Le Yole.
Nouvelles locales.
trois livraisons de bestiaux, ils ne sont pas
pour cela commissionnaires, ni sujets paten
te. La patente n'est due que par le commer
çant. Lt ne sont commerçants, aux termes
de l'art. lr du code de commerce, que ceux qui
exercent des actes de commerce et en font leur
profession habituelle. La nouvelle loi en exigeant
l'habitude n'introduit donc pas un principe
nouveau elle lève un doute et met notre lé
gislation fiscale en rapport avec notre législa
tion commert-rôle. D'après nous, il ne taillait
pas même der^Çjuvelle loi, car en tenant bien
compte de l'art. lrdu code de commerce et en le
combinant avec la loi sur les patentes.il était
évident que n'étaient assujetis prendre pa
tente que ceux qui faisaient des actes de com
merce leur profession habituelle.
L'ensemble du projet de loi a été voté Ven
dredi par 65 voix contre 47 sur 112 votants.
La Chambre a encore s'occuper du projet de
loi qui a pour objet divers travaux publics.
Voici un extrait d'une lettre particulière d'un
libéral de la Flandre occidentale, adressée l'Echo
du parlement et qui reflète bien les sentiments de
colère et de découragement qu'éprouvent les libé
raux de province en face de la situation provoquée
par les sept de l'extrême gauche
Je vous avoue, en toutes franchise, que la conduite
de messieurs de l'extrême gauche (qui touche l'extrême
droite en vertu du principe les extrêmes se touchent)
m'écœure au point de me dégoûter tout jamais de
m'occuper et de faire un sacrifice quelconque la poli
tique. Comment, pendant huit années, nous travaillons
tous les jours réviser nos listes électorales et les
compléter nous nous ingénions entretenir toutes
sortes de relations avec les électeurs nous faisons
partie d'un tas de sociétés pour tenir nos forces grou
pées nous soutenons de notre plume et de nos deniers
une presse libérale aux moyens d'existence insuffisants;
nous recherchons tout ce qui peut aider au développe
ment des écoles officielles nous subissonsnous, la
guerre des partis, nous en souffrons comme négociants
et industriels dans nos relations d'affaires lorsqu'il
est question d'élection, nous sommes sur la brèche en
permanence,nous allons voir les électeurs domicile
et recommander nos candidats, et quand, malgré
tous les sacrifices de temps et d'argent, la Fédération
libérale réclame notre intervention au denier de lutte,
nous allons frapper de porte en porte pour envoyer
notre quote-part pour le bon combat. Et lorsque, après
huit années d'un pareil labeur et de tant et de si lourds
sacrifices pour la plupart d'entre nous, nous obtenons
un gouvernement libéral, nous nous croyons bien ré
compensés de tout ce que nous avons fait. Mais comme
mettre, et non pas fin du quinzième siècle. A la fin du
quinzième, on aurait exécuté le tableau l'huile, tandis qu'il
est peint au blanc d'oeuf et la colle. Les personnages, datant
de 1830 ou de quelque annee voisine, ne peuvent en aucune
façon porter des costumes dont on s'habillait cent ans plus
tard, Enfin, pur comble de disgrâce, pas de nom d'auteur
Quand ce panneau fut exposé aux Tuileries, dans le local des
Arts industriels, il y a deux ans, j'avais pourtant prié le
directeur de l'Exposition, M. Sencier, de vouloir bien indiquer
le maître M. de Beurnooville. en lui recommandant de veil
ler sur ce panneau comme sur une œuvre exirémement rare
et non moins précieuse.
Quelques amateurs connaissent-ils les renseignements qne
j'avais donnés par écrit et dont on n'a pas voulu faire usage,
dans l'intention de me narguer? Il y a tout lieulde le croire,
puisque des acheteurs intelligents le guettaient. Mis en vente
au prix déjà élevé de 3,000 francs, il a monté, sans interrup
tion, par centaines de francs, jusqu'au chiffre de 10.000 fr.,
où se sont arrêtées les enchères, il faut y ajouter cinq pour
cent de frais. Est-ce une somme trop forte? Pas le moins du
monde. La valeur d'un panneau si curieux et si antique ne
peut être appréciée en numéraire: elle est en quelque sorte
indéfinie. Le morceau vaut trente raille francs aussi bien que
dix mille, car ou chercherait vainement une page de la même
importance pour l'histoire de l'art flamand. Un musée belge
anrait dù l'acheter, n'importe quel prix. Celui d'Anvers
n'a-t-il pas payé cent mille francs, la vente Schneider, un
tableau d'Hobbéma fendu par le milieu
ALFRED M1CH1ELS.( 2)
(t) Hauteur, 58 centimètres; largeur, 53.
(2) Auteur de Histoire de la peinture flamande JtO vol. in 8°) et
d« beaucoup d autres ouvrages.
il nous a coûté cher d'avoir un gouvernement, nous y
tenons, nous savons quel prix nous l'avons obtenu.
Tandis qu'à Bruxelles, quel mal se donnent MM. les
libéraux pour faire prévaloir leurs idées Aucun, et au
lieu de connaître les sacrifices, ils bénéficient de leur
notoriété politique. A Bruxelles, la plupart ne se
donnent pas même la peine d'aller au scrutin Il n'est
pas difficile de comprendre pourquoi MM. Janson et
consorts tiennent si peu voir le libéralisme au pou
voir, et veulent d'un cœur si léger nous ramener les
cléricaux/ C'est qu'ils n'ont jamais travaillé la pâte
électorale ailleurs que sur les planches du Jardin
Joyeux, du Petit-Paris, ou de l'Association libé
rale de Bruxelles.
Les explications de M. Janson et de M. le mi
nistre des finances ne laissaient plus d'intérêt que
pour le vote qui serait émis. Ce vote a eu lieu sur
une proposition de M.Goblel, la Chambre, prenant
acte des déclarations de M. le ministre des affaires
étrangères, renvoie la section centrale tous les
amendements relatifs la question électorale. Ce
renvoi a été prononcé par 72 voix contre 58.
Si les sept membres de l'extrême gauche avaient
persisté dans leur attitude, M. Defuisseaux aurait
pris part au vole, et le renvoi eut été prononcé
par 66 voix contre 65. soit une voix de maio-
tité.
Un amendement de M. Malou tendant distraire
du projet de loi les articles relatifs la délégation
de la mère et la condition de l'habitude pour
la patente a été rejeté par 71 voix contre 58.
En présence des déclarations de RI. Janson et
des votes émis il n'y a plus de doute sur l'adoption
du projet de loi.
On lit dans la Meuse:
Mercredi, la Chambre, après le discours de M.
Frère-Orban, M. Guyllery est descendu de son
banc pour venir serrer la main l'honorable mi
nistre des affaires étrangères, et le féliciter de son
discours.
Cet incident a été très remarqué.
M. Léon Defuisseaux a cru devoir donner a
démission de membre de la Chambre, afin que les
électeurs de l'arrondissement qu'il représente de
puis onze ans aient occasion de déclarer s'ils sont
encore, en communauté d'idées avec leur manda
taire.
Les électeurs de l'arrondissement de Mons seront
donc convoquées dans les quarante jours.
Le Sénat est convoqué pour mercredi, 20 juillet,
2 heures.
La crise qui menaçait de mettre en péril l'exis-
tente du parti libéral est conjurée. Ce résultat est
dû l'altitude loyale et franche que le gouverne
ment a su prendre dès le principe, et aussi, il
faut bien le dire, aux efforts puissants de l'opinion
publique qui s'est prononcée avec une énergie peu
commune contre toute mesure qui aurait pour effet
de détruire la majorité et de nous jeter dans l'in
connu avec la perspective du retour des cléricaux
aux affaires.
La Chambre a volé les seize premiers articles du
projet. Il a été entendu dans une séance précédente
que l'examen du projet de loi se lerminnerail cette
semaine.
il 11 1
DENIER DES ÉCOLES.
Listes précédentes, 31,028-68
Ouidal Jan Slraal terug is, 0-10
Oradat hij ou voortdeureod zoude korresrespoo-
dt-aciro levereu uit Reninghelsl, 0-20
Omdat Stan in 't tervolg zou gevoeiiger zijo,
alswanneer Wantje haie nieuwe bottijaljes loonl,
eu hem z>-gl, ziet eens hue huog zij komen, 0-20
31,0%9-l 8
Dépenses jusqu'à ce jour, 28,784- 33
En caisse 2,244-85
L'administration communale peut se féliciter d'avoir
pris l'initiative de l'organisation de concerts sur la
Grande Place.
Tous les Jeudis, l'affluence de monde augmente et les
musiques rivalisent de zèle pour être agréables au
public.
Jeudi passé encore, la musique des Pompiers a eu un
succès splendide, le choix dos morceaux était parfait et
plusieurs ont eu l'honneur des bis, accueilli par le chef
de musique avec tact et amabilité.
Sous le rapport de l'exécution on n'a qu'à répéter ce
qu'on a dit souvent c'est qu'elle était parfaite.
Après une journée accablante de chaleur, on est
heureux d'aller respirer le frais sur la place et de se
sentir renaître par les chants enchanteurs de l'harmonie.
Le dernier morceaux était très entraînant, les mu
siciens reliaient leurs rires aux sons de l'orchestre, le
public est parti en riant et probablement que les rêves
de la nuit auront eu une part de ce souvenir.
Monsieur Georges Iweins, ancien élève du Collège
communal de cette ville, vient de subir, devant le Jury
de Liège, d'une manière très-satisfaisantesa pre
mière épreuve de candidat en Philosophie et lettres.
Monsieur Louis Vanheule, ancien élève du même
établissement vient de passer également devant le Jury
de Liège, avec grande distinctionson examen de
candidat en droit.
Nos lecteurs se rappelleront que dans notre numéro
du 9 Février 1879, nous avons parlé de la découverte du
fameux vol dans lequel avait été lâchement compris
un de nos honnêtes concitoyens, il ne s'agissait de rien
moins que d'un vol de 60 70,000 fr. commis au préju
dice du sieur Emmanuel Clement-Debouck, nous avions
promis nos lecteurs de les tenir au courant de cette
affaire. S'est donc Jeudi dernier, 14 Juillet, que le tri
bunal correctionnel d'Ypres vient de condamner la
prévenue Sidonie Delbeke un emprisonnement de 18
mois et les frais du procès.
Après le prononcé du jugement, le ministère public,en
la personne de Monsieur Berghman, a demandé l'arres
tation immédiate de la prévenue.
Nous devons rendre hommage au calme, au sang-froid
et au courage de M. Arthur Devarver, agent de change,
qui avait été si indignement calomnié dans cette mal
heureuse affaire.
Le vol a été commis le 17 Juin 1877 et découvert le
6 Février 1879 Mouscron.
Concert. Programme du concert qui sera donné
le 17 Juillet 1881, midi, dans le Jardin Publicpar
la musique du 4e régiment de Lanciers, sous la direction
de M. Coutelier.
1. La Robe de Noce, ouverture,
2. Une Corbeille de Fleurs, fantaisie,
3. L'Etendard, redowa,
4. Transcription sur les Cloches de Cor-
neville, arr
5. Auguste, ce n'est pas juste, valse,
Humblet.
Rodolphe.
Coutelier.
Coutelier.
Société de la Concorde, (èxtra-muroe)
Programme des morceaux qui seront exécutés par la
musique du lr Regiment de Ligne, sous la direction de
M.Ch.Simar,le Dimanche 17 Juillet ^1881 6 h. du soir.
1. Marche, défilé, Ch. Simar, fils.
2- Le carnaval romain, ouverture, Verdi.
3. Le carillon d'Ypres, polka,
4. Guillaume Tell, fantaisie, arr. Goffin.
5. Facheltanz, Flotow.
6. Baden-Baden", valse, Bousquet.
Société de Gardes Civiques d'Ypres.
5e tir de la période d'été. 11 Juillet 1881.
Aux points.
1. Deweerdt, Ch.
5
4 6 5 5
4
29.
2. Ligy, F.
6
2 4 3 4
5
24.
3. Swekels, L.
4
6 2 4 4
2
22.
4. Ligy, A.
6
3 6 11
3
20.
5. Vantholl, H.
1
5 3 6 1
3
19.
6. Vandermarliere, L.
2
5 13 6
1
18.
7. Boedt, L.
S
113 4
3
17.
8. Maillaerl, G.
4
3 15 2
1
16.
Aux blancs.
1. Dumon, A.
2. Vermeulen, J.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
Du 8 au 15 Juillet 1881.
NAISSANCES: Sexe masculin 2, idem féminin 5, Total 7.
Mariages
Giboin, Thimothé, représentant de commerce, et Baert,
Alixe, sans profession.