L'influence des mœurs cléricales.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
Cercle Artistique et Littéraire
surviennent aux libéraux mais ceci pour le bien
de leur âme Notre Seigneur emploie souvent de
pareils moyens.
Je ne me souviens pas que, dans mes sermons,
j'aie dit que les libéraux sont des crapules je ne
sais pas davantage si j'aurais dit quelque cbose
dans ce genre.
Récapitulez, chers lecteurs, si vous en avez le
courage, toutes les jolies choses contenues dans les
extraits que nous vous mettons sous les yeux
dites-vous bien qui* tout cela tient dans trois arti
cles et dans un sermon dites-vous aussi que tous
les jours il se publie et se débite des centaines
d'articles et de sermons de ce genre, et reconnais
sez qu'il n'y a réellemrnt des gens comme il faut
que dans le parti de l'ordre, de la morale et de la
religion.
»np'i fïî-m
On mande de Termonde que le tribunal correc
tionnel de cette ville aura bientôt s'occuper de
faits graves qui se sont passés dans le couvent de
la Miséricorde, Lokeren, faits identiques ceux
qui ont rendu si tristement célèbres les couvents
de Ronse et de Maltebrugge.
Samedi, plusieurs victimes et des témoins ont
été entendus par le juge d'instruction au sujet de
cette scandaleuse affaire, qui a produit une vive
indignation Lokeren.
De nouveaux scandales nous sont signalés de
Laroche. Voici le résumé de lettres que nous rece
vons de la localité
Des actes de véritable sauvagerie ont été commis
dans cette malheureuse localité, pendant la nuit du
6 au 7 de ce mois une bande de vauriens a tenté
de mettre sac l'école communale, habituée par
l'institutrice en chef ils ont ébranlé les portes et
brisé les fenêtres coups de pierres et de bâtons
s'ils n'ont pas péoétré l'intérieur de l'habitation,
ce n'est certainement pas j'envie qui leur a fait
défaut ni les obstacles matériels qui les ont arrê
tés c'est que le Code pénal leur inspire encore,
sans doute, une salutaire terreur.
C'est là le seul reste de sentiment qui les distin
gue encore un peu des sauvages que dirige le
féroce Boue-Amena.
L'institutrice habite seule avec une petite fille
quelle frayeur ont dû éprouver ces malheureuses
Les vauriens ont pris la fuite, parait-il, lorsqu'ils
ont entendu sortir de chez lui un honorable et
énergique habitant dont la maison est voisine de
l'école. Celui-ci s'était armé d'un fusil, tant le
vacarme était grand. Malheureusement, il n'a pu
reconnaître les assaillants.
Le parquet de Marche fera sans doute une
enquête sévère, et tous les honnêtes gens souhaite
ront qu'elle aboutisse.
A Laroche, comme dans les bourgs les plus
pourris des Flandres, le fanatisme prend des allu
res dangereuses recevant l'exemple de haut, il ira
jusqu'aux dernières audaces. Il faut qu'on l'arrête
temps. (Journal de Liège).
La Flandre libérale reproduit une correspon
dance adressée au National et qui fait une obser
vation assez intéressante.
11 résulte d'un tableau statistique publié il y a
quelque temps que les communes de la Flandre
occidentale où domine l'esprit clérical ont vu.
depuis 1850. leur population diminuer dans une
sérieuse mesure. Au contraire, les communes libé
rales accusent un rapide développement.
Il n'y a rien d'étonnant cela. Le cléricalisme
prêche le renoucemeni et comrille le célibat. Si l'on
écoutait les prêtres, il n'y aurait plus en Belgique
que des moines et des religieuses, lesquels, de par
leur vœu de chasteté, si sévèrement respecté,
ne sont pas gens faire augmenter la population.
On aurait pu remarquer que les mœurs clérica
lesd'autre part, donnent aux croyants, sur
l'amour, des idées qui ne ressemblent aucunement
aux idées générales.
Ainsi, les petits-frères...
Prière au Courrier de Bruxelles de vouloir
terminer cette phrase.
Le Courrier de Bruxelles et tutti quanti
aiment citer l'opinion du Nord, en diverses
matières, comme étant celle d'un journal neutre,
plutôt libérai que clérical.
Or,voici une preuve qui achèvera de convaincre
ceux qui doutent encore de la couleur politique de
ce journal. Nous la trouvons dans une appréciation
du dernier roman d'Alphonse Daudet, Numa
Roumestan. Le Nords'indignant de l'esprit
d'irréligion répandu dans ce livre, s'écrie:
Il (Daudet) nous peint plusieurs reprises les
Frères, qui ont tant fait pour linstruction du
peuplesous les plus fâcheuses couleurs...
Le Nord, apologiste et défenseur des Petits-
Frères, voilà qui est concluent pensons-nous.
Le Conseil Communal de Dixmude, dans sa
séance du 8 Novembre, a décidé, sur la proposition
de MM. de Brevne-Du Bois et Feys-Kesteloot,
1° qu'une pierre commémoralivc serait placée sur
la maison où est née Mme Van Ackere, portant
l'inscription suivante Dans celte maison est née
le 26 Octobre 1803, la poète Maria Doolaeghe,
épouse Van Ackere.
2° Que la rue des Moules porterait l'avenir, le
nom de Maria Doolaeghestraat.
Le Conseil Communal est allé en corps porter
Mrae Van Ackere communication de ces décisions.
ir~aranifc
Les lignes ahurissantes qu'on va lire sont extrai
tes d'un des derniers articles du Bien Public
On peut dire que l'ordre ecclésiastique, dans
notre pays, s'est tenu si soigneusement éloigné
des questions politiques que si la classification des
partis n'était pas exclusivement religieuse, il serait
impossible de dire a quelle opinion politique
appartient la majorité de notre clergé
Cela s'est publié le Samedi 12 Novembre cou
rant, jour où le monde devait Gnir selon certaines
prédictions.
Le fait est qu'après une affirmation semblable,
le monde aurait pu fort bien éclater. de stupé
faction.
Nous l'avons échappé belle! (Economie).
On annonce que M. le comte de Kerchove de
Denterghem va donner sa démission de bourgmes
tre de la ville de Gand. Cette démission, d'après la
Meuse, peut être considérée comme un fait certain,
sinon accompli.
V'_ giWI I
SÉANCE
«lu Mercredi 16 Novembre, 8 h. du soir.
Ordre du Jour
f Ballottage d'un nouveau membre.
2* Organisation des conférences.
3* Révision du règlement.
4* Communications diverses;
Société de 1» Concorde, (intra-muros).
Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi
17 Novembre 1881, 8 h. du soir, par la musique du
4" régiment de Lanciers, sous la direction de M. Coute
lier
I" Le signal du Régiment, marche, par Th. Coutelier.
2° Marie Henriette, (ouverture,) par L. Montagne.
3° Air de Namur, avec variation, pour
saxophone, arr. Labory.
4" Faust, fantaisie, arr. Coutelier.
5° Le chant du Ciel, valse, par Labitzki.
VILLE D'IPKES. conseil communal.
Séance publique du 18Novembre i881 4 h. du soir
Ordre du jour
1. Communications.
2. Approbation procès-verbal de location des
Barmlanden et herbages Ypres et Boesinghe.
3. Dépôt du rapport du Collège sur .l'administra
tion et la situation des affaires de la ville pendant
l'exercice 1880.
4. Budget communal pour l'exercice 1882.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
du 4 au 11 Novembre 1881.
NAISSANCES Sexe masculin 5, idem féminin 4, Total 7.
Mariages:
Vanwonterghem, Camille, boucher, et Bryon, Philomène,
bouchère.
Décès.
Orran, Marie, sans profession, 36 ans, célibataire, rue des
Réeollets.Devos, Marie, sans profession, 79 ans, céliba
taire, rue de l'Hôpital St-Jean. Fiotti, William, Chef de
mouvement au chemin deferde la Flandre Occidentale,64 ans,
veuf de Mary Dunstone, Marché au Bétail. Vcrhaeghe,
Julienne, sans profession, 73 ans, veuve de Edouard Wat-
teeu, rue de l'Hôpital St-Jean. Deberdt, Emérence, lail-
leuse, 20 ans, épouse d'Isidore Pinet, St-Jacques-lez-Ypres.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin 1, idem féminin 4, total 5.
Le 11 courant, vers 11 heures du soir, une rixe a eu lieu
Poperinghe, entre Jules Butaye et Léopold Merlebede. Ce
dernier a reçu Irois coups de couteau. Ces blessures bien que
graves, ne mettent pas ses jours eu danger.
Son adversaire s'est enfui en France.
Le même jour, vers 5 1/2 heures du maliD, Charles De
Gelder, ouvrier 'a Meulebeke, en se rendant en village, a élé
attaqué par Ivon Denis et Henri De Scbryver, ses voisins, qui
l'ont criblé de coups et de mauvais traitements. La victime en
sera pour uo empêchement de travail d'une dizaine de jours.
La gendarmerie a rédigé procès-verbal.
Le cadavre du nommé ChCoppinâgé de 60 ans, jour
nalier 'a Reningbelst, a élé trouvé dans un puits en cette com
mune. Il paraît que cet homme était atteint d'aliénation men
tale.
L'imprimerie E. Guyot, 12, rue Pachéco,Bruxelles, vient
de publier le dixième fascicule de la 4m" année du Bulletin
du Ministère de L'Instruction publique (fr. 8 par an).
Outre les arrêtés, circulaires, décisions,etc., formantla partie
officielle, nous remarquons, dans la partie non officielle, la
bibliographie des revues et publications belges rt étrangères
concernant l'enseignement ou l'éducation, ainsi que d'intéres
sants détails sur l'instruction dans différents pays. Nous meo.
Donnerons seulement un article sur les écoles supérieures de
filles eu Allemagne, un intéressant rapport de M. Jacquemart,
inspecteur général des écoles d'arts et métiers et de l'enseigne
ment technique en France et, enfin, un travail de M. Murray,
décrivant le curieux système des examens en Chine, descrip
tion qui ne peut que nous inspirer un profond et légitime
respect pour les lettres du Céleste-Empire.
Les crimes impunis.— Ils sont nombreux, au beau
pays de Charleroi, les crimes dont les auteurs sont encore'a
connaître et, dans cet ordre, Cbâtelet peut revendiquer une
bonne place, peut-être la première.
Il est peu de localités, en effet, où les attentats criminel!
se soient plus multipliés en un petit nombre d'années.
Depuis environs dix ans, cinq crimes y ont été commis pour
lesquels la répression est encore h venir.
En 1869, un homme est assassiné la sortie d'un bal et son
cadavre est porté au milieu d'une prairie.
Quelque temps après, M. Yauliez, de Châteliueau, disparaît