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Nouvelles diverses.
Actes officiels.
Bibliographie.
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Le Conseil arrête:
1° Le compte 1880 du Collège Communal:
Recettes 26,501-30
Dépenses 26,169-52
Excédant
2° Le compte 1880 de l'Ecole Moyenne
331-78
Recettes
Dépenses
20,653-68
19,678-68
Excédant 975-00
3» Le budget 1882 de l'Ecole Moyenne
Recettes et dépenses fr. 18,897-50
4-> Les comptes de l'Enseignement Primaire:
Recettes et dépenses fr. 33,161-61
LeConseil approuve une proposition du Collège pour
approprier des locaux l'Ecole Moyenne de manière
pouvoir y installer les collections d'histoire naturelle,
des cabinets de physique, des collections de photogra
phies, d'images, etc., pour les cours d'histoire, et des
cartes et appareils pour les cours de géographie, tous
objets classiques que le Gouvernement se propose de
fournir chaque Ecole Moyenne afin de donner ces
établissements un matériel classique en rapport avec
les progrès de la science.
M. le Conseiller Soenen demande si le cours de
gymnastique n'est pas repris l'Ecole Moyenne.
M. le Président répond négativement: le Gouverne
ment n'a pas encore remplacé le titulaire M. Cousinne
qui a reçu une autre destination.
Le Conseil approuve les modificationsproposées
par l'Administration des Ponts et Chaussées, au plan
général d'alignement de la rue de Lille arrêté par le
Conseil le 12 Mai 1877.
M. le Conseiller Cornette a constaté regret que
plusieurs maisons de la Grand'Place, nouvellement
restaurées, ont eu leur toiture, primitivement en ardoi
ses, remplacée par un toit en tuiles rouges les toits
recouverts d'ardoises donnent la Place un aspect ri
che et élégant, et l'honorable Conseiller pense qu'il faut
réagir contre cette tendance des propriétaires rem
placer l'ardoise par les tuiles. Il se demande s'il ne se
rait pas bon que l'Administration Communale inter
vienne pour encourager la conservation des toitures en
ardoises, au moyen de primes par exemple.
M. le Président admet que l'observation est fondée
mais l'intervention de l'Administration Communale se
rait de nul effet le système de primes, outre qu'il n'est
pas pratique grèverait la caisse communale d'une char
ge nouvelle il est peu probable que les propriétaires,
partisans de la tuile rouge, renoncent leur idée ou
leurs convenances par le seul appât d'une prime lé
gère.
M. Cornette fait une autre observation concernant
la pose des raccordements des concessions d'eau: il ap
pelle l'attention du Collège sur la manière d'agir de l'en
trepreneur des travaux extérieurs qui,parait-il, suscite
des difficultés quand il se trouve en présence d'autres
entrepreneurs pour les travaux intérieurs. L'honorable
Conseiller demande quelques explications ce sujet.
M. le Président répond que M. Cornette a été mal
renseigné et que les difficultés dont il parle ne se sont
présentés qu'une seule fois, l'entrepreneur des travaux
extérieurs étant d'ailleurs entièrement dans son droit.
M. le Président entre ce sujet dans des explications
détaillées: la difficulté provenait de ce qu'un particulier
émettait la prétention de souder directement au robi
net d'arrêt sa conduite de raccordement, prétendant
qu'il avait le droit de faire exécuter les travaux, sa
convenance, partir du robinet darrêt. Or, d'après
l'article 8 du règlementl'entrepreneur des travaux
extérieurs dont le tarif le plus bas a été adopté par
le Conseil dans l'intérêt même des particuliers a le
droit de fournir et de poser les tuyaux jusqu'à la fa
çade il a également la fourniture et la pose du robinet
d'arrêt.Comme il est responsable de ce dernier objet, il
est évident qu'il doit avoir seul le droit d'y rattacher la
conduite, car il serait inadmissible que chacun pût
faire ce travail sa guise et même causer au robinet
des détériorations, sans en avoir la responsabilité.
L'entrepreneur a également le droit de percer le mur:
le tarif qui a été adopté est indivisible et il comprend
le percement du mur or, ce serait une prétention
insoutenable que de vouloir bénéficier de certains arti
cles en répudiant les autres qui paraîtraient moins
avantageux. Il reste donc entendu que l'entrepreneur
a le droit d'exécuter au tarif adopté, tous les travaux
extérieurs jusqu'à la façade, percement du mur com
pris. Ceux qui s'opposeraient l'exécution de ce dernier
travail par l'entrepreneur, ne lui en doivent pas moins
le prix fixé par le tarif.
fll. le Conseiller Brunfaut demande pour quel metif
le filtre ne fonctionne pas encore.
M. le Président dit que le filtre ne peut fonctionner
qu'après le nettoyage complet des conduites: il serait
inutile de filtrer une eau qui doit nécessairement rede
venir impure dans la conduite alimentaire. 11 faudra
quelques mois avant que ce rincement soit complet et
que le fi.tre puisse fonctionner. A Bruxelles, il s'est
écoulé 6 mois avant que l'eau fût entièrement pure.
Sur la proposition du Collège, le Conseil, en raison
du nombre toujours croissant des élèves, vote un sub
side extraordinaire de fr. 2000 afin de pourvoir aux
frais des prochaines distributions des prix aux élèves
des Ecoles Communales Gratuites.
Comité secret.
Le Conseil fixe les sommes payer pour les pau
vres pour des concessions de terrain au Cimetière
Communal, demandées par MM. Froidure-Bonduel,Van
Elslande et Nuttens.
Il nomme en qualité de Membre du Comité Scolaire
M. H. Vassal, pharmacien en cette ville.
M. A. Lammens, Instituteur intérimaire l'Ecole
Communale, porteur du certificat de capacité,est nommé
instituteur titre définitif.
La séance est levée 6 h. 30 m.
On lit dans la Gazette de Mons:
Un acte de sauvetage des plus dangereux a été accompli
samedi, par deux courageux concitoyens MM. Charles Del-
coigne et Charles Delmotte.
C'est au bassin de natation de Pont-Rouge que les faits se
sont passés, vers 6 heures de l'après-midi.
Les ouvriers brasseurs de M. Paul Pecber s'étaot aventurés
avec leurs chevaux dans l'abreuvoir,ceux-ci trébuchèrent tout
coupa travers les chaînes des poteaux indiquant !m80 de
profondeur et s'embarrassèrent les traits du chariot l'un des
deux s'abattit même sur le flanc. Voyant cela, le conducteur
sauta daus l'eau pour chercher débarasser ses bêtes, mais
comme le malheureux ne savait pas nager, il perdit pied
aussitôt et aurait infailliblement péri si MM. Delcoigne et
Delmotte, attirés par les cris des témoins de cette scène,
n'étaient parvenus, après bien des efforts, le retirer de sa
dangereuse situation.
Un terrible accident est arrivé le 21 c*. sur le train qui
3uilte Anvers pour Bruxelles 1 h. 15. Un homme est tombé
e son compartiment par la portière.
C'était un jtuue homme, il a roulé sous le train et a eu la
tête coupée.
L'Economie Financière paraissant le Dimanche avec
16 pages. Prime graluite (voir détails aux annonces).
Un drame horrible viml de mettre en émoi la popula
tion d'Armentiéres.
Un ouvrier âgé de 43 ans, nommé Désiré Callens, habitait
rue Solférino, avec sa femme, née Colette Vaodermeertch, et
ses cinq filles. Depuis quelque temps, il avait annoncé qu'il
était décidé h ne plus travailler au dehors et vaquer lui-
même aux travaux intérieurs du méoage.
Ce qui le retenait au logis, c'était une j.ilousie aussi violente
que peu fondée, si l'on en croit la rumeur publique, qui pré-
seule la femme Callens comme une brave et honnête épouse.
Cette jalousie avait rendu la vie commune insupportable, et
protoqué il y a cinq mois, une séparation momentanée.
Mais Callens, la suite du rapprochement qui l'avait suivie,
était redevenu plus ombrageux encore que par le passé, ce
poiut que, dimanche dernier, pris d'uu accès de fureur, il
annonçait ses enfants la mort prochaine de leur mère, ajou
tant qu'il De larderait guère la rejoindre.
Il ne devait mettre que trop tôt cette menace exécution.
Dans la nuit de vendredi samedi, h deux heures du matin,
le mari, couché près de sa femme, dans une chambre du pre
mier étage, se lève, pris subitement d'un accès de rage folle,
se rue sur la malheureuse femme endormie, et la saisissant au
cou, l'étrangle avant qu'elle ait pu pousser uo cri.
Il descend tâtons au rez-de-chaussée, cherche une corde,
l'attache l'espagnolette d'une fenêtre et se peod. La sinistre
prédiction était accomplie.
Samedi malin, vers 7 heures, l'une des filles du meurtrier,
Marie, âgée de onze ans, étonnée de ne point voir sa mère la
réveiller comme de coutume, courut sa chambre...
Un spectacle horrible s'offrit ses yeux.
Sur le lit défait, et au milieu d'uo désordre indescriptible,
sa mère gisait, la face injectée, un sillon bleuâtre autour du
cou, sur lequel se voyait encore distinctement la trace des
doigts de l'assassin.
Aux cris de Marie, ses deux sœurs Barbara et Rosalie,
âgées la première de 15 ans, la seconde de 14, accoururvut
leur tour. Marie, ne voyant pas son père et mue par un fatal
pressentiment, descendit au rez-de-chaussée ou un autre objet
d'horreur l'attendait! Son père était suspendu l'espagno
lette, le visage du malheureux, affreusement tuméfié, la lan
gue pendant hors de la bouche, était hideux voir.
Il ne restait aux orphelines qu'à réveiller leurs deux plus
jeunes sœurs, Angèle et Louise, la première âgée de 5 ans, et
l'autre de 2 ans: la pauvre petite, couchée dans uu berceau
auprès du lit de sa mère, n'avait pas été réveillée par cette scène
de meurtre.
Les orphelines ont été recueillies par une de leurs tantes,
qui habile Armentières.
Le PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécu
tifs avec supplément et prime pour un franc. (Voir aux an
nonces).
Un arrêté royal du 18 Juin approuve la délibération
du conseil communal d'Ypres tendant obtenir l'auto
risation d'acquérir, au prix de 36,200 fr. plus les frais,
un immeuble d'une contenance totale de 27 ares
88 centiares, sis Ypres, rue des Chiens, numéros 69
et 71, cadastré section H, numéros 543, 544, pour
l'affecter l'usage d'école gardienne.
Le double fascicule (N** 3 et 4) du Bulletin du Mi
nistère de l'Instruction publique qui vient de paraître
l'imprimerie E. Guyot, Bruxelles, ne le cède en
rien aux livraisons précédentes. A côté des nombreux
documents officiels émanant du département et de
diverses pièces parlementaires et administratives, nous
y remarquons la partie non officielle, particulièrement
volumineuse cette fois. C'est qu'elle renferme, outre de
nombreux faits scolaires, un rapport de M. Corbon, de
Paris, sur les exercices manuels dans les écoles primai
res, les nouvelles lois du grand-duché de Luxembourg
sur l'organisation de l'enseignement primaire, l'en
seignement obligatoire, la fixation des traitements des
inspecteurs d'écoles, etc. La bibliographie interna
tionale des publications récentes sur l'éducation et
l'enseignement, ainsi que la suite des documents relatifs
la révision de la loi sur l'enseignement moyen com
plètent le fascicule.
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