il i Nouvelles locales. rallié cr système, a dit l'auteur du projet. Divers moyens ont été signalés pour résoudre la question financière sans que le Trésor ait subir de charges nouvelles. Le projet se renferme dans le minimum des revendications qui se sont produites de la part des intéressés. Sa réalisation serait une mesure de justice pour tous, d'humanité pour beaucoup. Aussi je conclus en toute confiance ce que la Chambre veuille bien le prendre en sérieuse considération et le renvoyer l'examen des sections qui se réuni- root l'ouverture de la prochaine session. t. Dépôt des archives, en deux catégories archives anciennes et archives modernes. (Pour chaque catégo rie, les salles auront une surface de 700 mètres carrés de murs ou cloisons, pour y appliquer les rayons) Décès. Chronique Judiciaire. i 1. Nous apprenons l'instant que la reprise du Collège Communal est décidée. Notre ville sera le siège du second Athénée Royal uo la province. M. Léon Yau lleugeii, ancien élève de notre Collège Communal, vient de passer, avec distinction, le doctorat final en médecine, chirurgie et accouche ments. Cet excellent étudiant avait obtenu le même grade tous les examens précédents. La Société Royale pour C Encouragement des Beaux-Arts d'Anvers, publie un programme des con cours de l'année 1882, consistant en un concours d'architecture classique et un concours* d'ar chitecture ogivale. Sujets des Concours. I. ARCHITECTURE CLASSIQUE. Conservatoire ou école de musique, construire sur un terrain d'une superficie de 4000 mètres carrés au maximum; bâtiment isolé, composé principalement de 1. Huit classes, dont quatre pour chaque sexe 2. Salle de répétitions (ensembles) 3. Salle de concert pour 1000 auditeurs 4. Bibliotèque et bureau 5. Habitation du directeur 6. Habitation du concierge 7. Salle de réunion pour les professeurs; etc. II. ARCHITECTURE OGIVALE. Dépôt d'archives, construire, en matériaux incom bustibles, sur un terrain isolé d'une superficie de 2000 mètres carrés au maximum. 11 renfermera 2. Bibliothèque pour 5000 volumes dépôt de cartes, plans, sceaux et empreintes et médaillier 3. Petite salle d'exposition 4. Cabinet de l'archiviste 5. Bureau de paléographes (i. Petit atelier pour le relieur 7. Cabinet des commissionnaires 8. Salle de lecture 9. Habitation de l'archiviste 10. Habitation du concierge. Seront exclusivement admis aux concours les artis tes Belges ou domiciliés dans le royaume de Belgique. Les artistes qui, précédemment, ont remporté un prix décerné par la Société ne pourront plus prendre part au même genre de concours que celui l'occasion duquel ils ont été antérieurement couronnés. Les dessins seront adressés au Concierge de la Société Royale pour l'Encouragement des Beaux-Arts, au Musée d'Anvers, et doivent y être rendus au plus tard le 3 Juillet 1882, 8 heures du soir. Les ouvrages remis après cette date seront irrévocablement exclus du con cours. quel que soit le motif de ce retard. Pour les autres conditions voir les programmes distribués. A l'occasion de la Fête Communale le journal Le Progrès ne paraîtra pas les Jeudi 11 et Dimanche 14 Août prochain. DES 1ER DES ÉCOLE Listes précédentes, Saumon, Sultan, St. Sébastien, Kruisstraat, (chez Devos), Grand Monarque Jeune Garde Libérale, Bergerie, Eperon d'Or, Café Suisse, Boerenhol, Pour la chanson de Jenny, l'ouvrière, Dépenses jusqu'à ce jour, En caisMP MM. Deliem et Dîrlouet, élèves de l'Ecole Moyenne de l'Etat, sont admis l'Ecole Normale d3 Bruges sur 80 concurrents, ils ont été reçus G" et 12». Quelques jeunes gens de la ville ont organisé un bal, au profit du Denier des Ecoles Laïques. A la demande du Comité du Denier, la Jeune Garde Libérale a gracieusement mis son local la disposition des organisateurs. Le bal aura lieu Mardi prochain, neuf heures. Programme du Concert qui sera donné par la musique du 4"-' Régiment de Lanciers, sous la direction de M. Th. Coutelier, le Lundi 8 Août 1881, 12 heures, sur la Grand'PIace. 1° Le Signal du 4me Rég' de Lanciers, marche, Coutelier. 2° Camp de Beverloo, ouverture, 3° L'Etendard, redowa, 4* Le Docteur Crispin, fantaisie, 5' Les Mousquetaires au Couvent, valse, Dewitte. XXX. Seghers. Puttivils. S. 31,032-39 20-43 15-28 12-57 11-73 7-51 7-30 4-75 3-21 3-03 2-32 0-70 »1,121-22 28,787-87 «,333-3» if La Maison Veuve Ommeslagh-Podevyii, de cette ville, distribuera gratis, pendant 15 jours, du 28 Juil let au H Août 1881, une boite de bobines de qualité su périeure au Brook's, tout acheteur d'au moins 1 franc. n^buu VILLE D'VPRES. rovsRii. COHmevii.. Séance publique du 30 Juillet 1881. Présents: MM. L. Vanheule, Bourgmestre-Président; Bos- saerl, Echevio A. Soenen, Th. Cornette, A. Brunfaul, A. Beaucourl, F. Gravet, J. de Codt, Conseillers Ferd. Van Daele, Secrétaire. La séance est ouverte 5 h. 10 m. M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 7 Juillet dernier. Adopté. Sur interpellation de M. Beaucomt, le Conseil autorise la commission de la Société la Concorde faire exécuter les travaux de peinturagede la façade de l'hôtel la Cl.àirileuie. Le coût de ces travaux sera déduit du prix du bail échoie. Le même Conseiller fait une motion tendant ce que l'Admiuistratioa communale fasse, auprès de la Direction du chemin de fer de la Flandre Occidentale, des démarches pour obtenir la construction d'une nouvelle gare digne d'une ville de l'importance d'Ypres. M. le Président, tout en partageant l'avis que la gare exis tante devrait disparaître, pense que les démarches qui seraient faites actuellement pour la voir remplacer par un nouveau bâtiment, resteraient sans résultat, aussi longtemps que la question de reprise de notre ligue par l'Etal ne sera pas défini tivement tranchée dans un sens ou dans l'autre. Le Collège cependant prend acte de la motion faite par M. Beaucourt. Comme communicalion de pièces, le Conseil entend la lecture du rapport annuel des Comités scolairrs, présenté en exécution de l'ait. 14 du règkmcnt généial d'organisation des Comités scolaires. Sur la proposition de M. le Président, le Conseil prend acte du contenu de ce rapport et charge le Collège d'adresser aux membres des Comités des remerciements pour le zèle dont ils font preuve dans l'accomplis*, meut de leur mission. M. le Président duiinr lecture d'un n quête par laquelle les habitants de la rue des Riches Claires demandent le pa vage de celle rue. Le Conseil prend acte de cette pétition et décide qu'il ne peut être donné suite aussi longtemps que le propriétaire du fonds n'aura pas déblayé la rue et soumis de propositions pour la reprise de sou terrain par la ville, les tiavaux de pavage ue pouvant être exécutés aux frais de la ville sur une propriété particulière. Enfin, le Conseil, saisie d'une demande faite par M. J. Vandevyver pour la mise en œuvre de la construction d'un égoilt nie ail Beurre, décide que les fonds étaut volés, rien ne s'oppose ce que et travail soit exécuté sans retard. Le Conseil aborde les objets de l'ordre du jour. Il approuve le procès-verbal de la vente des herbages tenue Zillebeke et D.ckrbusch les 14 et 15 Juillet derniers. Il arrête la liste d'inscription des enfants pauvres ayant droit h l'instruction gratuite. Il avise favorabh ment, pour approbation par l'Autorité supérieure 1° Une demande des Hospices pour acquêtir un bois, dq Slichelaere, d'une contenance de 5 h. 51 a. 30 c. situé Zillebeke, au prix de 14,700 fr. Pour ne pas encourir le reproche d'augmenter les biens de main-morte, l'Administra tion des Hospices fait observer que celte acquisition peut être considérée comme étant faite en remploi immobilier de plu sieurs capitaux disponibles provenant d'immeulil s aliénés, dont la Commission donne le détail. 2° Les procès-verbaux de ventes d'aibres et locations d'im meubles appartenant la même Administration charitable. 3° Une demande des Hospices en autorisation d'aliéner une maison sise en cette ville rue de la Crapaudière. Comité secret. Le Conseil Oxe les sommes payer pour les pauvres pour des concessions de terrain au cimetière communal, deman dées par Mc v" Bouleangier, M. Clement-Diltrair et M. Naeghels-De Busscher, La séance est levée G h. 15 m. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 29 Juillet au 5 Août 1881. NAISSANCES: Sexe masculin G, idem féminin 5, Total 11. Mariages Bulckaen, Pierre, briquelier, et Mahieu, Amélie, servante. Theunis, Marie, sans profession, G4 ans, veuve de Jean Mole, rue de Menin. Kamoen, Marie, dentellière, 73 ans, veuve de Jean Angillis, rue d'Elverdinghe. Albrecht, Reiue, servante, 47 ans, célibataire, Marché au Bétail. Capelier, Marie, sans profession, 45 ans, épouse de Aloïse Nevejan, rue Basse. Prévost, Reine, sans profession, G4 ans, épouse de Victor Vandamme, rue de la Bouche. Waterblé, Angélique, sans profession, 43 ans, épouse de Louis De Poorlere, rue Longue de Thourout. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2; id. féminin 2; Total 4. Cour d'appel de Gand. Chambre Correctionnelle. LES INSTITUTEURS AVEC DIEU. Le premier instituteur libre qui comparaît aujour d'hui devant la Cour d'appel, nous vient d'assez loin, de Zillebeke près d'Ypres; c'est le nommé De Witte, Jules, âgé de 19 ans, instituteur l'école catholique de Zillebeke. Celui-ci, pour exercer le droit de correc tion, ne se servait que d'une règle; seulement il s'en servait si bien que plusieurs enfants auxquels elle a été appliquée ont eu les doigts gonflés de plusieurs centi mètres et ont été pendant plusieurs jours dans l'impos sibilité de se servir de la main; ils ne pouvaient même plus écrire. Le rapport dont M. le conseiller De Hondt donne lecture, nous fait connaître les doléances d'une mère de famille et ses reproches au vicaire qui lui avait fait retirer son enfant de l'école communale sous peine de refus de première communion Un jour que son enfant était revenu de la classe, tout meurtri, elle se rend chez le vicaire: «il fallait bien, lui dit-elle, m'engager si fortement retirer mon enfant de l'école communale et nie le faire envoyer chez l'instituteur catholique, en m'assurant qu'il recevrait chez lui une excellente édu cation et une bonne instruction au lieu de cela vous le laissez maltraiter. Ayant exprimé le désir de se rendre chez l'instituteur, le vicaire le lui a déconseillé, ajoutant j'irai moi-même. Il l'a encore engagée ne rien dire des mauvais traitements dont son fils avait été l'objet et le garder tranquillement chez elle pendant quelques jours pour ne pas éveiller de soup çons. C'est ce que la pauvre mère a bien dû faire quelques jours après, elle a renvoyé bien contre-cœur son enfant l'école catholique, mais craignant toujours que si elle ne le faisait pas il ne pourrait pas faire sa première communion. Un des enfants a déclaré avoir reçu plus de cent coups de règle sur les doigts; malgré ses pleurs et ses supplications, l'instituteur ne cessait de frapper. Le tribunal correctionnel d'Ypres n'avait condamné le prévenu du chef de ses sévices qu'à une amende de 20 fr. et une autre amende de 10 francs. Le ministère public a interjeté appel de ce jugement. M. l'avocat général Hynderick estime qm ces peines ne sont pas eu rapport avec la gravité de l'infraction et demande une application plus sévère de la loi,

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2