llo comble parmi les combles. Milice. Exposition Provinciale. Exposition artistique de la ville d'Alger. Nouvelles locales. A LA PRINCESSE STÉPHANIE. mission départementale qui statue sur les affaires purement départementales et un conseil de préfec ture qui statue sur toutes les affaires d'intérêt gé néral. Ce système fonctionne chez nos voisins depuis nombre d'années, sans présenter le moindre inconvénient et nous regrettons qu'on ne l'ait pas essayé chez nous. Voici comment les journaux cléricaux, et notamment le Courrier Belge (n° du 6 c'), rapportent un incident de l'enquête scolaire Wavre, prisidée par M. Bergé. Il s'agit de la déposition du sieur Jules Tramasure, vicaire au dit lieu, le même qui, propos de l'enquête, a trouvé le mot canaillerie et qui, au cours de son témoignage, s'est attiré deux éclatants démentis, infligés par des cléricaux mêmes présents la séance. - Il entre (c'est le Courrier qui parle) dans la salle, tenant d'une main un bréviaire et le Bien Publicde l'autre son tricorne et un mouchoir blanc. Son air est - décidé, on dirait qu'il vient donner l'absolution aux inquisiteurs. M. le Président Votre nom M. Tramasure: Jules Tramasure, vicaire àWavre, né Tubise en Belgique, ayant pour père légitime J. C. Tramasure. M. Bergé: Votre nom s'il vous plaît. Le vicaire Jules Tramasure, vous dis-je, fils légi time.... M. Bergé: Votre nom me suffit, vous dis-je. Le vicaire: Tramasure. M. Bergé: Votre prénom maintenant. Le vicaire Jules. M. Bergé: Votre profession? Le témoin: Vicaire Wavre. Le témoin prête serment. Ouvrons ici une parenthèse. Il est évident que, devant n'importe quel tribunal civil, on eut fait écon- duire un pareil témoin par les gendarmes. A défaut de gendarmes, des pincettes feraient aussi très-ligitime- ment l'office. Mais le langagé du témoin n'est qu'un comble d'inso lence. Ce n'est presque rien en présence du comble de mauvaise foi qui suit. Après l'incident sus relaté, le Courrier ouvre une parenthèse lui, et dit: Il a fallu pour tout cela au moins dix minutes. L'intention évidente du Président était de faire perdre son calme l'accusé. Ainsi, voilà un témoin qui vise injurier le Président par une grossière allusion, par la dernière des polis sonneries, et c'est le Président, subissant cet affront, qui a l'intention d'irriter le témoin Vraiment! il faut lire ces choses de ses propres yeux, et dans des journaux cléricaux, pour pouvoir y croire Souvent, quand nous entendions affirmer que le parti clérical avait perdu le sens moral, nous étions porté penser qu'il y avait quelque exagération dans ce juge ment. En présence de faits comme ceux dont s'agit, il faut bien reconnaître qu'il y a du vrai dans l'affirmation. Oui, beaucoup de cléricaux ont perdu le sens moral. Les honnêtes, les sincères, le reconnaîtront eux-mêmes. Fatigué d'être exploité par ces saltimbanques. Dieu les abandonne leurs aveugles colères. Quos perdere vult Jupiter demental. Nous lisons dans la Renaisienne: La publicité donnée l'affaire des Bonnes-OF.uvresa ame né en notre ville nombre de parents qui venaient reprendre leurs enfants l'établissement des frères. i> A l'brure où oous écrivons, des étrangers arrivent eucore dans le même but. Mardi matin, un monsieur, habitant le fond du Luxem bourg, venait également reprendre ses deux pupilles. Le malheureux, qui esta peine convalescent d'une Gèvre typhoïde, marchait péniblement et faisait pitié voir. Il avait appris le scandale par la lecture de l'Etoile belge. La Renaisienne, qui a été condamnée en 1871 des dommages-intérêts pour avoir dénoncé les frères des Bonnes-Œuvresviomme coupables d'attentats la pu deur sur leurs élèves, annonce qu'elle va intenter un procès en revendication pour faire rétracter le jugement prononcé contre elle et se faire restituer la somme qu'elle a payée. Cas isolé s'écrie un journal catholique en parlant de la scandaleuse affaire de Renaix. Or, depuis quelques années seulement, nous avons eu l'affaire Morrien, de Termonde (deux cents attentats la pudeur), du couvent de la Tombe, Kain, du péni- tentier de Saint-Hubert, du pénitencier de Namur, Mé- lite, du collège de Saint-Trond, des trappistes de Ghi- may, du couvent de l'Immaculée conception Hasselt, du frère de la miséricorde de l'école des enfants de trou pes d'Alost, de l'école pour sourd-muets de Schaerbeek et de Gand, de Louvain, d'Ostende, sans compter une douzaine d'autres procès de moindre importance. Nous venons d'avoir l'affaire dite des Bonnes-Œuvres. Nous aurons sous peu l'affaire dite de Maltebrugge. Cas isolé, en effet La commission directrice de l'Exposition géné rale des beaux-arts a été installée Samedi, sous la présidence de M. Rolin-Jaquemyns, minisire de l'intérieur. Il a été procédé ensuite la formation du bu reau. M. Vervoort a été nommé président par ac clamation les fonctions de vice-président ont été confiées, aussi par acclamation, M. Alph. Balat. M. J. De Rongé a également été porté la vice- présidence. Le bureau se trouve ainsi complété par l'adjonc tion de M. Stiénon, en qualité de secrétaire de la commission directrice. L'assemblée a décidé de proposer au gouverne ment de fixer l'ouverture du Salon au 14 Août, premier jour des fêles nationales et la clôture irré vocable au 16 Octobre. Le délai de rigueur pour la réception des œuvres serait fixer au 16 Juillet. Nous croyons pouvoir affirmer que ces propositions seront accueillies sans objection par M. le ministre de l'intérieur. Les miliciens de la Flandre occidentale désignés pour le service et compris dans le contingent ordi naire et dans le contingent supplémentaire de la levée de 1881 seront remis l'autorité militaire, savoir: ceux pour lesquels le versement de 200 fr. n'a pas été effectué, les 13, 14, 15, 16, 17 et 18 Juin ceux pour lesquels le versement a été effec tué, le lr Juillet. A PROPOS DE LA FÊTE POPULAIRE DU 2 MAI 4881. air Donnez vous la peine d'attendre. Un grand Prince toi va s'unir Il t'a donné son âme entière De l'hymen que Dieu va bénir, Noble enfant, la Belgique est fière, Roi, peuple, le cœur transporté, Veulent te fêter dans la rue Ici, future Majesté, Dans ta jeunesse et ta beauté, C'est le pays qui te salue (Bis). Le rossignol est de retour Ainsi que la gente hirondelle. C'est le printemps partout l'amour Redit sa chanson immortelle. La fleur, sous des cieux éclatants, A la fleur répond tout émue La nature a des vœux ardents... Pour sourire tes dix-sept ans C'est le printemps qui te salue Comme ta mère, pour charmer, Tu nous parais la grâce même Dans l'Empire où l'on va t'aimer, Songe au petit coin où l'on t'aime. Auprès du trône, enfant, tu vois Les ambassadeurs, tête nue Us représentent la fois Et les Nations et les Rois C'est le monde qui te salue Mons, 1884. Antoine Clesse. Nous lisons dans le Journal de Bruges Nous recevons de bonnes nouvelles de différents points de la province, sur la participation de nos industriels la prochaine exposition. La majorité des fabricants se feront un honneur d'y prendre part et de relever par son éclat, la vieille réputation de la Flandre. Ostende avec ses engins de pèche et de construc tions maritimes Boulets, avec ses tissus variés Courtrai, avec ses toiles fourniront un contigent très intéressant Y près, apportera ses dentelles Menin, Dixmude, etc., ont déjà répondu l'appel.' Nous espérons bien voir figurer cette intéressante exhibition les belles tapisseries d'Ingelmunsler. les broderies de Swevegbem. Les tissus liniers, l'ébé- nislerie, la carrosserie, les dentelles brugeoises y tiendront une place distinguée. Enfin, un succès semble réservé cette partie des fêtes nationales. La commission provinciale s'est réunie l'hôtel de ville sous la présidence de M. Visart elle a discuté le règlement et le choix du local, qui n'est pas encore arrêté la majorité désigne les Halles qui, en définitive, conviennent seules pour leur vastilude une semblable manifestation du travail. On a objecté l'exposition florale qui se tient ordinairement aux Halles mais cette exposition si intéressante qu'elle soit ne dure que trois jours tandis que l'exposition industrielle se prolongera pendant six semaines; qu'on établisse donc celle-ci aux Halles et l'exposition horticole aux Sourds- Muets. Quelques membres du comité ont été délégués pour aller examiner les locaux. Voici la liste des lauréats: Médaille dor. Théodore Gérard, de Bruxelles. Médaille en vermeil. Jacques Carabin,de Bru xelles. Médaille dargent. Louis Tydgat, de Gand, et David Oyens. Médaille de bronze. Léon Herbo. de Bruxelles, Léon Abry, d'Anvers, Marcelle, de Spa. Corneille Van Lempulle. de Bruxelles, et ThéodoreVerslrate, d'Anvers. Mention honorable Jean Stobbaerts, d'Anvers. M. Coosemans, ayant obtenu antérieurement une médaille en France, a été mis hors concours. DENIER DES ÉCOLES. Listes précédentes, 30,477-12 Saumon, 20-75 Sultan, 18-20 Jeune Garde, 5-0t Het vlooitje, gezongen in de maat- schappij de Ware Bolders, i-iO 30,529-23 Dépenses jusqu'à ce jour, 2 8,6 3 2- 48 En caisse 1,$89-75 -j. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 29 Avril au 6 Mai 1881. NAISSANCES: Sexe masculin, 4; id. féminin, 1 Total 5. Mariages: Carnier, Philippe, ouvrier agricole, et Schoonaert, Reine, dentellière. Logier, Louis, forgeron, et Windels, Clémen ce, dentellière. Casier, Henri, portier, et Cool, Romanie, servante. Leupe, Jules, sabotier, et Delacourt, Pauline, servante.Desain, Michel, ouvrier; et Dommeccnl, Marie, servante. Blootacker, Henri, cultivateur, et Deweerdt, Mé" lanie, jardinière. Décès. Verhelst, Isabelle, sans profission, 87 ans, veuve de Pierre Gruwier, rue de l'hôpital St-Jean. Serryn, Susanne, sans profession, 68 ans, veuve de Pierre WemeeHw, St-Nikolas, extra-muros. Deruyler, Adélie, dentellierc, 71 ans, épo"se de Fidèle Lefcbvre, rue des Trèfles. Vangraefschepe, Fraf

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2