Nouvelles locales. Nouvelles diverses. l'empereur défunt, après quoi elle a continué ses travaux. Le Parlement allemand n'a pas non plus cru de voir ne pas tenir séance, bien qu'Alexandre 11 fùl le propre neveu de l'empereur Guillaume. Il s'est borné, sur la proposition de son prési dent, exprimer ses sentiments de condoléance ce dernier. A Stuttgart, la Chambre des députés n'en a pas fait d'avantage, quoique le Czar assassiné fût le frère delà reine deWurtemberg. Alger, 12 .Mars. Des tribus de la frontière marocaine sont tn guerre entre elles. Plusieurs combats sanglants ont été livrés, mais des renseignements manquent sur l'origine des hos tilités. A l'ouverture de la séance de la Chambre des Représentants, M. le premier vice-président Des camps s'est fait l'interprète du sentiment de la Chambre en exprimant l'indignation que tous ses membres ont ressentie en apprenant l'horrible attentat dont a été victime l'empereur de Russie. M. le Ministre des affaires étrangères s'est associé aux sentiments exprimés par M. Descamps et a annoncé que le Roi et le Gouvernement avaient déjà adressé des messages de condoléance l'em pereur Alexandre III et au Gouvernement russe. Le chef de l'opposition. M. Malou, de son côté, s'est associé, au nom de la droite, aux paroles indignées et émues de l'honorable vice-président de la Chambre et du chef du Cabinet. La Chambre a repris ensuite la discussion du budget de l'instruction publique. Différents ora teurs ont pris la parole. Nous lisons dans la Flandre Libérale du 16 Mars 1881. On nous écrit d'Ypres Bertram, dans sa chronique de l'Office, examine un point de vue assez original les iucideuls poli tiques de la semaine dernière Nous sommes dans le mois des giboulées, et qui sait si le temps bizarre dont nous jouissons n'est pas pour quelque chose dans tous ces inci dents politiques. Tout le monde ses nerfs, les gouvernants et les gouvernés, et l'on ne rencontre presque personne qui ne se plaigne de toutes ces intempéries, de ces rafales, de ces chaleurs malsai nes, et de tontes sortes de troubles intérieurs. Tout cela agit sur le moral, grossit les moindre contra riété» et pousse aux résolutions extrêmes. Imaginez ce qu'un homme d'Etat irritable et puissant peut casser de ministres (pas pour voir ce qu'il y a dedans)par un tempsoù les esprits les plus calmes, se sentent excilés sans savoir pourquoi! Ces influences météorologiques, physiologiques et par suite psychologiques, sans parler des autres, rendent recommaudable le régime constitutionnel. Il n'y échappe point absolument il y a des orateurs qui portent aux nerfs, mais, outre qu'il fait moins de soltices que les autres, il a sa procédure, ses délais, ses lenteurs, sa filière, et tout le temps de les réparer, avec mille occasions pour le faire. Cela seul suffirait me le rendre estimable. Mais un souverain absolu, dans un moment où il y a des fourmillements dans les jambes, où il subit des influences méléréologiques, donne sous ces influen ces des ordres lyranniques. exécutés sur l'heure, et dont le mal peut être irréparable. Sa majesté l'empêche de se dédire, et, s'il le fait, il est trop tard. A quoi a-t-il tenu que l'impératrice Cathéripe de Russie ne fît empailler le banquier de la cour? Elle avait perdu un chien favori, auquel elle avait donné le nom de ce banquier, et elle voulait en conserver au moins la dépouille. Mais l'officier du palais chargé de l'exécution de l'ordre ignorait cette particularité, et il était allé tout droit communiquer au banquier l'ordre qu'il avait de le faire empailler. Celui-ci obtint grand'peine de l'officier qu'il en référât de nouveau l'impératrice, et, au risque de sa propre vie, puisqu'il s'agissait d'obéissauce passive, cet officier y avait consenti. Catherine rit comme une folle de l'idée de ce fidèle serviteur qui voulait empailler sou banquier, et celui-ci fut sauvé, mais il avait vu la mort de près. Supposez un officiér ne connaissant absolu ment que sa consigne, et Sundcrland était bel et bien empaillé. Mon Dieu on sait bien que ce n'est rien que d'être empaillé, on y viendra peut-être, si la crémation n'a pas de succès, mais se sont les formalités préalables qui sont désagréables. Il y a trop de ces formalilésvlà avec le despotisme et l'obéissance passive, et réellement il serait dom mage qu'un tyran farouche et cruel fit empailler M. Wocsle. Une dépêche, que nous recevons de Gand au moment de mettre sous presse, nous annonce que la Cour d'Appel, par arrêt rendu en date de ce jour, réforme le jugeaient de Courtrai dans l'affaire d'Hetile, et condamne les prévenus sur tous les chefs de la 'prévention. Les ordonnances d'expulsion de religieuses qui occupaient des immeubles de fondations d'enseigne ment, dont la gestion a été rendue aux administrations communales, se multiplient dans notre arrondissement. M le Président vient de rendre la treizième ou la quatorzième de ses ordonnances, qui toutes reconnais sent l'urgencce, et là où des commissaires spéciaux agissent aux lieu et place des administrations commu nales, leur qualité pour s'adresser la justice aux fins de faire exécuter la loi. Une des dernières ordonnances, celle qui a été rendue il y a une huitaine de jours, en cause de M. le commissaire d'arrondissement et de M. l'inspecteur cantonal de l'enseignement primaire de Roulers, agissant comme commissaires spéciaux délé gués en remplacement de l'administration communale et du bureau de bienfaisance de Gits, contre les reli gieuses de Saint-Vincent de Paul, de Gits, est conçue en ces termes Attendu que l'urgence résulte de ce que, en dépit d'avertissements réitérés, les défenderesses s'opposent systématiquement l'exécution des lois d'intérêt géné ral, et entravent le service public de l'enseignement; attendu que les commissaires spéciaux ont été nommés en vertu des lois communale, art. 88, et provinciale art. 110 et 127; attendu que par arrêté royal en date du 12 Mars 1880, pris en vertu des lois du 19 déc. 1864 et du 1 Juillet 1879 la gestion des fondations de Sweerts Antoine, Coucke Ignace, et Van de Walle Ingnace, a été remise, sans préjudice du droit des tiers, l'admi nistration communale de Gits attendu que les dé fenderesses sont installées sans aucun droit dans les bâtiments de ces fondations, qu'elles n'en sont ni pro priétaires, ni locataires, ni gérantes. Par ces motifs, nous Président du Tribunal de pre mière instance séantàYpres, nous déclarons compé tent disons et ordonnons par disposition provisoire que les dames défenderesses et toutes autres personnes qui seraient trouvées occupant les biens des fondations Sweerts, Coucke etVan deWalle, dont s'agit, quitteront et videront les lieuxellestoutes les personnes par elles introduites ou admises et avec tout ce qui leur ap partient ce dans les cinq jours de la signification de la présente ordonnance autorisons les demandeurs ex pulser les défenderesses et toutes autres personnes oc cupant les dits lieux, par elles introduites ou admises, avec tout ce qui leur appartient et se mettre en pos session des mêmes biens; déclarons notre présente ordonnance exécutoire par provision nonobstant oppo sition ou appel et sans caution condamnons les défen deresses aux dépens. La Commission organisatrice du Concert de charité du 13 Février dernier, informe les intéressés qu'un se cond et dernier paiement de bons de 40 centimes sera fait le Lundi 21 Mars, de lONi. du matin midi, l'estaminet La tète de Bronze rue Lille. i,ai- T"*< M. R. Gorissen, de cette ville, ancien élève du Collège Communal, vient de passer, devant le Jury de l'Université de Gand, les deux derniers doctorats en médecine, en chirurgie et en accouchements, le premier avec la plus grande distinction et le second avec grande distinction. Sovlété <lo la Concorde, (i-ritra-muros). Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudj 17 Mars 1881, 71/2 heures du soir, par la musique du 4e Lanciers, sous la direction de M. Coutelier. 1° Introduction il Air d'Ëruani, arr. Van Grflrn 2° La Mignonne, polka, par Pultevi|0 5° Fraise» au Champagne, valse, par Klein 4" Fantaisie sur Crispin, arr. Jadoul, Polonaise, pour piston, par Van UottheQ' 0° Hop, Hop, galop, par Fischer, Société «le Gardes Civiques d'Ypres. 17" tir de la période d'hiver. 13 Mars 1881: 1. Leclercq, Th., 2. Swekels, L., 3. Bogaert, Alp., 4. Ligy, F., 3. Gaimant, A., 6. Podevyn, A. 7. Dumon, A., 8. Ligy, A., 25 20 20 20 25 HO. 20 20 25 25 20 110. 20 10 25 25 20 100. 25 10 25 20 20 100. 25 20 20 15 20 100. 25 10 25 15 20 95. ta 20 15 20 20 90. 20 25 0 20 20 85. Le 3 Octobre de l'année dernière, les journaux publaient l'avis suivant, sous la rubrique: Objets perdus: Jeudi, 50 Septembre, il a été perdu ou volé, au local de la Banque Nationale ou l'entrée de l'Exposition, une somme de 48,600 fr. en billets de ladite Banque, dont les numéros sont connus. 5000 fr. de récompense celui qui remettra cette somme ou celui qui dénoncera le recéleur, rue Neuve, 75, Bruxelles. Depuis, toutes les recherches avaient été vaines et personne ne s'était présenté pour réclamer les 5000 fr. promis. Dernièrement, certaines indiscrétions mirent la poliee sur la piste. Il s'agissait de deux ménages, mari et femme, le mé nage lt. et le ménage W., habitant des maisons conliguës Molenbet-k, rue des Quatre-Vents, et signalés comme déten teurs de la somme perdue, qu'ils avaient dû trouver un jour qu'ils étaient allés de compagnie visiter l'Exposition nationale. Des perquisitions furent faites dans les deux maisons, sans résultat. Mais, comme on fouillait les caves de la maison R., l'un des agents avisa dans le réceptacle charbon un bloc de bois, qu'il pris tout hasard. Ce bloc mesurait 45 cent, sur 30. L'agent fut frappé de la légèreté du poids relativement au volume. On examina, et l'on trouva que la partie supérieure avait été sciée, l'intérieur creusé et la planche sciée rajustée sur le creux, qui renfermait un paquet d'actions d'une valeur de 38,800 fr. Quant au reste de la somme, une dizaime de mille francs, l'enquête ne tarda pas démontrer qu'elle avait dû être em ployée 'a des achats divers. On trouva, dans les deux maisons, des bijoux présentant une valeur de 900 fr.; entre autres, une montre de femme, avec un facture datant du lendemain du vol. En outre, les deux ménages avaient fait, depuis l'événe ment, des provisions insolites, qui témoignaient d'une aisan ce extraordinaire. Ces deux couples ont été écroués aux Petits-Carmes. On ne s'arrête vraiment plus dans la voie du progrès, et nous avons aujourd'hui appeler l'attention de nos lecteurs sur une invention qui est appelée provoquer une véritable révolution dans le domaine de l'art industriel. M. Henri Bogaerts de Bois-le-Duc (Hollande) vient de trouver après cinq ans de labeur, de recherches et de grands sacrifices d'argent, un procédé, qu'il a fait breveter dans tous les pays, pour reproduire, sur panneau et sur toile, les tableaux des mailies, Ce procédé est si remarquable que l'œil le plus exeicé hésite tntre l'original et la reproduction il rend non-seule- m.iil les finesses de dessin de l'oiiginal, mais encore l'empâ tement de la couhur, la Iracr du pinceau, la retouche, l'originalité, le blaiiraulage, le tout enfin. Nous n'étonnerons plus p. rsonne, aptès cela, en disant que le succès de la Peinture Bogaerts est général. Il ne pouvait du reste ru être autrement; car, grâce elle, 1rs œuvres drs grands maîtres se trouvent la portée des bourses les plus modestes, et chacun pourra eu orner son

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2