g g sa t|'E Beaux-Arts. S a t S H B O - 23 LU OQ LU LU g c *1 8 ffi - c lO W S si ■tf 5 - g S s aSilS et on retrouve son cadavre debout dans la Sambre, adossé un mur du quai; le malheureux avait été complètement déva. lise. En 1873, arrive la dramatique disparition d'Edmond de Thibaut qui passionne encore si vivement l'opinion publique. Sauf danser dernier cas, dont le dénoûment est encore imprévu, l'action de la justice est restée impuissante devant le nystère qui enveloppe ces événements. Un matin du mois de Décembre 1878, un houilleur de Châtelet, nommé Lebrun, est relevé mourant sur le pont de Sambre. Il avait la jambe cassée et le corps moulu de coups. Il accusa Bourlard de l'avoir mis dans cet état, disant que cet homme aidé de plusieurs individus l'avait soûlé, dépouillé de son argent, jeté sur le pavé, où dans sa chute il s'était cassé la jambe. Ses agresseurs le croyant mort, alors qu'il n'était qu'é vanoui, l'avaient apporté sur le pont de Sambre et là avaient tenté de le précipiter l'eau. Mais Lebrun, revenu de son évanouissement s'était, cram ponné au garde-corps avec toute l'énergie que donne l'instinct de la conservation et avait fini par lasser ses assassins qui pri rent la fuite. Cette affaire provoqua l'arrestation préventive des époux Bourlard; mais l'enquête n'aboutissant pas, ils furent relâ chés. Enfin,pour clore celte lugubre série,nous avons la récente dis parition de Welleos,garde au charbonnage du Carabinier. Sur ce dernier point, la lumière est encore faire complètement. On frémit devant une semblable énumération surtout si l'on considère qu'elle ne s'applique qu'à une seule localité et qu'on jeut encore en rapprocher jusqu'à un certain point les exploits de l'accoucheuse de Châtetelineau et le suicide de M. Renders. Les dangers du téléphone. Le Journal des connaissances «ftiessigoale ainsi les dangers du téléphone: Il faut bien se garder de laisser pénétrer sans précautions les fils téléphoniques l'intérieur des habitations. On risquerait, sans ces précautions, de voir se produire de fréquents accidents, faits par la combustion instantanée des boiseries et des tentures voisines des fils qui peuvent s'entamer sous une influence atmosphérique, surtout pendant un orage, ou bien par toute action violente du courant électrique. A New-York et dans d'autres villes américaines, où des accidents de ce genre ont eu lieu, l'esprit public commence s'alarmer et réclamer contre les installations défectueuses. Les compagnies téléphoniques, il est vrai, avertissent lears abonnés de ne point faire usage de leurs instruments lorsque le tonnerre gronde, mais certains réseaux téléphoniques étant beaucoup plus étendus que le champ ordinaire d'un orage, i| peut se faire qu'à une extrémité de la ligne on ignore parfai tement qu'une perturbation atmosphérique a lieu l'autre extrémité ou même au milieu; de là possibilité de recevoir des chocs mortels ou capables de blesser grièvement lorsqu'on approche le téléphone de l'oreille. En tous cas, il va danger de combustion pour l'appareil qui, comme on le sait, est en bois, et si cette combustion se produisait la nuit, elle communi querait le feu aux objets environnants. Plus la ligne est longue, plus le danger s'accroit. Cepen dant, 1rs abonnés, n'ayant aucune idée des moyens de protec tion les plus simples employer, ne songeront évidemment pas interrompre les circuits en temps d'orage. Il faut que les compagnies avisent, soit en logeant leurs fils dans des canaux souterrains ou bien par toute autre méthode: sans qui elles courent le risque d'éprouver de terribles mécomptes. En Afrique. Le roi des Ashantees a fait massacrer deux cents jeunes filles et ordonné qu'on fit avec leur sang du mortier que l'on emploierait aux réparations de son palais. C'est une malheureuse jeune fille échappée cette hideuse boucherie qui en a apporté la nouvelle la colonie anglaise de Cape Coasl-Castlee, située sur le golfe de Guinée. Le fait est encore imparfaitement contrôlé, mais on sait que les sacrifices humains soct en usage chez les Ashantees, contre lesquels les Anglais ont fait, en 1872, la grande expédition qui s'est terminée par la prise de Coumassi, leur capitale. Le plus grand pont de l'Europe vieul d'être livré la circulation. Il se trouve en Russie sur le Volga et a été con struit pour livrer passage aux trains de la ligne de Syffran Orenbourg. Sa longueur, qui est de 1,483 mètres, dépasse de 6 mètres celle du pont du Moerdijk. Il a fallu 3 ans pour le construire et il a coûté 4,030,000 roubles, soit environ 12 millions de francs; il est entré dans sa construction 6,332,400 kilogrammes de fer. Le pont repose sur 13 arches et a été fait d'après les plans du professeur Beleloubsky. Exposition de Pau. C'est la dix-huitième que va organiser la Société les Amis des Arts. Elle ouvrira le 17 Janvier 1882 et se terminera le 13 Mars suivant, les objets destinés cette exposition doivent être rendus destination avant le lr Janvier, terme de rigueur. Les artistes belges et hollandais, invités par la com mission directrice, auront droit la gratuité des frais de transport aller et retour par petite vitesse. Exposition internationale devienne 1882. L'Association des artistes ouvrira en 1882 du 1" Avril au 30 Septembre, une exposition des beaux- arts, architecture, sculpture, gravure sur médailles, peinture, dessin et art graphiques, sous la direction d'une commission élue par les membres. i i i'f|i i <i i MUSIQUE D'HIVER. Chaque saison a sa valse préférée. Celle qui parait obtenir dès aujourd'hui toutes les préférences est Parfums Capi teux, de Jules Klein, l'auteur populaire de tant de gra cieux chefs-d'oeuvre. Parfums Capiteux est une valse enivrante, un murmure mystérieux qui renferme toute la confidence d'un rêve em baumé par les premières senteurs des beix et des premières violettes.... Quant Royal-Caprice, Gavotte Louis XV du même auteur c'est une œuvre élégante, empreinte du vieux style et très fraîche d'inspiration. Sans contredit, les deux perles susdites formeront le grand succès de la saison neigeuse avec les valses: Au Pays Bleu, Neige et Volcan, Cerises Pompadour, Pazza d'Âmore, Lèvres de Feu, Patte de Velours, et les polkas Coup de Canif, Cœur d'Artichaut, Peau de Satin. De même que pour Fraises au Champagne, la valse Parfums Cu- piteux a paru pour chant. Paris, Colombier, Editeur, rue Vivienne, 6. Chaque œuvre: 2 fr. 50 c. Envoi franco contre timbres-poste. En vente dans tous les magasins de musique de Bruxelles et du Royaume. BIBLIOTHÈQUE GILON M. Gilon a une prédilection marquée pour les récits de voyages, car il en inonde le pays. Sur 72 ouvrages parus, nous remarquons une vingtaine de voyages. M. Gilon pour- suit-il un but en donnant une part aussi large ce genre de littérature?Nous le pensons et nous l'approuvons. La riches se nationale sera stationnaire et qui s'arrête recule, sur tout dans ce siècle où tout marche avec une vitesse prodi gieuse si Ton ne s'occupe pas très sérieusement de trouver des débouchés nos produits. Notre industrie est trop active pour notre consommation, surtout depuis l'introduction des outils les plus perfectionnés. Il faut, sous peine d'avoir su bir le retour de crises terribles, que nous trouvions des dé bouchés lointains. Malheureusement, nous piétinons sur pla ce, nous ne savons pas voyager, et les Allemands et les An glais accaparent tous les marchés importants. Il importe donc que Ton développe chez nos jeunes gens l'esprit des voyages et rien, pensons-nous, n'atteint ce but autant que la lecture de récils d'excursions lointaines. Pour notre part, nous ne nous souvenons pas avoir lu uu récit d'excursion courte ou longue sans avoir été porté boucler notre havre-sac et commencer en réalité le voyage que nous venions de faire au coin de notre feu. Développer l'esprit de voyage, tel est donc le but que poursuit le directeur de la publication. Nous accueillerons donc toujours favorablement les volu mes de voyages que la collection verviétoise publiera. Le fils d'un des hommes qui honorent le plus notre pays, M. de Laveleye, donne aujourd'hui, en deux volumes, le récit de son séjour aux Etats-Unis d'Amérique. M. de Laveleye fils, manie la plume aussi aisément que son illustre père et nous avons hâte de dire que l'ouvrage qui voit le jour est aussi iostructif qu'agréable lire. Muni de nombreuses lettres d'introduction, l'auteur a pu pénétrer dans des lieux oû Ton arrive difficilement, et il faut lire ce qu'il dit de ses visites aux ateliers du New-York Tribune, la Société téléphonique de New-York, au célèbre inventeur Édison, au président de la république, au chef des Mormons, etc. Ces deux volumes, car cet ouvrage comprend deux tomes, contiennent une foule de détails inédits qui ebarmeot le lecteur. VARIÉTÉS. On raconte une anecdote assez curieuse propos de l'empereur d'Autriche. François-Joseph II aime assez, lorsqu'il est Schœn- brunn, sortir seul, vêtu très simplement et faire de longues promenades pied dans les environs. Il y a environs deux mois, il lui prend fantaisie d'al ler jusqu'à un village, distant de deux lieues du palais, afin d'y voir le peintre Mackart, qui s'était réfugié là afin d'y faire des études. Il est reçu par une vieille femme qui lui demande ce qu'il veut. M. Mackart. Que lui voulez-vous Je veux le voir. Pour le déranger encore, bien sûr! C'est pas éton nant qu'il se plaigne de ne pas pouvoir travailler. Mais, ma brave femme, veuillez-lui passer ma carte. Il n'est pas là. Ah c'est différent. Alors, gardez ma carte, et vous la lui remettrez. Oh ma foi non Vous ne voulez pas Eh bien, soit Seulement, vous lui direz que l'empereur est venu le voir. Et il partit, laissant la brave femme la bouche béante et ouvrant de grands yeux. X..., est un penseur profond; il a lâché dans une des récentes réunions du club catholique, cette pensée que jamais personne n'avait eue avant lui Je ne connais pas d'endroit où il se passe plus de choses que dans le monde. Pantalon qui ne sait pas toujours réfréner sa langue, s'est attiré cette semaine la haine d'un bon catholique aussi riche que bête. Il entre chez lui sans se faire annoncer et trouve le gourmand table devant une immense tête de veau. Pardon, mon ami, lui dit-il avec légèreté j'igno rais que vous fussiez en tête tête. L'autre ne le lui pardonnera jamais. Il racontait l'anecdote qui voulait l'entendre dans les cafés Jeudi soir. (Courrier de Nivelles). WD Z S H Z bâ M SL fi O r~ m. fi S 6— 2 O s S s -s eg J _a a. S" tà OQ PO GO LU oo T oo CD Il 1 2- P QOX PS ai ne S 2 rs s a o -s: r- oc u_ te s es o TD 05 >- b> P 1 O LU O o O N h PH L w> <u c S 'p. aS O >1 s rT3 S a M S a 2L o -a <D 1? 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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 3