Exposition Industrielle de la Flandre Occidentale Bruges. -1881. Les Expositions. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. jouer la religion, dil-il, un rôle indigne et ridi- cuir. Et il ajoute rudement: En toutes ces rapsodies vulgaires, pleine d'incohérences, de contradictions et d'inepties flagrantes, auxquelles se inélent aussi les passions politiques, il nous est impossible de voir autre chose que de misérables jongleries ou de folles hallucinations, si ce ne sont pas les deux la fois. Et il termine par la défense au clergé et aux fidèles de prendre aucune part ces rassem blements et illuminations ridicules, tout ce culte de contrebande, également condamné pas les loisde l'Eglise et par les lois humaines. A la bonne heure! Voilà donc enfin un évêque qui prononce des paroh s sages, et propres faire réfléchir les gens dont la crédulité fait peine et pitié. Que penser de Lourdes et de Notre-Dame de Sa- letie après cela AVIS IMPORTANT. - Décès. La Commission a l'honneur d'informer les intéressés que les adhésions doivent se faire avant le lr Juillet prochain. Elle prie les exposants de bien vouloir envoyer sans retard, dûment rempli et signé, le bulletin qui était joint la première circulaire. Les industriels qui ne l'auraient pas reçu ou qui l'ont perdu peuvent s'en procurer au bureau de population l'Hôtel-de-Ville, ou en écrivant soit au président, soit au secrétaire de la commission. Les lettres ne doivent pas êtres affranchies. m Les adhésions arrivent en grand nombre de tous cô tés de la province, les personnes qui se seront fait ins crire en temps utile auront naturellement la préfé rence lors de la répartition des places dans les locaux. Que ceux qui n'ont pas encore adhéré veuillent bien ne plus tarder longtemps. L'exposition -sera une excellente recommandation pour tout industriel dont on y verra les produits. Ce qu'il s'agit surtout de ne pas perdre de vue, c'est que l'exposition est le moyen de faire voir tout ce qui se fabrique ou se confectionne Bruges et dans la Flandre Occidentale. Le public s'en trouvera utilement renseigné et le négociant ou l'industriel n'y perdra rien. (Communigué) Le Moniteur a publié le règlement pour l'Exposition triennale, qui a lieu cette année Bruxelles, et qui est, comme on sait, internationale. Ce règlement ne diffère guère des autres règlements qui ont servi l'organisation des Expositions triennales de Bruxelles depuis un certain nombre de périodes. En voici les principales dispositions L'Exposition s'ouvre le 14 Août et se ferme le 16 Oc tobre. Chaque artiste n'a le droit d'exposer que deux œu vres de même nature. Chaque ouvrage devra être muni d'un cartel doré, portant le nom de l'auteur et l'indication du sujet. Le maximum pour la dimension des bordures est de 30 centimètres de largeur et de 20 centimètres d'épaisseur. Le Gouvernement prend sa charge les frais du transport sur le territoire belge, tant pour l'aller que pour le retour, des objets qui lui seront envoyés par chemin de fer (tarif n* 2, petite vitesse). Pour les détails concernant les jurys, les achats et les récompenses, une circulaire adressée aux artistes le fera, sans doute, bientôt connaître. R«»îiuw. Exposition organisée par la Société des Amis des Arts, du 15 Octobre au 30 Décembre. Spa. Exposition des Beaux-Arts, Pavillon du Parc, du 3 Juillet au 15 Septembre. Envois directs avant le 15 Juin. Mardi dernier ont été célébrées Wervicq, au milieu d'une grande affluence de monde, les funérailles de M. Gustave Hoornaert, Médecin Vétérinaire du Gou vernement et membre du Comité Scolaire. Deux discours ont été prononcés sur la tombe de cet homme estimé, si inopinément enlevé l'affection de sa famille et de ses nombreux amis, l'un, par M. de Lave- leye, Bourgmestre Gheluvelt et Président du Comité Scolaire l'autre, par M. Louis Clerinx, comme Secré taire de la Société de Rhétorique dont le défunt était le Président et au nom de ses nombreux amis. M. de Laveleye s'est exprimé en ces termes Messieurs, Au pied de cette tombe, où un même sentiment d'es time et de confrarernité politique nous réunit, qu'il me soit permis, comme Président du Comité Scolaire du canton de Wervicq, de remplir le douloureux devoir des derniers adieux, notre collègue, Monsieur Gustave Hoornaert. Mission d'autant plus pénible que nous perdons en lui un de ces caractères d'élite, inébranlables dans leurs convictions, auxquelles notre ami est resté fidèle jus qu'à son dernier soufle. Monsieur Gustave Hoornaert est né Waereghem, le 2 Novembre 1844. Il fut un des brillants élèves de l'Ecole Vétérinaire Gouvernementale de Cureghem, d'eu il sortit bientôt pour être nommé Médecin Vétéri naire du Gouvernement Wervicq, en 1867. Le monde agricole a pu apprécier ses éminentes qua lités pratiques et les agriculteurs perdent en lui un praticien de premier ordre. Moi-même, Messieurs, j'ai reçu, il y a quelques jours peine, la dernière lettre qu'ait écrite le défunt, et rien en elle ne trahissait le coup de foudre qui l'a si inopiné ment enlevé sa jeune veuve, ses petits enfants, ses nombreux amis. Elle traitait de son art propos d'une question administrative et là aussi, nous avons trouvé cette netteté d'appréciation qu'il mettait toujours dans tous les actes de sa vie. Lorsque l'année dernière survint l'organisation, des Comités Scolaires, Monsieur Gustave Hoornaert fut nommé, par le Gouvernement, du Comité de Wervicq. Il s'empressa d'accepter ce poste d'honneur, sachant très-bien,du reste, que dans le milieu et dans les temps de lutte dans lesquels nous vivons, ces missions empor tent avec elles des sacrifices de toute nature. Mais il aimait les combats dans les champs où se rem portent les victoires de l'esprit humain il trouvait que la meilleure arme contre l'ignorance, c'était la science, et qu'organiser l'instruction primaire dans notre pays; c'était façonner la Belgique de l'avenir. Lui-même ne devait-il pas son savoir ce qu'il était? N'était-il pas l'enfant de ses œuvres Pourquoi faut-il que ces hommes utiles au pays, si indispensables leur jeune famille, d'un commerce si doux avec leurs amis, soient arrachés si tôt de ce mon de? Monsieur Gustave Hoornaert n'avait que trente-sept ans. C'est le moment où l'homme, dans la force de l'âge, marche le plus souvent avec plus de sûreté une existence, que la joie et les prospérités de la famille ren dent des plus enviables. lais, hélas L'impitoyable mort a brisé cette existen ce, si bien remplie, si active. Il ne nous reste plus qu'à nous incliner devant les arrêts de l'Etre Suprême. Adieu, Gustave Hoornaert! Adieu, fidèle collègue Vous emporterez dans votre tombe l'estime de vos collaborateurs et de vos concitoyens. Et là-haut nous espérons que vous aurez la récom- se que Dieu accorde ceux qui ont le cœur pur, et la quelle, par vos convictions profondément religieuses, vous attachiez le plus grand prix. MM. les pharmaciens de l'arrondissement ont offert Mardi dernier (Hôtel de la Tête d'Or) un splendide Ban quet M. le docteur Poupart, l'occasion de sa nomi nation de Chevalier de l'Ordre de Léopold. Cette réunion d'amis sincères avait pour but unique de rendre un hommage bien mérité la science unie au dévoûment. Un seul toast a été porté, par M. Angillis, peu près en ces termes J'ai l'honnenr de proposer la santé du héros'de notre petite fôte. Sa Majesté en conférant au docteur Poupart la croix de son ordre a couronné avec éclat une carrière toute de dévoûment, d'abnégation et de rude labeur. Je reste dans le vrai en affirmant qu'elles sont rares les familles yproises auxquelles le docteur n'ait pas pro digué ses soins actifs, éclairés et infatigables aussi la population ratifie-t-elle unanimement la décision de no tre monarque bien-aimé. Le praticien que nous sommes heureux et fiers de posséder aujourd'hui parmi nous a tenu toutes les promesses du brillant élève-interne qui entrait il y qua rante ans dans la carrière en attirant l'attention du monde savant par ses études approfondies sur les accou chements, matière si ardue et si délicate. C'est avec une satisfaction bien douce que j'use du privilège de l'âge pour exprimer notre excellent doc teur nos meilleurs sentiments de cordiale sympathie et nos plus affectueuses félicitations jamais distinction ne fut si dignement méritée ni si noblement portée. Ces quelques paroles ont été couvertes d'applaudisse ments chaleureux. Il en a été de même de la réponse émue de M. Poupart qui a remercié en termes des plus heureux les organisateurs de cette manifestation de bonne et franche amitié. Société de la Concorde, (extra-irvuros). Programme des morceaux qui seront exécutés par la Musique du 4e Régiment de Lanciers, sous la direction de M. Th. Coutelier, le Dimanche 12 Juin 1881, 6 heures du soir. Première Partie. 1* Marche militaire sur Les Mousquetaires au Couvent, 2° Le Camp du Drap d'Or, ouverture, Humblet. 3* La Mignonne, polka, Dewitte. 4° Gavotte-Stéphanie, Czibulka. Deuxième Partie. 5e Fantaisie sur le Petit Duc, arr. Coutelier. 6° Le Chant d'Hyménie, valse, Czibulka. 7* Pot-Pourri populaire, Coutelier. x ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 3 au 10 Juin 1881. NAISSANCES: Sexe masculin, 3 id. féminin, 7; Total 10. Mariages Vanoverscbelde, Henri, journalier, et D'heliem, Alixe, den tellière. Gesquière, Désiré, vannier, et fiarlier, Marie, dentellière. Coffvn, Louis, cordonnier, et Beun Marie, dentellière. Baratto, Isidore, terrassier, et Vandenbilcke, Pauline, dentellière. Clinckemaille, Victor, menuisier, et Werbrouck, Sophie, journalière. Deconinck, Isidore, me nuisier, et Eslher, Eudoxie, servante. Vandecasteele, Léon, employé au chemin de fer, et Coulleure, Eveline, dentellière. Harteel, Auguste, orfèvre, et Vauder Vennet, Matbilde, servante. Delfosse, Edmond, tailleur de pierres, et Te- grtholF, Alixe, dentellière. Melsens, Philippe, colporteur, et Deweerdt, Marie, sans profession. Melsens, Jules, col porteur, et Melsens, Marie, colporteuse. Cardinaal, Virginie, sans profession, G4 ans, célibataire, St-Nicolas-lez-Ypres. Slaes, Eveline, dentellière, 22 ans, épouse de Charles Payé, tue de Menin. Nuttrns, Pierre, prêtre, 32 ans, rue des Chiens. Maes, Liévin, rubanier, 69 ans, époux de Barbe Monteyne, rue de Menin. Hof, Eme- lie, marchande, 56 ans, épouse de Auguste Poltel, rue du Passage. Poupeye, Emile, cordonnier, 18 ans, célibataire, St-Jacques-lez-Ypres. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 1, idem féminin 0, total 1. Le 3 courant, vnlre 2 et 4 heures de relevép, pendant l'absence des habitants, un malfaiteur s'est iotroduit, en frac turant et escaladant un fenêtre, dans la demeure du sieur Callcns, Charles, h Passchendaele, où, après avoir fracturé deux coffres, il a enlevé deux pendants d'oreille une plaque et uue croix en or; deux pantalons, un gilet, un veston, six che mises, neuf kilogramme» de tabac, etc., ainsi qu'une somme de 13 frs. en diverses monoaies, le tout pour une valeur de 70 fr.; les soupçons planent sur un soi-disant Demry Char les de Becelaere. Le PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécu tifs avec supplément et prime pour un franc. (Voir aux an nonces).

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2