Association Libérale Prenez mon Ours. Nouvelles locales. Œuvres de Jules Klein. le grand aliment de toutes les industries, et le charbon coûte plus cher Ypres qu'à l'in térieur du pays en outre les frais de trans port des matières premières comme des pro duits fabriqués sont plus élevés chez nous que dans beaucoup d'autres localités or, il résulte nécessairement de là que nous sommes dans des conditions d'infériorité et que nous ne pouvons soutenir la concurence contre des localités qui ont moins de frais de transport payer. Si donc notre ville subit une crise commer ciale et industrielle,la cause.doit en être attri buée, non pas l'Administration communale, mais bien notre situation géographique que ni les Seys, ni les Breyne ne sauraient modi fier. Les seuls remèdes cette situation consistent voir multiplier les voies de com munication et abaisser les frais de transport. Du reste ailleurs, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Poperinghe a certes le bon heur de vivre sous une Administration assez orthodoxe. Eh bien la décadence y est encore beaucoup plus rapide et plus prononcée que chez nous et ce n'est point que des tentatives n'y aient été faites pour faire resusciter l'in dustrie et le commerce deux fabriques y ont été érigées et l'une était sous le patronage de tous les saints du calendrier, ce qui ne l'a pas empêché de sombrer et de causer la ruine de ceux qui y étaient intéressés. En un mot, les accusations du Journal d'Ypres charge de notre Administration communale seraient ridicules,si elles n'étaient odieuses, car on doit être convaincu que si cette administration connaissait les moyens de faire revivre nos anciennes industries ou d'en implanter de nouvelles, elle ne se ferait pas faute de rendre ce service ses administrés. - -■ ÉTAT-CIVIL D'YPRES, Décès. ET CONSTITirnOiYNELLE DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. A Messieurs les Membres de l'Association. MESSIEURS, Nous avons l'honneur de vous convoquer l'Assemblée Générale qui aura lieu l'Aigle d'Or, le DIMANCHE 23 DE CE MOIS, sept heures du soir. Plusieurs membres prendront la parole et réfu teront les griefs que les cléricaux ne manqueront pas d'articuler au dernier moment. Nous profitons de cette occasion pour vous faire remarquer que la liste clléricale commençant par le nom de M. Angloo, tandis que la liste libérale commence par le nom de M. Brunfaut, cette der nière liste figurera dans la deuxième colonne du bulletin de vote et aura pour signe distinctif un cercle ou rond Nous vous transmettons aussi avec la présente un modèle de bulletin, qui vous indiquera com ment le bulletin officiel sera conçu et comment la croix doit y être apposé. Toute croix apposée dans le cercle rend le bulletin nul. Nous espérons que vous voudrez bien assister cette séance et vous prions d'agréer l'assurance de toute notre considération. HENRI CARTON, TH. CORNETT E. P. S. L'Association se réunira aussi en Assem blée Générale, le Lundi, 8 heures du soir, sans autre convocation que la présente. Un thème, sur lequel 1 Journal J Ypres a fait de nombreuses variantes: c'est 1 état de l'industrie àYpres. A entendre la pieuse feuille, c'est la faute, l'éternelle faute de l'administration communale si la ville n'est Sas dotée comme certaines autres, d'une quantité 'industries en pleine voie de prospérité. Les candidats du Journal pour les prochaines élec tions ne pouvaient manquer de revenir, une fois de plus, sur le thème en question. - Aussi ne s'en sont-il pas fait faute. Ils ont ouvert tour de rôle le robinet de leur élo quence, et les phrases ont coulé comme de source sur le malheur des yprois, constamment privés de magis trats qui amèneraient avec eux la splendeur de jadis, A les entendre, eux seuls sont capables d'opérer ce relèvement, d'improviser ce miracle. Nommez-nous, s'écrient-ils, avec des pleurs de cro codile dans les yeux, et vous verrez, 0 Electeurs com me la ville redeviendra prospère et riche De la question des écoles sans Dieu, rien que des bla gues en sous ordre. L'important, l'essentiel, le principal, c'est de deve nir tous riches en fesant de notre ville un centre manu facturier comme Roulers, Roubaix, Tourcoing, voire même comme Liverpool ou Belfast. Que les cléricaux sont amusants Des étrangers lisant leurs tirades les prendraient volontiers pour des industriels eux-mêmes, aptes plus ou moins diriger quelque chose et donner, avec l'argent de la communauté, comme feu Babeuf, quelque impulsion nouvelle l'activité commerciale. Comme il se tromperaient Tout ces bons homtpes en effet ne sont rien moins que 'des industriels, et pour nous, qui les connaissons, tous leurs discours ne sont que purs propos de corde dans la maison d'un pendu. Us affectent d'oublier en effet, ces grands initiateurs, qu'un jour ils se sont mêlés d'affaires, qu'ils ont, comme on dit, mis la main la pâte. C était beau voir. Ils avaient construit une grande filature, réuni un joli capital roulant et. tenaient sous la main une armée d'ouvriers. Ils avaient en outre un directeur expérimenté et, en gardaient un autre eu réserve. 4t Bien plus Ils avaient mis le Bon Dieu dans leurs intérêts et en avaient fait une espèce d'associé. Qui ne se rappelle en effet cette cérémonie de la bé nédiction par le clergé officiant en grand gala, et pro diguant l'encens, l'eau bénite et les prières 4c Eh bien On les a vus l'œuvre, et on sait ce que leur fabrique et leurs capitaux sont devenus. 4c En quelques années, la débâcle et la ruine. 4c 4c Capitaux, disparus métiers, disparus machine, disparue. Et la bonne entente, disparhe avec tout le reste. Deux choses seulement demeurées debout la ruine des bâtiments et l'éclatante preuve d'une incapacité dont il n'est peut-être pas d'exemple. 4c Et ce sont ces mômes incapables et leurs tenants qui viennent nous reparler encore d'industrie, et qui, n'ayant pas su faire marcher leurs propres affaires, affichent l'incommensurable prétention de diriger celles de la ville 4c 0 blagueurs pantaléonins Et dire, pour achever, que, parmi ces fanfarons d'industrie et ces commerçants de parade, se rencontre un tout petit Monsieur, aussi ambitieux que nul si possible, criant plus haut et plus fort que tous les autres, qui cherche masquer derrière un titre d'emprunt et un blason de risible fantaisie, le nom roturier et le comptoir idem dont s'honora son grand père Allez, allez, candidats forcés de Monseigneur! Pas phis.tard que mardi on vous fera voir de quelle oreille on entend. Ce ne seront plus cette fois les gens des campagnes qui viendront voter, mais ceux d'Ypres seuls, libres, clairvoyants et toujours armés de cette trique venge resse qui servit jadis chasser du Temple les mar chands qui le profanaient! Nous apprenons que, grâce aux démarches faites par l'administration communale, un dépôt de télégrammes est établi au Bureau des postes de cette ville; diverses boîtes seront également placées dans les faubourgs. Il s'en trouve déjà une la Potyze et une seconde au Kalfvaert. Monsieur Georges Iweins, ancien élève du Col lège Communal de cette ville, vient de subir avec suc cès, devant le Jury de Liège, son deuxième examen de candidat en Philosophie et Lettres. du 44 au 21 Octobre 1884. NAISSANCES: Sexe masculin 0, idem féminin a, Tolal 44. Mariages: Labaere, Pierre, cabaretier, et Vereecke, Sophie, caban- tière. Verscbaeve, Nathalie, sans professinn, 78 ans, veuve de Pierre V'ansteene, rue de Thourouf. Rosoor, Alphonse, Capitaine Commaodant au S" régiment d'artillerie, "9 ans, célibataire, rue de Dixmude. Noyelle, Sophie, religieuse, 46 ans, rue de Lille. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin 2, idem féminin 4, total 6. Nous applaudirons toujours aux succès de la musique mélodique; aussi, nous empressons-nous de constater le succès si vif et si mérité de deux nouvelles œuvres de Jules Klein. La première, Parfums Capiteux, est une valse adorable, dont les harmonies langoureuses vous apportent une odeur inconnueinoubliable: le parfum de tous les parfums.... La seconde, Royal-Caprice, Gavotte Louis XV, d'un charme et d'un sentiment ineffables, fait en ce moment fureur Paris. C'est un bijou ancien, ciselé de main de maître, dans l'or pur duquel se reflètent toutes les splendeurs passés de Versailles et de Trianon. Le reste du répertoire de l'auteur de Fraises au Champagne, est célèbre dans le monde entier, de puis les valses: Aux Pays Bleu, Veige et Volcan, Lèvres ie feu,Cerises Pompadoiir,Pazza d'Amore, M"' PrintempsPatte de Velours Petits Sou pers, Larmes de Crocodile; des polkas Cœur d'Ar tichaut, Peau de Satin, Coup de Canif, Truite aux Perles, Tête de Linotte; jusqu'à la rnasurka Radis Roses, France Adorée, Marche, et Jules-Klein- Quadrille. De même que pour Fraises aux Cham pagne, transcrite pour la voix avec le succès que l'on sait, la valse Parfums Capiteux vient de paraître ar rangé pour le chant Prix de chaque œuvré; Piano seul, 2 fr. 50 c. 4 m., 3 fr. valses chantées 2 fr. âo. En vente dans tous les magasins de musique de Bruxelles et du Royaume. Marché d'Ypres. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 22 Octobre 1884 NATURE DES GRAINS ET DENRÉES. QUANTITÉS VENDUES KILOGRAMMES Prix moyea PAR CENT klf.OGR. POIDS H" DE l'hecto litre. 40,200 29 75 80 Seigle. 1,700 22 75 73 1,100 20 25 44 000 00 00 00 Féveroles. 000 00 00 00 Pommes de terre 9,000 7 00 Beurre 325 00 Ypres, le 21 Octobre 1881. Pour le Comité LE PRÉSIDENT, LE SECRÉTAIRE,

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 3