EEN HUIS, ERVE
EN BLEEKHOF,
LIVRES
NERVIUS
GERARD -WATREMEZ,
ENCRE DU XIXe SIECLE
Te pachten
LE LLOYD BELGE,
dienende voor wasscherij,
TE IJPEREN,
FIL GLACÉ
PHOTOGRAPHIE
Chronique Judiciaire.
brandverzekerings maatschappij
TE ANTWERPEN.
f RE
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Antonius Allaer.
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Godshuizen, I
de Prières
J'ai l'honneur d'informer le public,
que tous les achats au comptant,
faits dans ma maison, seront rem
boursés en coupons commerciaux.
reconnue la meilleure
GRAND DÉPÔT
chez A. VAS EKCKHOUT.
irue de Dixmude, Nu 39, Ypres,
salon ou sa salle manger. Jamais, aucune époque, on n'a
bâti autant que de nos jours, jamais on n'a fait autant
de frais d'ameublement mais, il faut le dire, au milieu
de tous ces meubles plus ou moins luxueux, on ne voit
généralement que des murs nus ou bien ornés de cadres
entourant des objets d'une vulgarité qui choque la vue de
l'homme de goût. Aujourd'hui, il n'en sera plus ainsi: moyeu,
nuit quelques centaines de francs, on pourra orner ses appar
tements de tableaux réélit mmt artistiques, appartenant
toutes les catégories, genre, histoire, paysage, marine, vues
de ville, etc. Les mêmes avantages existent pour les églises<
les chapelles, les couvents. Avons-nous besoin d'ajouter com
bien les écoles de peinture et de dessin pourront profiter de
celte invention, si restreintes que soient leurs ressources, en
se procurant des types et des modèles dont l'exactitude artis
tique ne laissera rien désirer?
Nous oe dirons plus qu'un mot ce sujet A notre époque,
où règne une irrésistible tendance vers l'égalité, vulgariser
les œuvres des maîtres de l'art, c'est répondre un besoin
social réel, c'est élever le sens moral d'un pays, c'est avoir
bien mérité de la société. Or, tels seront incontestablement
les résultats de l'invention laquelle nous consacrons ces
lignes.
Le prix de chaque tableau, sur panneau, est de 25 francs
en cadre riche, or fin, 50 francs. Le catalogue illustré
sera adressé franco toute personne qui en fera la demande
par lettre affranchie, adressée au bureau de l'Illustration
Européenne ou l'inventeur, M. Henri Bogaerts, Bois-le-
Duc (Hollande).
Vendredi, le commissaire de la ville de Lannoy en
France, était appelé pour se rendre auprès d'un malheureux
nommé Brunei, ouvrier imprimeur natif de Bruxelles.
Celui-ci après avoir grimpé sur une meule de bois, p;ès
du Calvaire d'Hem, a tenté de se suicider en se tirant un
coup de pistolet dans la direction du cœur.
La balle, de très petite dimension, alla se loger dans le
poumon gauche. La position du malheureux est des plus
tristes, il ne cesse de se tordre dans ('horribles souffrances
on craint pour ces jours.
Un billet trouvé sur lui a fait connaître la cause qui l'a
poussé mettre fin s. s jours. Ce billet estainsi conçu:
Fin dernière, chagrins de famille.
Le North American de Philadelphie publie sur Paul
Boyton des renseignements qui font présumer que le célèbre
nageur a péri dans la récente guerre entre le Pérou et le Chili.
Paul Boyton avait accepté du gouvernement du Pérou la
mission de surveiller uu service de torpilles, moyennant une
rémunération considérable. Depuis, on n'a plus rien appris
de lui bieu qu'il eût l'habitude d'écrire régulièrent' ni chaque
semaine uu de ses amis Philadelphie. La dernière lettre
qu'il lui a envoyée contenait son testament, il disait dans cette
lettre que l'ennemi s'avançait et qu'il ne croyait pas qu'il
survivrait la bataille. Son long sileuce inquiète ses amis qui,
dit le journal américain, n'ont plus reçu de ses nouvelles de
puis la Noël.
On écrit de Munich, que le roi de Bavière, qui généra
lement u'aime pas se montrer ses sujets, est drpuis quelques
semaines devenu tout fait invisible. Les volets de ses fenêtres
seul toujours fermés, li dort tout la journée, ne se lève que
le soir, et passe des nuits blanches.
On se perd en conjectures sur les motifs qui l'ont poussé
choisir un genre de vie si original.
Voici d'après une lettre de Berlin, en date du 10 Mars,
les détails de l'aventure amoureuse du fris du prince de Bis
mark, qui fait grand tapage 15 bas.
Depuis quelques jours, on parlait, dans les cercles parle
mentaires et diplomatiques, d'une aventure des plus curieuses.
Ou racontait que les accès de colère si fréquents depuis quel
que temps chez le chancelier devaient être attribués des
événements de famille. Voici ce qu'on racontait:
Le comte Hebert de Bismark aurait une liaison avec une
dame haute et noble appartenant a la crème berlinoise.
Le mari de cette dame, membre du Parlement et prince,
était, jusque dans ces temps derniers, l'intime ami du chanct-
lier. Mais il y a quelque temps,ii est sorti avec éclat du groupe
allemand, pour se faire inscrire dans un des groupes de
l'opposition.
Quant aux rapports personnels du chancelier et du prince,
ils étaient rompus depuis le jour où on ne put plus cacher
que le comte de Bismark était parti pour l'Italie avec la prin
cesse. On ajoutait que le chancelier avait employé, mais en
vain, douceur et colère pour retenir son fils. Et on ajoutait
que la princesse appartenait cette famille H itzfeid qui depuis
cinquante ans parait avoir pris tâche de fournir des docu
ments la chronique.
Les racoulars eu étaient là et trouvaient encore quelques
sceptiques, quand hier on apprit que le chancelier malade ne
pouvait se rendre la séance du Reichslah, ce qui étonna
fort, car on discutait la grave question du budget biennal.
Enfiu ce matin, la Tribune contieut les trois entrefilets
suivauls placés l'un la suite de l'autre:
Le député priuce Carolath-Ëeuihen a demandé un congé
illimité pour se retirer dans ses terres.
La priucesse Carolath est arrivée Messine (Sicile).
Le comte Herbert de Bismaik a quitté Berliu il y a quel
que temps. La nouvelle qu'il aurait été envoyé en mission
spéciale en Italie, n'est pas tncore officiellement confirmée.
Je vous laisse penser le bruit que fait cette aventure
Berlin.
Un petit incident singulier qui raconte le Voltaire
Vendredi, le maréchal Mac Alahon et M*°° la maréchale
étaient allés visiter l'exposition des aquarellistes ils étaient
accompagnés de deux messieurs.
M. de Broglie étant eutré sur ces entrefaites, il serra la
main aux deux compagnons du maréchal, et comme ce der
nier allait s'avancer,s'atlendaul au salut du duc, M. de Broglie
tourna les talons, sans même lever son chapeau devant M™'
de Mac Mahon.
Ceci ne nous paraît pas très talon rouge
Quand au maréchal, il rougit très fort et sortit aussitôt.
M. Macé, chef de la sûreté générale, Paris, a été
chargé, par le préfet de police, de réorganiser le service des
mœurs ou plutôt de le fusionner avec le sien.
Paris, suivant les plans de ce magistrat, sera divisé en dix
zones, dans chacune desquelles un sous-brigadier, sous les
ordres d'un brigadier et d'un inspecteur, aura une cerUiue
puissance d'initiative.
Les agents marcheront deux par deux un homme de la
sûreté avec un agent des mœurs. Ils compléteront l'un par
l'autre leur instruction.
A ces agents, des fiieurs seront adjoints et les ga-diens de
la paix recevront de nouvelles instiuclions.
Ce sont ces derniers qui, le jour, sur la réquisition ou la
plaiule d'un passant, auront missiou de s'emparer des délin
quants.
A présent, plus d'arrestations particulières. La police opé
rera en grand, la nuit surtout, vers deux heures.
Elle nettoiera les rues de la capitale des souteneurs et des
filles. Les filles qui seront nées en dehors de la ville de Paris
seront immédiatement reconduites dans leur pays nanal.
Inutile d'ajouter que des mesures très énergiques seront
prises contre les souteneurs.
Les razzias auraient lieu l'heure de la fermeture des éta
blissements publics, la porte desquels se tiennent res indi
vidus. L'identité de chacun des personnages arrêtés une fois
bien constatée, le chef de la sûreté provoquerait contre ceux
qui sont de nationalité étrangère, et il y en a beaucoup, des
arrêts d'expulsion du territoire français.
Le martyr du jour. Nous lisons dans l'Union
Libérale de Verviers
Le tribunal correctionnel de notre ville a condamné
jeudi matin, deux peines de trois mois de prison, le nommé
Willems, éditeur de la Fliegende Taube d'Aubel, pour
attentats la pudeur commis sur deux petites filles, Mem-
bach et Gemmenich.
On sait que la Fliegende Taube du sieur Willems est
un des journaux cléricaux les plus violents du pays, l'un de
ceux qui aiment le plus lancer aux libéraux les accusations
de corruption et d'immoralité.
On voit, par la condamnation ce qui valait moralement
l'accusateur.
Illustration Belge.
Sommaire du N* 13.
Texte Notes d'un vagabond, Léon Dommartin. Nos
gravures. Etranger, Unu; et Aller. Fantaisies Bruxel
loises: Le jovial marchand de Cercueils, Théodore Hanuon.
Causerie Fantaisiste: Excursion en Hollande, Mouette.
L'hiver Naples (Notes de Voyage) (suite et fin), Lucien
Solvay. Théâtres: Monnaie, Molière, L. D. Aventures
prodigieuses de Tartarin de Tarascon, Alphonse Daudet.
De tout un peu. Sport et tir.
Gravures Le Vieux Bruxelles. La rue Terarken. Dessin
de H. Putlaerl. Gravure de Kellenbach et Ost. Le tirage au
sort Bruxelles. Place de l'Hôtel de ville. Dessin de Bulens
Gravure de Kellenbach et Ost. Le Carnaval Bruxelles.
Bal masqué au Théâtre Royal de la Monnaie. Composition de
E. Verdyen. Le lendemain du Carnaval. Composition de
Liiben.
Deze Maatschappij verzekert tegen brand
aile roerende en onroerende eigendommen,
die het vuur kan beschadigen of vernielen.
Zij verzekert tevens de eet'anheooe-
delijtiheid der Imurrferv, het rer-
haal der gebure»* het vallen van den
blêktetn, de ontploffing der verlicMittgg
ga* en der «foo»»ikefef«, zelfs zonder ge-
volg van brand.
De commerciëele en financiè'ele notabili-
teiten, die zoo in Belgie als buitenlands,
deelhebbers der Maatschappij zijn, hebben
baar overal eene voorspoedige o
bereid.
voorspoedige ontvangst
Besluurraad
De lieeren Baron Constantin de CaterK,
chef van het huis C. J M. de Wolf,
bankier.
Otto Ait ut lier, chef van het huis
Corneille David, koopman.
Charles Bunge, van het huis
Bunge en Cie, koopman.
W. fcugels, Directeur.
De maatschappij is vertegenwoordigd te
IJperen, Dixmudestraat, n° 26, door den
heer limite Heylbroeck, haren algemee-
nen agent en Inspecteur divisionnaire.
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