23 00
80
6,000
6 00
350