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Médecin Staple (près d'Hazebrouck,
et dans toutes les bonnes pharmacies.
ouvrière et de l'industrie, et il entreprit d'introduire des
réformes que la Révolution de 1830 ne lui laissa pas le temps
de consommer. A partir de 1850, l'Académie d'Ypres, comme
celles des autres villes du pays, continua suivre les anciens
errements, lorsqu'un fait inattendu imposa de mettre exécu
tion les réformes projetées sous le régime néerlandais et déjà
introduites avec plein succès en France. Elles consistaient
principalement donner l'enseignement artistique uue
direction plus pratique; former entre les artistes et 1rs
simples manœuvres un. clisse intermédiaire d'ouvriers
intelligents ci habiles; appliquer l'industrie le goût de
l'élégance et l'habitude do beau. L'Exposition Universelle de
1851 prouva que les fabricats sortis des mains d'ouvriers
formés dans ces nouvelles écobs plasiiques avaient une supé
riorité marquée sous le rapport du gpût et de la forme, sur
les produits similaires des autres pays. L'Angleterre comprit
que pour soutenir la concurrence elle devait réorganiser son
enseignement de dessin au point de vue industriel, non pas
qu'elle fut restée tnaclive, car déjà en 1836, le Parlement
avait recommandé l'institution d'écoles où l'on enseignerait
le dessin d'ornements et de décoration surtout dans ses
applications l'industrie manufacturière. Mais leur nombre
n'était pas en rapport avec l'importance de sa fabrication. Le
succès obtenu par la France et l'exemple donné par l'Angle
terre ne furent pas perdus de vue en Belgique. Dans un
rapport présenté au Roi le 29 Décembre 1851, sur les éta
blissements destinés l'enseignement des arts graphiques et
plasiiques, le Gouvernement Belge reconnut son tour qu'ils
ne doivent pas avoir pour but unique de former des artistes,
mais de répandre dans la classe des artisans qui composent la
majorité des élèves, les notions nécessaires pour qu'ils appor
tent dans la pratique des industries qu'ils exerceront un
jour, le goût et la distinction sous lesquels ces industries ne
pourraient lutter avec celles des autres pays. A côté des
Académies, il provoqua l'établissement d'écoles industrielles;
celle d'Ypres fut ouverte au mois d'Octobre 1865. L'Académie
perdit sou caractère d'institution privée pour devenir exclu
sivement communale.
Ces deux institutions ont marché simultanément non sans
avoir été plus ou moins ballottées au gré d'influences et d'as
pirations diverses. Pendant l'époque de transition, les études
artistiques ont eu quelque peu souffrir, mais les deux insti
tutions sont destinées se prêter un mutuel appui et deve
nir une grande école dont le but principal a toujours été et
doit toujours être d'inspirer chez les élèves le culte du beau,
le goût de la forme, où puissent s'épanouir avaot tout leurs
aptitudes artistiques quelqu'en soit le d'gré, pour être ensuite
appliquées par chacun d'eux daos sa sphère d'activité.
Tel est le résumé historique de notre Académie pendant le
premier siècle de son existence.
Société de la Concorde, (intra-muros).
Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi
24 Mars 1881, 71/2 heures du soir, par la musique
du lr rég' de ligne, sous la direction de M. Ch. Simar.
1. Souvenir d'Ostende, marche, Vicini.
2. Le Trompette de M. le Prince, ouverture, Bazin.
3. Les vêpres siciliennes, fantaisie, Verdi.
4. La pervenche, polka, Strauss.
5. La Grande Duchesse, pot-pourri, Offrnbach.
6. Champagne, galop, Toulet.
Cavalcade de la Mi-Carême. Le succès de la
cavalcade organisée au profit des inondés de Belgique par les
Cercles Dinantais, Liégeois et Namurois, est assuré.
Plus de cent Sociétés, parmi les plus remarquables et les
plus remarquées de Bruxelles et de la province, oui envoyé
leur adhésion. On dit merveille des chars et des costumes qui
figureront dans ce cortège.
Si le soleil se met la partie, Bruxelles regorgera de monde
le jour de la Mi-Carême et la recette sera énorme.
Des primes en espèces seront tirées au sort entre les Sociétés
participantes des médailles commémoratives et de mérite
seront décernées.
Les cartes dispensant des sollicitations des collecteurs sont
mises eo vente au prix de 5 fr. de 2 fr. et de I fr. Elles
portent selon leur valeur 5, 2 ou 1 numéros pour la tombola
dont le lot principal d'une valeur de 1400 fr. consiste en un
magnifique objet d'art sorti des magasins de la Compagnie des
Bronzes.
Indépendamment de ce lot vraimeBt alléchant que chacun
peut admirer, rue de la Madeleine, 17, chez M. Dassonville,
ie comité organisateur a obtenu la généreuse coopération
d'artistes de taleot. Bon nombre de tambourios, de palettes et
d'autres lots d'une réelle valeur artistique seront très prochai
nement exposés.
Le PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécu
tifs avec supplément et prime pour un franc. (Voir aux an
nonces).
Depuis un assez grand nombre d'années, il n'a plus été
opéré de mouvements notables daos les garnisons du royaume
et l'on annonce que cet étal de choses va changer prochaine
ment. La division d'Anvers permuterait avec celle des Flandres,
qui fait également partie de la 1° circonscription militaire,
dont le quartier général restera Anvers. Les régiments des
autres provinces, sauf ceux des grenadiers, des carabiniers et
des guides, restaut Bruxelles comme garde loyale, rece
vraient, dit-on, de nouvelles destinations. La garnison de
Mons fournirait des détachements Charleroi dès que la ca
serne en construction pourra être livrée sa destina lion.
Ou signale dans plusieurs villes du pays le retour des
hirondelles.
L'Economie Financière paraissant le Dimanche avec
4b pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces).
Voici un fait qui pourrait être considéré comme le
comble du fanatisme religieux.
Dans un petit village de la Flandre orientale, la femme de
l'instituteur communal était sur le point de s'accoucher; son
mari D'à trouvé personne dans la commune qui consentît
venir en aide sa femme.
Ceux dont il implorait le secours lui répondaient: Nous
n'oserions jamais. Si le curé le savait
Le malheureux instituteur a dù abandonner sa compagne
et se rendre deux lieues de là pour chercher aideetassistaoce.
Si uo pareil fait s'était passé dans uue tribu de sauvages, on
aurait peine y croire.
Eh bien cela se voit en Belgique, quelques lieues de
Gand. (Chronique).
La ville de Warnêton vient d'être douloureusement
éprouvée par la mort de Monsieur Six-Baelde, conseiller
communal depuis 1854, échevin depuis 1872, et membre
de l'hospice civil, décédé le Vendredi 18 Mars, après une
courte et pénible maladie.
Monsieur Six était un cœur d'élite, jouissant de l'es
time publique etd'une probité proverbiale. L'administra
tion communale perd en lui un administrateur modèle
et un collègue dévoué, et l'hospice civil de Warnêton,
qui lui doit en grande partie sa bonne organisation, le
meilleur des pères.
Aussi est-il permis d'affirmer que cette mort constitue
pour la ville de Warnêton un deuil public, et que l'ho
norable défunt laisse derrière lui des regrets universels,
en même temps que des souvenirs ineffaçables de son
trop court passage aux affaires.
Cour d'Assises de la Flandre Occidentale.
ASSASSINAT A SLYPE.
Le jury, après une délibération d'une demi-heure environ,
a rapporté un verdict d'acquittement en faveur de Vao Over-
schelde, De Bruyne et Van Hoorne et a seul reconnu coupable
Désiré Maes comme auteur de l'assassioat de sa belle-mère.
L'arrêt de la Cour prononce contre ce dernier la peiue de mort.
Le bouillant pasteur de Hondelauge, un sieur Hummer,
Jean, vient de se faire condamner la justice de paix de
Hessancy, le 11 de ce mois, plusieurs amendes s'élevanl la
somme de 30 fr. et 6 jours d'emprisoonement pour avoir,
dans l'église paroissiale de Hondelange, porté des coups et
fait des blessures différentes personnes bonorables de la
commune, notamment au fils de M. le bourgmestre Reichliog.
Chronique
VARIÉTÉS.
Après le sermon, Jean Pierre eDtre par hasard chez M.
le curé et le trouve attablé en face d'une suberbe poularde
rôtie.
Ob oh monsieur le curé, vous qui venez de prêcher
sur l'abstinence
L'abbé ne se déconcerte pas.
u Mon ami, dit-il, il doit t' être arrivé, l'époque de la
fête, de donner un coup d'œil aux danses publiques, sur la
place du village
Oui, Monsieur le curé.
Tu as dû remarquer, sur un estrade en bois, des
hommes soufflant dans leur instrument, qui font danser les
autres, mais ne dansent pas eux-mêmes?
Voulez-vous dire: la musique, Monsieur le curé
C'est cela... Et bien, Jean-Pierre, moi, je suis la mu
sique.
de l'indication d'une formule infaillible pour
guérir, en secret et peu de frais, les écou
lements récents ou. invétérés. Ecrire
EYMIN,à Vienne, (Isère), France.
BRANDVERZEKERINGS MAATSCHAPPIJ
TE ANTWERPEN.
Deze Maatschappij verzekert tegen brand
aile roerende en onroerende eigendommen,
die het vuur kan beschadigen of vernielen.
Zij verzekert tevens de verantteoor-
delijkheid der huurder», het rer-
hnal der geburen het vallen van den
Militent, de ontploffing der eerlichting
{7mm en der vfooutkrtcts, zelfs zonder ge-
volg van brand.
De commerciëele en financiëele notabili-
teiten, die zoo in Belgie als buitenlands,
deelhebbers der Maatschappij zijn, bebben
haar overal eene voorspoeaige ontvangst
bereid.
Bestuurraad
De heeren Baron Constantin de Cftter*.
chef van het huis C. J. M. de Wolf,
bankier.
Otto Giiuther, chef van bet huis
Corneille David, koopmap.
Charles Bunge, van bet huis
Bunge en Cie, koopman.
W. Engels, Directeur.
De maatschappij is vertegenwoordigd te
IlJperen, Dixmudestraat, n" 26, door den
heer Emile Ueylbroeck, baren algemee-
nen agent en Inspecteur divisionnaire.
Men vraagt hoofdagenten in de bijzonder-
ste plaatsen van het arrondissement IJperen
Ypres. Départ 10 h. 45
Vlamertinghe 10 h. 52
Poperinghe 11 h. 02
Abeele Il h. 14
Godewaersvelde. 11 h. 25
Caestre 11 h. 35
Hazebrouck Arr. 11 h. 45
Hazebrouck Départ 5 h. 15
Caestre 5 h. 25
Godewaersvelde5 h. 36
Abeele i> 6 h. 00
Poperinghe 6 h. 10
Vlamertinghe 6 h. 20
Ypres. Arr. 6 h. 25
Ces trains seront en correspondance
Ypres avec ceux de la Ligne de Roulers.
l*cl. 2ecl. 3"cl.
Ypres et Vlamertinghe, fr. 3-00 2-00 1-50
Poperinghe, 2-00 1-50 1-00
Abeele, 1-85 1-35 0-95
Godewaersvelde et Caestre, 1-45 1-10 0-80
poup laver toute chose.
19, RITE DE EOMRARD, 19,
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