tfo 653. Jeudi,
41e AWIftE
7 Avril 1881.
6 FRANCS PAR AN.
JOURNAL D'VPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Les éeoles libres.
Voilà la surveillance qu'on exerce dans les
écoles libres On sait trop bien, en effet, que
ce triste accident n'est pas le premier de ce
lu'on a eu
genre; il n'y a pas si longtemps qu'
déplorer un malheur tout ensemble i
e Liège.
PROGRES
l'UtWSSïVI I.E .HT»! ET I.E II PI V 111:. vints ÂcyîjnïlT tL'Miu
Los annonces do la Belgique et de l'Ftrâuger w»! reçtles par ['siyence Haras (l'vliljeijéV 89. Marché aux-lL rbes. Bruxelles et eh. z ses correspondants:
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CHEMIN DE FER. (5 Février).
HEURES DE DEPART D'VPRES A
Poperinghe-lEizebi ouck. 6-20. 12-07. 6-27.
Poperinghe. 6-20. 9-07. 10-00. 12-07. 2-50
3-53. 6-27. 8-43. 9-50.
Courtrai. 5-34. - 9-56. - 11-20. - 2-41. - 5-25.
Roulrrs. 7-45. 12-20. 6-50.
Langhemarck-Oslrude. 7-21. 12-22. 3-39.6-27.
BULLETIA POLITIQUE.
Le Parlement allemand a tenu hier une séance
très laborieuse qui a détoné par la prrinièreNlisctis-
sion du projet sur les assurances ouvrières, suivie
du débat sur la proposition Wiitdihor»! relative au
régicide. La première question a élé longuement
examinée par le docleur Gncist. qui a signifié sou
adhésion la proposition du chancelier.
Le projet a clé renvoyé une commission de 28
membres.
M.GIadslone a présenté hier la Chambre le nou
veau budget des receltes Les modifications d'impôt
oui CIC volées, mais la discussion des articles du
budget a été rcscrv ée.
Le ministère italien s'est complété par la nomi
nation de M. Fiirero aux fondions de ministre de
lu guerre.
Les relations étaient fort tendues depuis quelque
temps entre le gouvernement de Tunis les auto
rité» franç lises de l'Algérie; c. Iles-ci réclamai eut
vainement l'extradition de 24 réfugiés algériens
criminels, la remise de I G70 bœufs, d'une cen
taine de chevaux et d'autres bêles de Irait enlevés
aux colons algériens, et enfin le paiement d'une
somme de 500 000 francs pour des incendies com
mis dans les forêts voisines de la frontière par la
tribu des Ouclietas el celle des Kroiiinirs. La situa
tion vii-nt de s'aggraver lotit-à-eoup le 50 Mars
dernier. I -s Kromiiirs, au moment où on s'alleu-
dail les voir payer les indemnités qui leur étaient
réelamées. ont attaqué l'imprmiste la tribu ulgé-
rienu des Oil!eil-N-hed une compagnie du 59e
de ligne et lin bataillon de zouaves ont été envoyés
au Secours de cite tribu et oui eu. h- lendemain,
un ass> z rude engagement avec les Krouuiirs ils
ont eu cinq tués et une quinzaine de blessés: des
renforts importa ils ont élé diriges de Bône et de
Con»laiitiue, noii-seuleuieiil vers le point occupe
par les Krniiutirs. mais aussi le long de la frontière
où les tribus tunisiennes s'agitent.
On affirme que la ligne du chemin de fer de la
frontière algérienne Tunis est menacée par les
triiuis liiiiisieu. es. Iles mesures cm rgiques vont
cire prises pour la protéger.
Paris, 4 avril.
On assure que le 15e et le 16e corps d'armée
résidant Mais, ille el Montpellier Seront pro
chainement mihilisés pour être envoyés éventuel
lement eu Algérie.
Paris, 4 avril.
Aucun nouvel incident n'est signalé jusqu'à
présent sur la frontière tunisienne.
D'autres fâcheuses nouvelles sont arrivées d'Afri
que au gouvernement français. Une mission com
mandée par le capitaine KlaIt«-rs el chargée de
l'étude préliminaire du grand chemin de fer traus-
saharten qui doit joindre un jour l'Algérie au
Sénégal par le Sahara et le Soudan, a éié attaquée
par l<-s Touareg;, et tous ceux qui la composaient
ont péri, sauf quatre guides indigènes qui ont ap
porté la nouvelle de la catastrophe.
D'après le récit de es gens, la mission a été
surprise quatre journées de llairer. au sud
d'Assiniu. Le colonel Flafters. les officiers. h-s
ingénieurs et la plupart des spahis et d.-s autres
personnes qui les accompagnaient ont été tués
line soixantaine de membres de la mission qui
avaient échappé h première attaque, ont été
rejoints par les Touaregs qui leur affirmèrent
n'avoir pas pris part au massacre. Ils ajoutèrent
foi leurs protestations d'ami'ié et acceptèrent des
dalles. Ces dattes étaient empoisonnée*. Une tren
taine de ces malheureux oui succombé ail poison
aux dernières nouvelles, les autres étaient cernes
sans vivres et sans munitions, et il est peu près
certain que les troupes envoyées leur secours
n'arriveront pas temps.
Tapag" assourdissant la semaine demicre dans
In sainte presse un épouvantable méfait venait
d'etr'' constaté charge de renseignement nflici-l;
Y près, dans une école laïque, un petit girçon
avait été mis en pénitence an fond d'une armoire,
et il y avait été oublié a»sez longt. mps le
pauvre Cufaiil était sorti vivant de ce lieu téné
breux et mal aéré, mais les journaux pieux n'eu
demandaient pas moins la tête de l'institutrice sans
cœur qui avait commis cet affreux forfait et
piaillaient en chœur avec un touchant i nsrinhle
Voilà les horreurs de l'enseignement officiel.
Pères et mores de famille, voyez cl jugez
Le fait est-il vrai? Nous n'en savons rien. Tou
jours est-il qu'au moment où les feuilles sacrées
élevaient la hauteur i."tni événement cet incident
de peu d'importance, nu pfiuvrç petit élève d'une
école avec Di-n tombait dans une citerne en jouant
dans la cour de cet établissement et y trouvait la
mort.
Le fait s'est passé au hameau de Bnondael. près
d'Ixelles. et les journaux cléricaux eux-mêmes
sont bien forcés Je le signaler. Ou se rappelle
qu'un accident de ce genre est arrivé Liège il y a
quelque temps, également dans une école avec
Dieu.
Voilà donc l< s écrivains sacrés forcés d'interrom
pre l- s cabrioles qu'ils exécutaient devant l'armoire
d'Ypres. C'est dommage ils çii avaient ait moins
pour une quinzaine de jours. (Economie).
Nous lisons dans le Courrier de Bruxelles
Un triste accident a eu lieu mercredi 30 mars,
au hameau de Bnonda. I (Ixelles). Quelques élèves
de l'école catholique, qui font leur repas de midi
l'ccole jouaient la cour vers midi et demi, heure
où l'institutrice s'absente pour dîner. La surveil
lance de ces enfants est confiée pendant ce temps
la femme du concierge Je l'école, mais cette femme
malade et alliée avait dû décharger de ce soin sur
sa fille. Uii petit enfant, d'environ deux ans,
échappé un moment la surveillance, s'est inlro-
duit dans un petit bâtiment l'usage exclusif du
concierge, qui en lient la clef, el qui celte fois, par
malheur avait négligé de la fermer. Le malheureux
enfant a sauté sur le couvercle de la citerne qui se
trouve dans le petit bâtiment le couvercle a basculé
et le pauvre petit est tombé dans l'eau.
Malgré de prompts secours on n'a pu rolirir
qu'un eailav re.
-H» IO iJ <Sl
S'il faut en croire Al. Albrit W'olf. un grand
marchand de Paris aurait proposé des prix énormes
M. Van Praèl. ministre de la maison du Koi,
qu-Iqiics-niies de s. s toiles. C lui-ci a refusé, sa
colli'Clihn de tableaux admirables, en œuvre fran
çaises principalement, de vu n t aller un jour au Musée
de Bruxelles.
Les libéraux de Jumet se sont réunis Dimanche,
sous lu présidence du bourgmestre de cette com
mune. et ont décidé, par acclamations, la counitu*
lion d'une association politique. Séance tenante on
a procédé la nomination d un comité provisoire,
qui a élé chargé de l'élaboration d'un projet de
règlement.
On s'occupe déjà Anvirs de l'organisation du
concours offrir biW-gardes civiques b Iges et aux
amateurs du pays et de l'ct a igi-r. au mois d'août
prochain: Il aura lieu. paid'l il. pendant les fêles
communales qui sont avai cé s de huit jours pour
qu'elle» ne coïncident pas av -c les fêles iiatio< -les
de„ Bruxelles. La valeur des prix la cible fixe