(i FRANCS PAR AN. flo 671. Jeudi, 41e ANNÉE. 9 Juin 1881. JOURNAL D'Y!» RK S ET DE L'ARRONDISSEMENT. Le» amioncos de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par Agence Havas (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants Pour la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse: chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expediliou) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, StuUgard, Vienne el Zurich Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Geo Street el 50 Cornhill, E C et 5, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygh et ^an l>ilnaar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pelbingbillc et C0', 58, Park Row-New-York. On parle beaucoup d'une nouvelle correspon- nce échangée entre Léon XI11 et l'empereur uiUaume. Le Pape a fait une nouvelle tentative e pacification qui a élé assez froidement accueil- e; il est revenu la charge et alors c'est le chan- elier qui a pris la plume et il a discuté l'affaire orenzi, ce prêtre militant et belliqueux dont le onvernemenl ne veut pas comme vicaire capitu- aire Trêves; le prince de Bismark a écrit au ordinal Jacobini que la décision du gouvernement lait irrévocablement [irise cet égard. Le langage de la presse de Hambourg fait présa- rr l'approbation de la convention du 26 mai par etrps de la bourgeoisie. On écrit de Tunis, le 4 juin, l'Agence Havas, e M. Rouslan a reçu la visite d'Ali-Bey et qu érilier présomptif a protesté de son désir d'entre tenir les meilleures relations avec le représentant français. Son altitude,comme celledu bty et du pre mier ministre, Mastapha-Ben-Ismaïl, est mainte nant des plus correctes. Aussi les difficultés qui nagère arrêtaient cha que pas l'action de la diplomatie française dispa- issent-elles l'une après l'autre, comme d'elles- ■Lêmes et sans effort. Les travaux du chemin de ftr de Soussa vont être repris, par suite de l'appro bation définitive donnée aux projets des ingénieurs, compris l'établissement d'une station Haman- llif. La question de l'Entida ne tardera pas égale- ent être réglée, les protections puissantes qui utenaient le juif Lévy s'étant désormais retirées lui. De nouveaux renseignements arrivant d'Oran infirment le n.asacre du brigadier Bringard et de hommes de son escorte. Ce brigadier était sur filant de la ligne télégraphique entre Frendah et éryville. C'est en retournant Géryville. après oir rétabli les communications interrompues,que fingard et son escorte ont élé surpris, près d'Ain- éfalid, par un goum nombreux d'insurgés ils œonl succombé qu'après une vigoureuse résistance; la nouvelle a élé apportée Frendah par trois sur veillants qui, bien que grièvement blessés, ont pu échapper la mort. C'est dans cette région-là, qui appartient au Sa hara et qui forme l'extrême limite des possessions françaises de ce côté, que depuis le combat du 19 mai se trouve l'insurgé Bou-Amema quatre co lonnes volantes cherchent en ce moment par un mouvement concentrique rabattre celui-ci pour le cerner et le prendre mais l'étendue du déseit, la rapidité de marche des iusurgés, la nécessité de tenir compte de la question des eaux, permettent très souvent l'ennemi d'échapper un l'a bien vu avec Abd-el-Kader. C'est probablement aux hom mes de Bou-Amena que se sera heurté le brigadier Briugard. Le journal officiel de Portugal publie un décret portant dissolution des Cortès el convocation du nouveau Parlement pour le deux janvier 1882. La Routnélie parait se faire tout a fait ia pra tique du régime constitutionnel. Des élections viennent d'y avoir lieu le 22 mai, en vertu delà Constitution, pour le renouvellement de la moitié de l'assemblée provinciale; elles se sont passées dans le plus grand ordre. Lundi dernier, malgré la fureur des cléricaux et les efforts qu'ils ont fait pour engager la population s'abstenir de toute manifestation l'occasion de la visite du gouverneur,l'entrée de M. Hey vaert. Roulers. a été saluée par les acclamations de la foule. Nombre de maisons étaient pavoisées. 11 y avait beaucoup de drapeaux. Les conseillers communaux se sont abstenus d'assister la réception, mais le bourgmestre et deux échavins ont reçu le gouverneur. Après la cérémonie officielle, M. Hey vaert est allé visiter l'hôpital, l'hospice, l'école de dessin, les écoles primaires et gardiennes, etc. 11 a ensuite pris congé du bourgmestre en le re merciant de son excellent accueil, et est allé offi cieusement visiter, divers établissements indus triels. Les cléricaux, qui n'ont pas osé risquer la manifestation qu'ils avaient préparée contre M. Heyvaerl sont furieux et se proposaient de faire du tapage le soir. La Patrie attaque. c une fureur inouïe la nomination des membres de la commission d'in spection el de surveillance des écoles de réforme de Ruysselede et de Beernem. Elle est dans une sainte colère et ne peut com prendre comment il se fait que le représentant M. Yan Outryve et M. Kervyn aient été remplacés. M. Van Oulryve est en position de pouvoir rendre beaucoup de services des établissements de ce genre, dit la Patrie. L'est bien possible; mais M. Van Outryve a-l-il r- ndu ces services pendant le temps qu'il a fait partie de la commission? C'est là toute la question. Il y a des gens qui sont certes en mesure de pou voir rendre des services, mais qui prennent leur mission très peu cœur ri u<- se soucient guère que de visili r parfois le cabinet du directeur et... la salle manger de l'établissement. M. Van Outryve serait-il de ce nombre? Quant M. Kervyn. ancien inspecteur de ren seignement primaire, quelles doléances, bon Dieu!... M. Kervyn.ancien représentant, agronome distingué, etc., etc. remplacé par M.Vandercriivs- sen, inspecteur principal de l'enseignement pri maire de notre ville, d'après la Patrie, person nage entièrement inconnu. Voyons, charmant confrère, les titres de ces deux personnes pour occuper une place aussi im portante. M. Kervyn, lui. était autrefois la tète de ren seignement dans la Flandre orientale. L'enseigne ment était donc bien sa spécialité et lui surtout devait soigner ce que l'enseignement fût bien or ganisé dans les écoles de réforme. C'élal bien là on nous le concédera sa spécialité. M. Vander Cruyssen, avant d'être promu aux fonctions d'inspecteur provincial dans la Flandre occidentale, occupait la place d'inspecteur canto nal Thielt. Comme tel. l'établissement de Kuvs- sclcdc tombait sous son inspection. M. Vander Cruyssen s'est donc occupé de cet établissement depuis son entrée en fonctions, c'est- à-dire depuis 1869. Dans quel état y a-l-il trouvé l'enseignement? Nos lecteurs jugeront. Il y avait cette époque 2 instituteurs nous disons deux dans l'établissement de Ruysselede. La population était de 500 600 colons, et ce qui augmente encore les difficultés, la moitié de ces colons étaient des Wallons. 2 instituteurs pour 500 élèves!Qu'en pensez- vous. lecteurs? M. Vander Cruyssen se mit immédiatement l'œuvre. Il signalait dans ses rapports la nécessité d'augmenter le personnel, il avait lutter contre toutes sortes de difficultés. Enfin, le personnel a été augmenté tout doucement, et actuellement il y a a l'établissement de Ruysselede 6 instituteurs et un 7me sera nommé dans quelques jours. Qui a le mieux rempli ses devoirs, ou M.Kervyn PROGRES PARAISSANT LE JEUDI tT LE DIMANCHE. VIRES AOQUIRIT EUNDO ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Tprès. Ir. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dumude, 39. INSERTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne fr. 0-25. CHEMIN DE FER. (8 Juin). HEURES DE DÉPART D'VPRES A operinghe-Iluzebrouck. 6-20. 12-07. 6-27. operinghe. 6-20. 9-07. 10-00. 12-07. 2-bU 3-57. 6-27. 8-45. 9-50. ourtrai. 5-34. - 9-56. - 1 1-20. - 2-41. - 5-25. oulers. 7-45. 12-20. 6-50. nghemarck-Oslende. 7-21. 42-22. 5-52.fi-28. BULLETIN POLITIQUE.

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 1