s GO s .S S a S ss. -J -S x 2 co S .2 s a es es Mais en quoi cette dépense est-elle exagérée? Voyons. En répartissant la dépense par habi tant elle revient fr. 3,18 par tête. Encore line fois, où est l'exagération El il faut tenir compte que le fils de l'ouvrier reçoit chez nous gratuitement l'instruction et que le petit bourgeois, qui n'a pas les moyens de mettre ses enfants en pen sion^ trouve l'occasion de leur donner une instruc tion qui leur permet d'aspirer plus tard aux plus hautes positions sociales? Et vous voulez que les électeurs qui profilent le plus de nos établissements d'instruction, détruisent par leurs votes ces insti tutions, dont ils tirent de si grands avantages. Nous espérons bien qu'ils ne seront pas assez sots. Mais ces établissements que vous attaquez sans cesse, existent en vertu de la Constitution qui veut que l'instruction publique, sans distinction de degré, soit donnée aux frais de l'Etat. Vous voyez dans nos établissements une entrave votre liberté. Mais en quoi et pourquoi? n'êtes vous pas les maîtres absolus de vos enfants?Ne pouvez vous pas les livrer aux petits-frères, tant qu'il vous plait? N'êtes vous pas libres de les confier au Col lège de St. Vincent de Paul, et même de les en voyer l'Université Catholique? De quoi doue vous plaignez-vous? Et en quoi n'êtes-vous pas li bres? Mais soyez francs, ce n'est pas la liberté que vous revendiquez pour vous vous ne sauriez l'a voir plus grande mais vous voulez nous ravir la notre, vous revendiquez le droit de nous faire su bir votre enseignement congréganiste vous vou lez qu'il n'y ait plus que des écoles de petits-frères, que des Collèges Episcopaux et qu'une Université Catholique, afin de façonner les générations votre image, et de mieux les crétiniser. Voilà pourquoi nous vous combattons et si nos ancêtres ont versé leur sang pour conquérir la liberté, nous espérons bien que leurs descendants auront le courage d'émettre uu vote, pour la dé fendre et la conserver. Encore un mensonge.Nous voudrions bien savoir en quoi les hospices détournent les fondations de leur destination. Toutes ces récriminations sont des mots en l'air, du véritable fer blanc. Que les élec teurs portent leurs regards sur l'hôpital, les orphe linats, le Nazareth, la Belle, le Béguinage, l'Hospice S'Jean et nous leur demandons en quoi ces insti tutions sont détournées de leur destination. Mais quand même la commission des hospices y rem' placerait les religieuses par des serviteurs laïques, ces fondations ne seraient pas encore détournées de leur destination parce que celle-ci consiste à- nourrir et élever des orphelins et des vieillards et pas du tout des religieuses, qui, si on les laissait faire, convertiraient l'œuvre charitable en œuvre pieuse, contrairement aux intentions des fonda teurs. Comme vous le voyez, vous criez au voleur et vous êtes pris la main dans la poche d'aulrui. Les faits sont là, dit Pantaléon, mais il se garde bien d'en citer. Trois ou quatre phrases ronflantes, mais vagues et creuses, toujours les mêmes, voilà tout votre bagage oratoire ainsi vous nous traitez de coterie; mais une coterie suppose toujours un nombre restreint de personnes, or nous sommes 600 contre 300 et encore si vous n'aviez pas votre aide le ciel et l'enfersi vous n'aviez pour vous que les voix que donnent la considération, l'estime et la confiance publique, vous n'en auriez pas cent, parce que vos concitoyens connaissent vos aspirations et vos rêvesparce qu'ils savent quelle ère de tyranie et d'intolérance vous nous fe riez traverser. Naturellement, Basile cherche aussi exploi ter la question des eaux; celait une trop pré cieuse occasion pour ne pas tirer parti d'un mé contentement passager. Lorsqu'un contribuable reçoit ses billets de contributions en hausse, il éprouve assez généralement un moment de mau vaise humeur; mais lorsqu'il acquiert la conviction que l'argent qu'on lui demande est destiné un travail qu'il appelle de tous ses vœux, il se résigne bientôt et finit par y applaudir. Or c'est le cas pour l'exécution du nouveau système des eaux alimentaires. Personne uc contestera que nos eaux ne fussent détestables et qu'elles ne dussent être nuisibles la sauté. Il était donc urgent de les améliorer. Le Journal d'Ypres lui-même le reconnaissait et ne cessait de pousser la prompte exéculiou des tra vaux. N'est-il pas mal venu dès lors, de critiquer cette dépense. Vous croyez peut-être que ce qu'il a écrit cet égard l'embarasse ou le gêne pour l'a venir Nenni, Basile a recours un de ces distinguos dignes d'Escobar; il nous apprend qu'il n'a pas critiqué le principe des travaux fairemais qu'il n'approuve pas le système financier proposé par l'administration et qu'il blâme surtout de faire payer une partie des charges nouvelles par les ha bitants de la campagne qui ne tirent aucun profit de la nouvelle distribution d'eau. Voyez-vous, Basile, l'œuvre il voudrait faire accroire aux faubouriens qu'ils sont victimes et qu'on sacrifie leurs intérêts ceux des citadins. Mais nous voudrions bien savoir comment Basile aurait fait pour ne faire payer les frais de la nouvelle distribution d'eau que par ceux qui en profitent? Nous serions très charmés de connaître la recelte. Eût-il préféré par hasard l'éta blissement d'un abonnement? mais il n'y a pas d'impôt plus arbitraire et plus odieux que l'abon nement. Dira-t-il qu'il fallait restreindre les centi mes la ville intra muros mais il sait aussi bien que nous qu'aucun privilège ne peut être établi en matière d'impôts et il serait complètement illégal d'ériger en principe que les charges ne doivent être supportées que par ceux qui en profi tent. Tous les habitants d'une même commune sont soumis aux mêmes taxes avec le système que Basile semble préconiser, chaque quartier ou chaque rue même devrait supporter les dépenses qui leur profitent. Ce principe n'est ni légal, ni susceptible d'exécution et nous défions le Journal de nous citer un seul cas, en dehors des droits de barrières, où qui use paie. C'est là un de ces apborismes qui peuvent éblouir les imbéciles, mais qui ne supportent pas la sé rieuse discussion. Que les habitants de la banlieu y réfléchissent deux fois ils n'ont pas encore des motifs sérieux de se plaindre, car il n'y a pas une commune, pas une ville dans la province dont les habitants paient aussi peu d'impôts communaux qu'à Ypres. Ailleurs, on paie autant de centimes si pas davan tage, et on esl en outre gratifié d'un abonnement qui augmente sans cesse. C'est ce que nous démon trerons dans notre prochain numéro. Nous ne pensions pas être aussi près de la véri té, lorsque nous annoncions, un prochain jubilé. Nous avons deviné juste pourtant. Un jubilé s'ou vre Samedi prochain on aura encore trois jours pour travailler l'élection au prône et dans les con fessionnaux. C'est de la véritable simonie, qui ne peut qu'affaiblir encore le sentiment religieux, déjà si ébranlé parmi la partie la plus intelligente de notre population. Nous engageons vivement tous les libéraux laisser le clergéprêcher dans le désert. Dans toute élection on trouve toujours la note pour rire. Elle vient d'être donnée Chastres par un M. Debras sous forme de circulaire. Jugez en Electeurs, J'ai l'honneur de vous informer que contrai rement au bruit que l'on fait circuler, je me porte candidat l'élection du 1er Octobre prochain, je me permets donc de venir par la présente solliciter vos suffrages que je remplirai au mieux de vos intérêts. Agréez,Messieurs,mes salutations empressées. Louis Debras. Villeroux, le 28 Septembre 1881. 1 r- p ■+J s ■-£ 00 J P i—i r5 73 -fj Gn <3 g >3 G "5 .2 g t- -C a •S a s.® 2 *2 -3 P G a «8 ,5 p !>,-© fi 2 o G g O vu ci a «s-g P s-, G s s p O O"* pq ;- <D NI) <2 p Si 2 a "02 f—t <D ta t .Si 73 T3 «D O p. 3 S S c3 s- *<D S S3 d G P O 8 S P* a <U "G 73 a O rr-5 m CD GfO *-• *- X PH - gï* <3 S P «a ,2 P O x/I 2 S 5 t- S pi w p— ta P 73 03 c fc 3- cS w -S a P- r. f-l a .2 "g K| g a o 00 s T3 T3 -p 73 .2 S ce -p -p <32 r-t :3 Q 02 5 1 S P 00 05 h o d D j w o frt w 1 r—t r—I a "O m <T) 02 S m .2 U 02 tâ -O S p I R S P o -© .G x! 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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 3