Encore les Tentures Artistiques.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
nous passons l'équipement dont cinq modèles sont
proposes M. ieininisler de l'Intérieur.
L'équipement quia paru le plus élégant, le
plus confortable et le plus «bourgeois» se com
pose d'une vareuse bleu foncé, avec poches de
côté, col droit et boulons de bronze. Les épauleltes
sont remplacées par des chenilles bleu clair. Toutes
les buffleteries son en cuir noir Le lourd shako a
fait place un chapeau en feutre noir,assez haut,
de forme mexicaine: larges bords dont un relevé
et cordelière en guise de ruban. Pour la grande
tenue: une touffe de plumes de coq orne le côté
droit de cette coiffure la fois élégante et légère.
Quant aux différents grades ils se distinguent
uniquement au moyen d'étoiles sur le col et de
trètles couleur or au lieu de simples chenilles.
On le voit, cet uniforme fait disparaître les
nombreux inconvénients de la tunique actuelle et
de tous ses accessoires. Plus de nettoyage, plus de
maux de reins, plus de maux de têtes
Espérons que le Ministre de l'Intérieur ne mettra
pas dix ans prendre une décision et vingt ans la
mettre en pratique... (Avenir des Flandres).
Le mauvais exemple est contagieux. Le désor
dre, provoqué en bas par le clergé contre les lois
et l'aurorité, envahit les régions législatives.On lira
plus loin la scène scandaleuse provoquée, la
Chambre, par M. Coremans qui,soutenu et encou
ragé par la droite, a méconnu l'autorité du Prési
dent et a permis ainsi M. Pirmez de dire que
jamais, depuis qu'il siège la Chambre, il n'a été
témoin d'une scène aussi indécente, et cela parce
que M. le ministre de la justice avait relevé les
insinuations malveillantes que le député anversois
s'était permises contre les allemands qui une fois
naturalisés, auraient pu, selon lui, trahir les inté
rêts belges au profit de leur pays natal. Nous
croyons plutôt que cette grande colère, ces violences
avaient pour cause unique la crainte de voir la
majorité libérale se renforcer dans ces nouveaux
électeurs, M. Coremans défendait son siège.
Le gouvernement a résolu de supprimer deux
des trois dépôts de mendicité qui existent encore
en Belgique, ceux de la Flandre occidentale
(Bruges) et du Limbourg (Reckeim). Il n'y aura
plus l'avenir, qu'un seul établissement de l'espèce,
celui de Hoogslraeten Merxplas, situé dans la Cam-
pine anversoise.
Exposition Industrielle
DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
Mariages:
Décès.
Il faut décidément se méfier toujours un peu de l'en
thousiasme de nos voisins du Midi, lorsqu'il s'agit de
quelque nouveauté de leur invention.
A en croire les descriptions pompeuses de certains
journaux français, on venait de trouver des procédés
merveilleux destinés remplacer les tapisseries artis
tiques, celles de Gobbelins par exemple, par la peinture
faite sur toile, au moyen de couleurs se rapprochant de
celles employées par les aquarellistes.
Nous avons fait quelques réserves, en attendant une
appréciation plus saine des nouveaux procédés des
renseignements récents, toujours un peu confus, dé
montrent qu'il s'agit tout simplement u'une nouvelle
méthode industrielle pour fixer la couleur sur les
étoffes.
Voici, d'après une description que nous trouvons
dans un journal spécialiste qui semble avoir vu le
procédé de près, en quoi il consiste et la nature des
avantages qu'il offre.
Rapidité d'exécution par suite, production impor
tante
Intervention directe du peintre dans l'œuvre pro
duite
Solidité et richesse des tons, au moins égales celles
des plus belles tapisseries
Facilité du travail et par suite prix modéré.
Voici en quoi consiste le procédé
Emploi d'un tissu de laine ou de soie, fabriqué en
blanc avec des matières choisies
Tension de l'étoffe sur un châssis spécial
Exécution de la peinture par l'artiste l'aide d'une
palette de teinture plutôt que de peinture grâce
laquelle les couleurs appliquées sont, après une opé
ration de fixage la vapeur, absorbées par le tissu
jusqu'en ses pores intérieurs et d'une façon si complète
que le nettoyage en pleine eau, le dégraissage en cas
d'accidents, toutes opérations de lavage n'en atténuent
en rien la netteté et la fraîcheur.
Les chimistes les plus compétents nous ont en effet
affirmé, après des essais nombreux, que la solidité des
nouvelles tentures est au moins égale celles des ta
pisseries des Manufactures nationales.
Il est une autre qualité que les tentures artistiques
possèdent, c'est la transparence. En effet, la régularité
parfaite du tissu donne l'ensemble de l'étoffe une
éga ité si complète du grain de tappisserie que la pein
ture seule garde la netteté de ses contours et la régu
larité de ses tons, sans avoir redouter les taches que
produisaient en pareil cas les puints de nœuds et de
reprises des tapisseries ordinaires.
On peut donc employer ces tentures agencées comme
des stores.
Une palette de teinturier et des stores que les
Charles Albert, les Tony-Marin et autres peintres
belges, continuent produire des œuvres que tous
apprécient et admirent. Ce n'est pas le nouveau procédé
industriel qui portera préjudice leur art.
La commission organisatrice a l'honneur de rappeler
aux intéressés que toutes les adhésions doivent lui être
parvenues pour le Ir Juillet prochain.
Des circulaires ont été envoyées toutes les princi
paux industriels de la province.
Ceux qui par erreur ou oubli n'auraient pas reçu
cette communication sont instamment priés de vouloir
en donner avis au secrétaire.
Inutile d'affranchir les lettres.
Des bulletins d'adhésion et toutes les autres pièces
sont la disposition du public au bureau de la popula
tion, Hôtel-de-Ville, ou sont immédiatement adressées
franco sur demande.
Le lr Juillet n'est plus bien loin et arrive dans quel
ques jours les industriels désirant exposer leurs pro
duits agiraient sagement en adhérant sur-le-champ, car
le nombre d'exposants déjà inscrits est si grand, que
selon toute probabilité personne ne pourra plus être
admis après la date fixée. Communiqué).
>BO'-5i
Société de la Concorde, (extra-muros).
Programme des morceaux qui seront exécutés par la
musique du 1 Regiment de Ligne, sous la direction de
M.Ch. Simar, le Dimanche 19 Juin 1881, 6 h. du soir.
Première partie.
1* Le billet de logement, m.irche, Offenbach.
2° Nabucodonosor, ouverture, arr. Ch. Otto.
5° Gavotte Stéphanie, Czibulka.
4" Kigolello, fantaisie, Verdi.
Deuxième partie.
5° Jérusalem, pot-pourri, arr. Derelte.
6* Le retour de la Fauvette, mazurka pour
fiole, arr. Sonneville.
7° La Vague, valse, Métra.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
du 10 au 17 Juin 1881.
NAISSANCES: Sexe masculin, 8; id.féminin, 8; Total 16.
YVoIff, Emile, tisserand, et lodevuyst, Marie, dentellière.
Therry, Eugène, cordonnier, et Labeyne, Marie, tailleuse.
Gailliard, Jeanne, sans professsion, 65 ans, célibataire, rue
de Mrnin. Bourdeux, Amélie, sans profession, 44 ans,
épouse de Charles OreelSt-Jean-lez-l'pres. Plancke,
Charles, ouvrier agricole, 66 ans, veuf de Nathalie, Vitse,
rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans:
Sexe masculin 2, idem féminin 1, total: 5.
Une dépêche télégraphique de Hons nous rapporte que
la Caserne des Lanciers a été totalement détruite par un
iocrndie.
Les détails nous manqueut jusqu'à présent.
Le nommé Charles ftaymakers, célibataire demeurantru
de la Province (Nord), 193. a fait unp chute mardi mati
dans l'escalier de sa demeure,et a été relevé grièvement blessé
Transporté l'hôpitaa! le malheureux y est mort quelque!
heures après, des suites de ses blessures.
Le bruit court que Hartmann un des auteurs de l'attenta
de Moscou, dont la présence Paris donna lieu, on s'en sou-
vient, de sérieux incidents diplomatiques, aurait été arré
en Allemagne et livrée aux autorités russes de la frontière qu
l'auraient fait diriger immédiatement sur Saint-Pélerbourg.
Le vol de la rue des Fripiers. Arrestation
des voleurs. Nos lecteurs se rappellent qu'il y a quelque
jours M. Sturbrlle, la victime de ce «ol, fut mandé en tout
bâte Londres par une dépèche télégraphique.
Après avoir consulté le procureur du roi et sur le conse
de celui-ci, M. Stuibelle, sans s'inquiéter de la réunion d
ses créanciers, laquelle il devait assister, et des supposition
fâcheuses que pouvait faire naître, la veille de celte réunion
par son dépari précipité, partit immédiatement pourLondres,o
son correspondent mystérieux avait en effet, l'entretenir d
choses d'une importance capitale.
51"" Stui belle reçut Mercredi soir, il 1/2 heures, un
autre dépêche. Cette fois le télégramme venait de son mai
qui lui annonçait la nouvelle de l'arrestation du voleur et
mieux encore, de la saisie d'une grande partie des bijou
soustraits.
Voici comment l'arrestation du voleur s'était opérée:
La dépêche que M. Sturbelle reçut émanait d'un sieu
William Bee, brocanteur, habitant le quartier de Londres oi
les commerçants de ce genre sont le plus nombreux.
A son arrivée H. Sturbelle apprit qu'un individu s'étai
présenté chez William Bee pour traiter d'un lot considérabli
de bijoux de grande valeur.
Le brocanteur proposa l'individu en question de les lu
acheter un certain prix le voleur ayant déclaré la somm
insuffisante, le brocanteur l'ajouroa 48 heures. Le lende
main il lisait dans les journaux que M Sturbelle offrai
20,000 francs de récompense qui lui ferait découvrir l<
voleur, et rentrer eu possession des bijoux volés.
Il télégraphia immédiatement M. Sturbelle en mêmi
temps qu'il avertit la police
Lorsque le voleur revint, nanti de tous les bijoux, il s
trouva en face de M. Sturbelle et de la police métropolitaine
Quelques heures plus tard la police mettait en état d'arres
tation un autre homme et une femme.Tous trois sont, dit-on
d'origine américaine.Une partie des bijoux ont déjà été saisis
Il sera curieux de savoir comment le vol a été perpétré
car les plus experts en matière de crimes de ce genre se trou
vaient déroutés, tel point que les soupçons s'étaient injuste
ment portés dans une toute autre direction et avec tant d
force que les recherches se seraient peut-être arrêtées.
La Pal Malle Gazette donne encore les détails suivants
Eugène Patureau, coiffeur, âgés de 32 ans, Alexis Dudain
bookmaker, 31 ans et Marguerite Haveri, tailleuse, 30 aos
maîtresse de Dudain, ont comparu derant le tribunal de Boive-
street, sous le coup d'une demande d'extradition, faite arei
mandat d'amener par 51. Flowen, sur la requête de M. Stur
belle. Ils sont prévenus d'un vol de bijoux s'élevant de 8,00(
40,000 liv. st.
L'inpecUur Hem y Marchait, qui a procédé l'arrestatioc
des prévenus, raconte comment il a découvert une grandi
partie des objets volés dans la chambre des prisonniers
Camille Casimir Breton, marchand de tabac, dit qu'il a conm
les trois prisonniers. Hier les deux hommes entrèrent dans soi
magasin et lui demandèrent une caisse de cigares.
Le témoin remit les cigares Patureau. Ils en rendireol
une partie Breton dans une caisse, mais qui contenait au
lieu de cigares, les bijoux volés.
L'affaire est remise huitaine.
Après avoir mentionné ce vol, VEtoile Belge fait suivre
sa relation des réflexions suivantes
Livré lui-même, le parquet aurait il découvert les voleurs?
Cela rst fort douteux, car il n'est pas du tout sur leur piste.
C'est le volé lui-même qui, m promettant une prime qai
découvrirait le voleur, et grâce la publicité de la prisse, «i
parvenu suppléer le parquet de sa mission.
Ce n'est pas la première fois que cela arrive, et c'est pour-
tan l la mission des parquits de faire sans frais pour les con
tribuables ce que M. Sturbelle vient de faire ses dépens.
Le Tunnel sous la Manche. Nous trouvât
Calais l'été dernier, dit l'Echo du Nord, nous avons teo'
faire une visite au tunnel sous-marin et nous rend'
compte de l'étal des travaux.
L'ouverture du puits de sondage est située un peu au de'
du village de Sangalte et une courte distance de la plage