HALLES DE TOTAGE
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Préservatif sûr contre l'épidémie.
A YPRES.
GFJEENTE-KERMIS, GHELUVELT.
BERICHT.
ten 4 ure namiddag,
ment Bruxelles chez le sculpteur S..., lequel fit en quinze
jours de temps un saint-Joseph admirable, luisant comme une
nouvrlle pièce d'un sou et dix fois plus gaillard coup sûr
que l'ancien.
Malgré cela, le nouveau saint n'obtint plus le même succès
que son prédécesseur et, comme le curé faisait au charron
lui-même la remarque qu'il ne le voyait plus guère prier le
nouveau saint:
Que voulez-vous, m'sieu le curé, lui répondit celui-ci
ce n'est pas étonnant, je l'ai connu du temps qu'il était poirier
dans mon jardin.
Nouvelle tentative d'homicide, dimanche, Tournai, et
dans des circonstances assez singulières.
line batelière, stationnée l'écluse de Kain, revenait de
Tournai, où elle s'était rendue pour approvisionnements.
Il était environ 9 heures du soir et elle suivait le chemin
de hàlage, lorsqu'elle fut accostée par un inconnu, proxi
mité de l'abreuvoir.
Cette homme paraissait avoir une vingtaine d'années
il cheminait, portant d'une main ses souliers et de l'autre sa
canne. Ouvrant conversation avec la batelière, il lui dit qu'il
allait Pont-à-Chin et ferait volontiers la route avec elle le long
de l'Escaut. La femme n'y objecta pas. Tout coup l'inconnu,
sans ajoutix un mot et comme pris d'un accès de rage, tira de
sa canne la lame d'acier qu'elle contenait et en porta plusieurs
coups la batelière, qui tomba baignée dans son sang. Puis
d'une course rapide il s'élança travers champs.
De nombreux promeneurs circulaient encore cette heure
sur le chemin de halage mais le fait s'est passé avec une
telle rapidité que personne ne vit rien de cette scène.
Du reste, la malheureuse victime de celte incompréhensible
agression gisait là sur le sol, poussant des plaintes et récla
mant les soins immédiats de ceux qui l'entouraient. Ils la
transportèrent bord d'un bateau stationnant près d'un
estaminet enseigné la Grenouille, où des soins lui fureot
prodigués.
Les blessures de la pauvre femme sont graves et fait suppo
ser des lésions internes qui peuvent amener un dénoùment
fatal.
M. le docteur Masy lui a donné les premièrs soins.
La victime est veuve et âgée de 57 ans. De son propre
aveu, il n'y a eu de son agresseur ni tentatives de vol ni ten
tatives de viol. A quoi attribuer ce crime? C'est la justice de
le rechercher. (Vérité).
Au Tiergarten de Pesth, un des gardiens de la fosse
aux ours vient d'être dévoré par un ours brun après une
horrible lutte. Depuis environ quinze ans, rapporte le Pester
Journal, le gardien Stephan venait chaque matin, vers neuf
heures, donner manger cet ours.
A cette heure se réunissaient ordinairement devant la fosse
quelques curieux qu'intéressait le spectacle du carnassier
dévorant avec avidité les morceaux de viande qu'on lui tendait.
Mardi, matin, 11 Juillet, l'ours allait recevoir une grande
portoin de bœuf frais.
Le gardien entra dans la fosse et s'avança vers l'animal qui
s'approcha comme d'habitude, tout joyeux, pour apaiser sa
faim. Stephan le caressa plusieurs fois en lui pessant douce
ment la main sur le dos; mais en se retirant il eut la mal
adresse de marcher sur la patte de la bête féroce.
Un rugissement épouvantable fit trembler les airs, et l'ours
s'élança avre fureur et en frémissant des dents sur l'homme
qui n'eut pas le temps de fuir. En un instant, le malheureux
fut couché sur le sol et saisi par l'ours avec une telle violence,
qu'il ne put d'abord faire un mouvement.
Cependant il parvint dégager ses mains, et alors s'engagea
entre l'homme et la bête un combat désespéré qui glaça
d'effroi les gardiens et la foule. Les vêlements du gardien
pendaient autour de son corps en lambraux sanglants; une
énorme blessure laissait voir sa poitrine entrouverte, tout le
côté gauche était déchiqueté; le bras droit et le pied droit
étaient également dans un état horrible. Les appels, les cris
de désespoir de l'infortuné se mêlaient aux grondements
sinistres de l'ours, dont la furie allait toujours en augmen
tant.
Avec des fourches, des haches, des barres de fer et des
piques on arriva son secours mais il fallut des elfots
surhumains pour retirer le malheureux des pattes de la bête
féroce qui lui broyait les os. Ce n'était plus qu'une masse
presque informe, et il ne tarda pas rendre le dernier soupir.
La chaleur qui nous accable appelait le rapprochements
historiques savoir que nos pères ont éprouvé souvent la même
sonfiTrance est une légère consolation.
Le National relève l'histoire des étés brûlants. Le plus
terrible fut celui de 1793.
Jamais peut-être la chaleur n'atteignit chez nous une in
tensité semblable. Le printemps avait été froid, et on avait
été forcé, en juin, de faire du feu dans les appartements. Dès
Je 4 juillet, l'air commença s'échauffer, et, le 8, le termo-
tre marquait 38 degrés l'ombre.
Cette chaleur si forte,dit un contemporain, succédant un
froid continu et aune sécheresse prolongée, produisit des
effets désastreux. Dans les jardins et dans les champs, les lé
gumes furent grillés; les fruits séchaient sur les arbres; les
meubles et les boiseries craquaient le meubles se déjetaient
la viande fraîche se corompait immédiatement la volaille et
les bestiaux paraissaient accablés. Ce n'est que le 17 juillet
qu'un orage violent, accompagné de grêle, mil fin ces cha
leurs excessives.
L'été de 1822 fût également ardent. En Alsace et Lorraine
les champs furent désolés par les mulots et les campagnols.
Cette année fut tellement précoce que le 28 juio on vendait de
farine nouvelle.
Puis vient l'été de 1852, où le choléra fil, rien qu'à Paris,
18,400 victimes.
L'été de 1811, dit de la comète fut excellent pour les
vignes. Le plus sec de tous les étés fut celui de 1845, où il ne
tomba que 65e d'eau, c'est-à-dire 107' de moins que durant
les étés moyens.
Le National termine ce ta bleau commémoratif par une
anecdote qui se recommande aux innombrables victimes de la
chaleur:
Philarèle Chasles avait, dit-on, trouvé uo moyen qui n'est
pas la portée de toutes les imaginations. Quand le chaud de
l'été lui devenait trop pénible, le charmant écrivain lisait le
récit du passage de la Bérésina et il ne lardait pas se sen
tir envahi par le froid.
Un articule! du Journal de Oand, annonçait que les
officiers de l'infanterie et du génie allaient être prochaine
ment gratifiés du sabre fourreau d'acier. On nous assure que
jusqu'à présent, il n'est pas question de cette nouvelle arme et
que les avantages nombreux du fourreau de cuir sont au
jourd'hui reconnus par tous les officiers.
Terrible accident de chemin de ter. Le 13
Juillet, 52 versles de Rostow-sur-le-Doo, a eu lieu, télé-
graphie-l-on aux journaux de Lemberg, un terrible accident
de chemin de fer. Le train-poste de la ligne WladiLawkas-
Rostovv a déraillé. Vingt-deux wagons ont été broyés, seize
voyageurs tués et trente blessés.
Le bureau météorologique du New-York Hérald,
annonce
Une dépression, qui probablement développera une dan
gereuse éuergie, traverse au nord du 40". Elle arrivera sur
les côtes nord de la Grande-Bretagne et de la Norvège entre
le 18 et le 20. Plui». Du sud tournant au nord-Ouest, venta
ou bourrasques, éclairs.
BIBLIOTHÈQUE GILON.
Un e nos meilleurs auteurs, M. Emile Leclercq, vient de
publier dans la Bibliothèque Gilon, trois excellentes nou
velles intitulées. Le fils delà voisine, Céleste et Evelina
qu'il a réunies sous le titre de Fleurs de jeunesse. Ce
nouveau recueil fera très bonne figure dans la collection Gilon,
dont le succès s'accentue de jour en jour.
Illustration Belge.
Sommaire du numéro 32. 17 Juillet 1881.
TexteArticle de modes ou peu s'en faut, Eugène Lan-
doy. Nos Gravures. Juillet, poésie de Georges Roden-
bach: Liège: Léon Dommartin Sa Hautesse le Prince Saïd-
Bargash, sultan de Zanzibar, A. Bey. Conte sans titre,
Camille de Roddaz. Le Caire et les bords du Nil, panora
ma d'Emile Waulers, C. de R. Les mariages de Phélomè-
ne, Henri Gréville. Mémento bibliographique, Léon
Degeorge. De tout uo peu. Bulletin fioancier.
Gravures Une heureuse famille. Juillet, (composi
tion de A. Reins, gravure de Kellenbach et Ost. Vues de
Liège. Place du grand marché Fontaine de la Vierge, place
St-Paul; pont du Val-Benoit vue de la Meuse; île du Com
merce (Dessin de Bulens, gravure de Lebrun et Liedel).
Une enfant. Un duo comique. Se Hautesse le Prince
Saïd-Bargasch, sultan de Zanzibar. (Dessin de C. Renard, tiré
de l'album de Ad. Burdo).
Le Musée du Jeune Age (4-25 frs. franco par an).
Sommaire du N°. 12.
GravuresLa Sentinelle endormie. Deux Voisins.
L'Heure du Coucher. Problème moral.
Texte La Sentinelle endormie. Deux Voisins.
L'Heure du Coucher. La première Pipe. La Guerre par
mi les Plantes. Robert-l'Epiègles. L'Escabeau hanté.
Contentement passe Richesse. Pensée.Inconvénient de
vivre d'Espérances. Vertus, Savoir, Talent, Tiois Ques
tions.Fleurs-Montres et Baromètres. Ignorant comme
un Ane.
On s'abonne au Bureau du Journal.
En préférence près la Gare.
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ei-devaiit rue des Fripiers, 22,
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qui lave le linge la perfection, lui donne
une blancheur éblouissante sans l'attaquer
jamais, nettoye merveilleusement les boise
ries, parquets, vaisselle, argenterie.
Avoir soin d'exiger le nom de Hudson,
car il existe dans le commerce des contre
façons sans valeur dont il faut se défier.
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Se vend en paquets de 100 gr., 15 c.
Bétail chez les Epiciers, Pharm. et Droguistes.
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et Marché au Bois X* )S
MAANDAG «5 JULI 1881,
tusschen de Gemeente-M uziekmaatschappijeu
van Becelaere en Zonnebeke.
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