In Comble.
Augmentation de la taxe allouée
aux huissiers.
Rapprochement.
Exemple suivre.
Nouvelles locales.
Beaax-Arls.
Nouvelles diverses.
C< s messieurs ont ensuite visité dilTérenls éia-
blissrmeuts d'instruction publique.
A Iieures, un banquet, offert par M. Crombez,
réunissait 80 convives. M. le bourgmestre a porté
d'abord un toast au Roi, puis au ministre de l'in-
structiou publique. M.Vau Humbéeck a bu ensuite
au corps enseignant et la ville de Tournai. M.
Bara, enfin, a porté la sauté du bourgmestre.
De toutes les fêtes des écoles qui ont eu lieu
depuis la réorganisation de l'enseignement, celle de
Touruai a été, sans contredit, la plus brillante, et
l'on a pu dire, en cette circonstance comme tou
jours: LesTournaisienssont là!
Nous lisons dans la Gazette de Bruxelles:
Le comble suivant est littéralement traduit d'un
journal clérical flamand qui se publie Matines, le
Mechelsche Courant
a II a été constaté que parmi les Petits-Frères
de Reoaix, qui ont commis là quelques scandales,
il y avait des satellites des libéraux. Ils se sont faits
Petits-Frères dans le but de mettre, par leur mau
vaise conduite, une arme entre les mains des libé
raux afin que ceux-ci puissent crier très-fort contre
les préires et les couvents. C'est dégoûtant
Le journal malinois a raison c'est tout fait
dégoûtant.
Les Chambres Législatives et le Gouvernement
ont reçu diverses reprises des pétitions des huis
siers tendant obtenir une amélioration de leur
position.
Les réclamations ont été soumises la commis
sion chargée d'élaborer un tarif provisoire pour les
greffiers des cours et tribunaux.
Cette commission a conclu l'augmentation de
cinquante pour cent des émoluments alloués aux
huissiers par des décrets du 16 Février 1807, sauf,
eu ce qui concerne l'indemnité pour frais de
transport.
Cette mesure,aux yeuxdu Gouvernement, se justi
fie entièrement par les considérations exposées dans
le rapport. Eu effet, côté de quelques rares huis
siers qui parviennent se créer une position bril
lante, dit le rapporteur, il reste le plus grand nom
bre de ceux qui n'ont qu'une clientèle médiocre, et
qui ne peuvent même pas vivre dans une modeste
aisance. Non seulement dans leur propre intérêt,
mais aussi pour maintenir la dignité de leurs fonc
tions et pour conserver la garantie que leur solva
bilité doit offrir aux citoyens, la loi a le devoir
d'empêcher que les huissiers ne soient dans la gène.
Les émoluments alloués aux huissiers en matière
criminelle, correctionnelle et de police resteront les
mêmes, aucune augmentation ne paraissant néces
saire, d'autant plus qu'une augmentation de ce
genre imposerait l'Etal un grand stircroit de
dépenses, par l'impossibilité où il se trouve de
recouvrir la majeure partie des frais de justice.
Les huissiers avaient demandé également l'uni
fication du tarif eu toute matière et pour toute la
Belgique: la commission a jugé que le moment
n'est pas venu de se prononcer cet égard.
Nous avons signalé cette contradiction inouïe
entre la conduite du parti clérical français et celle
du parti clérical belge, le premier demandant que
l'on applique en France, pour l'enseignement reli
gieux dans la loi sur l'instruction primaire, le
système que le second répudie en Belgique avec
une sainte horreur.
Voici le texte de l'amendement que les chefs du
parti catholique au Sénat français, MM. de Broglie
et de Ravignan, avaient proposé au projet du gou
vernement.
les ministres de différents cultes. Ils pourront
être suppléés par les instituteurs et les institu-
trices. Cet enseignement sera donné en dehors
des heures réglementaires des classes, soit dans
les. édilices consacrés au culte, soit dans leurs
dépendances, soit, si les ministres du culte le
demandent, dans des locaux scolaires.
Cet amandement est, on le voit, la reproduction
presque textuelle de l'article 4 de notre loi sur
l'enseignement primaire, article qui *a été le pré
texte de toutes les violences, de toutes les agitations
fomentées contre cette loi par notre épiscopat.
Evidemment, quand MM. de Broglie et de
Raviguan ont déposé cet amendement, dans une
question aussi importante, ils étaient d'accord,
non-seulement avecl'épiscopat français, mais même
avec le Pape.
Voilà donc cette fameuse unité de doctrine
qui approuve en France ce qu'elle coudamne si
énergiquement en Belgique.
'En présence de ces faits, n'est-on pas autorisé
dire que toute cette guerre acharnée, entreprise
contre notre loi sur l'enseignement primaire, que
toutes ces excommunications fulminées par le
clergé, et qui ont jeté le trouble dans les conscien
ces et dans les familles, n'ont été qu'une pitoyable
comédie (Meuse).
La Société des Agriculteurs de France vient
d'ouvrir, dans trois départements, des concours
entre les cultivateurs dont la moyenne des terres
emblavées est de 8 15 hectares et qui auront
obtenu en blé le rendement le plus considérable.
Les prix proviennent de dons particuliers.
Si nous signalons ce fait, c'est qu'il nous paraît
intéressant et digoe de trouver des imitateurs.
L'association et le concours sont, dans les mains
d'hommes compéiauls, de puissants moyens de
bâter le progrès et d'arriver lutter contre la con
currence.
L'instruction religieuse sera donnée dans les
écoles publiques, selou le vœu des parents, par
VILLE D'YPRES. ro.VMEIL COMMUNAL.
Séance publique du 18 Juin 1881, 5 heures du soir.
ORDKE DU JOUR
I. Communications.
•2. Locations de terrains.
3. Compte 1880 et Budget 1882 du Collège communal
et de l'Ecole Moyenne.
4. Comptes 1880 Enseignement primaire.
5. Idem. Fondations La Loye et Lamotte.
6. Proposition du Gouvernement concernant le ma
tériel classique pour l'Ecole Moyenne.
7. Alignement Rue de Lille"
Cercle Artistique et Littéraire.
Séance du Mercredi 15 Juin.
1* Ballottage de nouveaux membres.
2" Lecture de l'adresse envoyer M' E. Hiel, par
M'P. W.
3* Conférence par M' J. D.
4" Encore les Tentures Artistiques, par M'A. B.
LES EXPOSITIONS.
La Direction du Palais du Midi Bruxelles, met
ratuitement la disposition des artistes quelques-uns
e ses beaux salons au premier étage pour y exposer
leurs œuvres.
Les frais d'envoi, aller et retour, sont la charge des
exposants et la commission ordinaire sera prélevée en
cas de vente.
Douai. Exposition par la Société des Amis des
Arts, du lr Juillet au 1' Août. Envois directs jusqu'au
27 Juin. Retour des ouvrages, 15 Août.
Strasbourg. Expositii n du lr au 31 Juillet.
Envois la Société des Amis des Arts, avant le 22 Juin
Strasbourg.
ISuila-Pes'h. Exposition du lr Octobre, au
Palais de la Société des Beanx-Arts, 81, Surgariit,
Buda-Pesth.
Société de Gardes Civiques* d'Ypres.
3e tir de la période d'été. 15 Juin 1881.
Aux points.
1. Swekels, L., 4 5
2. Maillaert, G., 4 G
5. Vautholl, H., 3 I
4. Deweerdl, Ch., 0 5
5. Dumoti, A., 4 3
6. Ligy, F., 11
7. Ligy, A., 5 0
8. Hallynck, F.,
4 G
2 4
3 3
5 2
3 5
5 0
(5 3)
(5 1)
27.
21.
II».
18.
18.
13.*
12.
t 4
0 0 0 4
Au blanc.
Vanderraarliere, L
Le 10 Juio, vers 4 heures du soir, un commencement
d'incendie s'est manifesté dans la chambre coucher de
l'habitation du nommé Louis Jansseune, boulanger, demeu
rant h Merckem. Le feu fut prumpiemrnt éteint, les litteries
ont été endommagées, mais le bâtiment, le mobilier, etc. ont
été épargnés. On présume que le feu y a été mis par l'impru
dence de l'enfant de la maison. La perte est évaluée iOO fr.
couverte par une compagnie d'assurance.
On écrit d'Ostende.
La saison balnéaire est ouverte, et s'il faut eu croire les
marins, nous aurous des chaleurs et un été de longue durée
la phosphorescence de la mer au mois de Mai en est, parait-il,
un signe iofaiUtble.
On lit dans la Gazette du 15:
Une tentative de suicide, accomplie dans les circonstan
ces les plus tristes, a été constatée avant-hier après-midi.
Le major Devlaemyock, du 12" de ligne, en congé pour
motif de santé, était, depuis quelque temps, atteint de la
monomanie de la persécution. Sous l'empire de celle idée que
toute la garnison de Bruxelles était convoquée pour le fusiller,
il a voulu pour échapper celte honte mettre fin ses
jours en se portant, dans le ventre, plusieurs coups de sabre.
Le médecin appelé auprès de ce malheureux a constaté
qu'il s'était fait huit blessures, dout l'une qui mesure 23
millimètres de largeur prouve que le sabre est entré dans
le ventre et est sorti au milieu du dos.
L'infortuné a été tranporté l'hôpital militaire. Son état ne
laisse guère d'espoir.
Crime odieux. Le Petit Nord raconte un
crime d'une sauvagerie incroyable
Dans la nuit du Jeudi 9 au Vendredi 10 Juio, vers les 2
heures du matin, des cris Au secours l'assassin se fai
saient entendre dans le paisible hameau du Plaquet, commu
ne de Quesnoy-sur-Deùle.
Un vieillard, le nommé Philippe Maibruncq, âgé de 7G ans,
mendiant, demeurant dans la maison d'où partaient ces cris,
se leva en toute hâte et enfonça la porte du cabaret qui porte
pour enseigne Au Plaquet. Dans l'obscurité, il s'avaoça
vers la place où demeurait le sienr Harscbène, Louis, et sa
femme, et où il supposait, avec raison, que quelque drame
affreux devait se passer.
Là, il se trouva en présence d'un horrible spectacle. Har
scbène était en train de dévorer le visage de sa femme, qu'il
avait sortie de sou lit et terrassée.
Maibruncq se jeta sur l'assassin. Une lutte s'engagea. Mais
le vieillard dut bientôt lâcher prise. A son tour, il venait d'être
renversé et mordu effroyablement par le forcené. Celui-ci
avait d'un coup de dent enlevé l'index de la main droite. Puis
il lui avait fait au maxillaire une profonde blessure.
Maibruncq se traîna dans la rue.
Pendant ce temps, la femme de Harscbène, affreusement
mutilée, avait eu la force de s'évader et d'aller appeler du se
cours.
Le misérable, se voyant seul, descendit alors au rez-de-
chaussée, où étaient couchées les deux filles de sa femme,
Laure Claeys, âgée de 18 ans, et sa petite sœur Marie, un ra
visant bébé de trois ans seulement.
Laure, voyant arriver son beau-père tout ensanglanté, se
précipita vers la porte et prit la fuite. Harschène se rua sur la
pauvre petite enfaut qui dormait du sommeil des anges, et ce
fut un carnage horrible.
Il prit d'abord le bras de l'enfaot et le cribla de morsures
et le rompit. Ensuite, il lui enleva le nez et l'oreille droite,
lui écrasa le ventre et, pour l'achever, prit une guimpe et la
noua autour du cou de la victime. Sa rage n'étant pas encore
assouvie, il saisit une lampe pétrole qu'il avait apportée et
la brisa sur le crâne de l'enfant. Les cris Tu me fais mal,
papa poussés par le pauvre bébé au début de l'horrible
agression,cris qui ont été entendus par les voisins n'avaient
fait qu'exciter cette béte fauve.
Lorsqu'il h laissal'enfant n'était plus qu'une plaie, un
corps affreusement mutilé.
Après avoir accompli son forfait, l'assassin remonta dans sa
chambre.
Les gendarmes ont été forcés d'enfoncer la porte de la
maison.
L'un des gendarmes s'approcha du berceau, enleva l'enfant
qui respirait encore. On coupa le linge qui ('étouffait, on le
transporta chez une voisine, où peu après elle rendait le der
nier soupir.
Prndant plus de dix minutes, les gendarmes fouillèrent II
maison sans pouvoir découvrir Harschène. Ils le croyaient