Garde Civique. Exposition Industrielle. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Chronique Judiciaire. On sait que M. Léou Pély de Thozée, est le frère de M. Jules Léon Pély de Thozée, représentant de l'arrondissement de Marche. (Meuse). Qu'eût dit Voltaire d'une canonisation d'uo Labre, qu'on nous annonce de Rome, lui qui écrivait la marquise du DefTand, le 12 Décembre 1768: Nous lisons dans Y Echo du Luxembourg Les journaux annoncent que de nouvelles tenues viennent d'être proposées pour la garde civique. L'une serait l'œuvre du général Marchai, une autre du major Allard. et la 3* du colonel Lekelynan,de Namur, croyons-nous. A vrai dire, nous ne demandons pas mieux et nous croyons même que nous finirons, grâce cette compétition et au goût de changement qui anime nos principaux chefs, par avoir une tenue facile, agréable, légère, en été, chaude en hiver, et sur tout peu coûteuse. A ce dernier propos, nous nous rappelons avoir été invité examiner dans les bureaux de l'état-major, rue Royale Bruxelles, il y a de cela quelques mois, deux modèles de tenue qui étaient, si nous nous souvenons bien,présentés par le colo nel Branle, chef d'état-major. Si notre mémoire nous est toujours fidèle, les tenues présentées par cet officier supérieur offraient cet avantage de permettre la transformation de l'habillement actuel et ce moyennant une somme insignifiante. Il u'y avait rien de radical, la tenue était rendue plus sim ple, plus ample, plus jolie même c'était l'avis général et il n'en coûtait nous insistons sur ce point et il n'en coûtait pour la transforma tion que cinq ou six francs. Au résumé, nous voulons bien qu'on nous impose une nouvelle tenue, mais nous ne pouvons admet tre un seul instant que les gjrdes civiques déjà habillés, aient supporter autre chause qu'une tranformation et qu'il leur en coûte encore de 70 80 francs pour s'habiller suivant une nouvelle ordonnance. Nous croyons que notre avis sera par tagé par la grande majorité des gardes appelés communément les bleus. Décès. Il faut que je vous conte ce qu'on ne sait pas Paris. Le singe de Nicolet, qui demeure Rome, s'est avisé de canoniser, non-seulement M"* de Chantai, qui Saint-François de Sales'avait fait deux enfants, mais il a encore canonisé un trère capucin, nommé frère Cucutin d'Ascoli. J'ai vn le procès-verbal de sa canonisation; il y est dit qu'il se plaisait fort se faire donner des coups de pied dans le cul par humilité, et qu'il répandait exprès des œufs frais et de la bouillie sur la barbe, |afin que les profanes se moquassent de lui, et qu'il offrait Dieu leurs railleries. Raillerie part, il faut que Rezzonio soit un grand imbécile; il ne sait pas encore que l'Europe entière rit de Roine comme de frère Cucutin. La Commission vient pour la dernière fois annoncer aux intéressés que vu le nombre considérable d'expo sants déjà inscrits, il ne sera, selon toute probabilité, donné aucune suite aux demandes qui arriveraient après la date fixée, 1' Juillet. Les industriels qui n'ont pas encore fait connaître leur adhésion sont priés de ne plus tarder. N. B. On peut se procurer les pièces nécessaires au bureau de la population de l'Hôtel-de-Ville ou chez le Secrétaire. (Communiqué). -i—9 - DE1IER DES ÉCOLES. Listes précédentes, 30,389-28 Entrée van Madame tôt Schaves, Tir au Roi Saint-Sébastien, Produit des Journaux, 2-95 14-00 100,00 3«,«56-93 Dépenses jusqu'à ce jour, 28,7 4 9-13 En caisse 9,907-10 Société Saint-Sébastien lèpres. Dimanche dernier, 4 1/4 heures de l'aprés-diner, l'oiseau royal a été abattu par M. Louis Vergracht. Immédiatement après le tir, les membres se sont réunis en leur local pour proclamer le nouveau roi. M. Jules de Laveleye a, en des termes heureux, félicité le nouveau titulaire; le vin d'honneur a été bu et M. Vergracht a offert aux membres un tir qui a eu lieu le lendemain 4 heures. Dimanche soir, un Banquet réunissait au local tous les membres de la Société Royale St-Sébastien la fête a été toute fraternelle et splendide, les convives se sont retirés très-satisfaits de leur soirée. Société de la Concorde, (<>xtra-muros). Programme des morceaux qui seront exécutés par la Musique du 4* Régiment de Lanciers, sous la direction de M. Th. Coutelier, le Dimanche 26 Juin 1881, 6 heures du soir. 1* Marche militaire, 2* Le Franc de Bruges, ouverture, 3* Hemlichte liebe, gavotte, Polonaise pour piston, Si j'étais Roi, fantaisie. Le Chant du Ciel, valse, 4* 5* 6° par Humblet. par Duvck. Johann Risch. Van Rotthem. arr. Panne, arr. Coutelier. La musique du Corps des Sapeurs-Pompiers a donné Jeudi soir, sur la Grand'Place, un charmant Concert, qui avait attiré une foule nombreuse. Cette excellente harmonie, si habilement dirigée par Monsieur Wittebroodt, a exécuté, comme toujours, avec beaucoup d'art, les différents morceaux inscrits au programme. Cercle Artistique et Littéraire. Séance du 29 Juin. Communications. Mesure prendre en vue de l'Exposition des Beaux- Arts de Courtrai. ÉTAT-CIVIL D'YFRES, du 17 au 24 Juin 1881. NAISSANCES: Sexe masculin, 4; id. féminin, 2; Total C. Mariages Braem, Henri, charrttirr, et Vermeulen, Caroline, coutu rière. Lanneeuw, Eugénie, cabarelière, 46 ans, épouse de Pierre Labarre, Marché au Bétail. Vandermrerscb, Emile, négo ciant, 43 ans, époux de Emma Santens, rue de Dtxmude. Haelvoel, Caroline, sans profession, 73 ans, veuve de Fran çois Soetaert, rue de Wruinck. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 0, idem féminin 2, total 2. T5-|HTff-j Le 18 courant, vers 10 heures du matin, un incendie a éclaté dans la commune de Passcbendaele et a réduit en cen dres trois bâtiments contigus, au préjudice de la veuve Sessier, propriétaire Boesiogbe, et la veuve Capon, rentière. Une partie du mobilier, instruments aratoires et deux vaches, appartenant aux locataires, sont devenus la proie des flammes. Les pertes sont évaluées rnviron 10,000 francs. Rien n'était assuré. La cause de ce sinistre est inconnue. L'Economie Financière paraissant le Dimanche avec 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annouces). On écrit de Wettereo:» Un crime horrible vient de jeter le consternation et l'épouvante dans notre commune. Un garçon de 13 ans, le nommé Georges Braeckman, hameau Boschkantvient de tuer sa mère coups de fusil, et cela avec préméditation. Il parait que ce misérable, quoique h peine sorti de l'en fance, s'adonnait la boisson, et ne rentrait souvent que fort tard. n Après l'accomplissement de son exécrable forfait, le mon stre est allé spontanément la gendarmerie de Welteren, le fusil sur le dos, pour se constituluer prisonnier. Jusqu'à présent il n'a montré aucun signe de repentir et son cynisme atroce révolte au suprême drgré tous ceux qui onl pu l'ap procher. Interrogé sur lejnobile de son crime, il a répondu que c'était la vengeance. «Ma mère, disait-il, avait pris l'habitu de non seulement de me gronder, mais même de me battre quand je rentrais tard elle m'avait encore violemment battu il y a huit jours et j'avais résolu d'en finir. Lundi, dans la soirée, au moment de me rendre la kermesse de Schelle- belle, j'avais caché mon fusil deux coups dans la grange, proximité de notre porte c'est parlà que j'avais l'habitude de rentrer la nuit. Vers minuit, je me présentai h cette porte; j'entendis mou pire dire ma mère: Julie, ouvrez; c'est Georges. Ma mère répondit: Bon, nous allons lui en don ner, au vaurien! Seulement, elle n'en a pas eu le temps car, saisissant mon fusil, je lui en envoyai une pleine charge dans la poitrine au moment qu'elle me tirait les verrous, Interrogé encore sur te point de savoir s'il ne regrettait pas d'avoir tué sa mère, le féroce parricide répondit: Non! elle n'avait qn ne pas me frapper! Horrible! Il paraît même qu'il ciniquement avoué h la gendarme rie qu'il se trouvait encore en possession d'une cartouche qu'il destinait son père ou son frère, dans le cas où ceux-ci ss fussent mis le poursuivre après le meurtre de la mère. Ce qui est certain, c'est qu'à Thûtel-dt'-vilh- jj a interpellé le sergent de ville Van Langrslrom Ah vous voilà Vous m'avez autrefois poursuivi (pour braconnage) eh bien si je vous avais reocontré unr heure plus têt, cette balle était pour vuiis, défaut de mou père ou d'un des miens. A l'heure qu'il est, le coupable est en loute pour la pri son deTermocde, poursuivi par l'exécration d'une population qui l'aurait mis en pièces sans la protection des gendarmes. Le PETIT RENTIER est envoyé 32 Dimanches consécu tifs avec supplément et prime pour un franc. (Voir aux an nonces). Dis troubles se sont produits dimanche Roubaix, l'occasion de la procession. On s'est battu pendant line bonne partie de la journée sur différents points de la ville. Voici quelques détails empruntés-un journal du Nord: Une foule énorme stationne sur la place. La police, dirigée avec soin par le commissaire central, et une brigade de gendarmerie maintiennent l'ordre. A la vue d'une bannière portant celle inscription: Sau vez Rome et la France la foule se met crier Vivent les décrets A bas les jésuites Rue de l'Hospice les chantres des trois paroisses chantaient le Sacris Solernnis une bande de jeunes gens qui passait se mit chanter la Marseillaiseet la foule d'applaudir Les agressions devaient commencer là. Plusieurs coups de poing furent lancés et reçus. Des bagarres se produisirent au reposoir de la Fosse-aux- Cbênes, où le charivari a été effroyable, et rue Notre-Dame où la lutte est devenue peu près générale. Au fureta mesure que les rixes s'apaisent sur un point, elles reprennent de plus belle sur un autre. Rue de Tourcoing, nouvelle agression. Rue du Pays, deux iuditidus, des flamands, se battaient pour un motif coraplètemeul étranger 'a procession, les cléricaux crurent qu'un de leurs amis était en riaeger, ils accoururent, cièreul et voulurent frappei, mais l'autorité intervint et tout rentra dans le calme. n Place de la Liberté, les chus» ont été plus menaçantes. La procession est reçue par les huées formidables de la foule compacte qui se presse et se bouscule. La police et la gendar merie onl beaucoup de peine maintenir l'ordre. Des bagarres du même genre ont eu lieu dans plusieurs villes de France, notamment Nantes. L'Essence de Goudron Rie-art est le principe actif du Goudron de Norvège. Elle est dix fois plus active que le meilleur Goudron, et surtout que les Capsules de Goudron, qui fatiguent l'estomac. Elle passe rapidement dans les voies respiratoires, elle bai gne de ses vapeurs bienfaisantes tous les replis de l'organe pulmonaire. C'est l'agent curatif le plus précieux des mala dies de poitrine BronchiteCatarrhe, Engorgements pulmonaires, Phtisie. Les Capsule* Ricart lessence du Goudron se trouvent dans les bonnes Pharmacies de la Belgique au prix de 2 fr. 5© le flacon de 60 Capsules, c'est-à-dire au même prix que 1rs Capsules de Goudrou. TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE BRUGES. UN RÉCIDIVISTE TONSURÉ. Nouvelles condamnations du curé de Bekeghem. Nos lecteurs se rappelleront peut-être le nommé Ivon Tras, curé Bekegbem, qui, il y a peu de temps, eut maille partir avec dame Justice, pour avoir, du haut de sa chaire, de vérité attaqué un acte posé par le bourgmestre de cette localité celui-ci avait fait enter rer le libre penseur Delorge dans le cimptière commun. Le tribunal correctionnel de Bruges condamna le dit curé 50 fr. d'amende mais sur appel du ministère public, la cour d'appel de Gand éleva l'amende 100 fr. La leçon n'a nullement profité, paraît -il, ce disciple du Christ. h En effet, le curé Tras a comparu Vendredi dernier devant notre tribunal correctionnel sous les préventions suivantes 1" Attaques dans la chaire de vérité, d'un acte de l'autorité publique 2° Diffamation 3* Injures. Le curé Tras a été condamné de ces trois chefs aux peines suivantes 1° 3 fois 3 jours de prison et trois amende de 26 fr. 2° 15 jours de prison et 50 francs d'amende. 3° 15 jours de prison et 50 francs d'amende. Soit 39 jours de prison et 160 francs d'amende. Cette nouvelle leçon rendra-t-elle ce ministre d'un Dieu de paix et de mensuétude, plus circonspect Peut-être que cet homme charitable sera récompen sé par son évêque

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2