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Actes officiels.
Chronique Judiciaire.
VARIÉTÉS.
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voyageurs et employés avaient des contusions sans gravité
la figure, aux jambes et aux mains. Quelques bandes de
sparadrap remirent les blessés en état.
Le choc a été si violent, que tous les voyageurs ressentiront
certainement pendant plusieurs jours des douleurs de tous les
cè tés.
Enfin, c'est un épouvantable accidmt sans conséquences,
c'est réellement inimaginable.
Dimanche matin, un enfant de dix ans environ, le nom
mé H. B..., est tombé dans la mer, Celte près du Lazaret,
éloigné de tout secours; car les camarades qui se trouvaient
avec lui étaient moins âgés encore et ne pouvaient lui être
d'aucune utilité.
Fort heureusement, entendant les cris désespérés du pauvre
petit, un chien de terre-neuve appartenant l'un des enfants,
se précipite l'eau, d'un roché élevé de plusieurs mètres,
rattrape le jeune H., cherche un point abordable, et après bien
des efforts, parvient h ramener sur^la plage l'enfant presque
évanoui.
L'animal avait mis une telle prudence dans cet acte instinc
tif, qu'on n'a pu retrouver l'indice de ses crocs sur les bras de
l'enfant, qu'il avait saisi pour le retirer de la mer.
Une dépêche d'Odessa
Vendredi soir, après la représentation donnée par Sarab
Beruhardt, six mille personnes se sont placées sur la route
qu'elle devait prendre pour rentrer l'hôtel et entouré sa
voiture en criant
Vive l'artiste française A mort la juive
Un bouquet a été lancé dans la voiture bouquet formé de
deurs, qui signifiaient triomphe, et de concombres, qui
signifiaient haine.
Enfin, on a jeté des pierres votre compatriote. Les vitres
de la voiture ont été brisées, Mme Guérard a reçu une pierre
dans la poitrine, et M. Jarrett des éclats de verre dans le»
yeux. Le cocher a été blessé.
Cne demoiselle de soixante-huit ans, de Morman, en
France, se rendait une ferme des environs. En route, elle a
été accostée par un jeune bomme de vingt-trois ans, d ori
gine belge, journalier occupé dans la localité.
Prise de peur, la vieille demoiselle a dit au jeune
bomme: Tenez, voici mon porte-monnaie.
Ce n'est pas de l'argent que je veux, a répondu celui-ci.
Et il l'a entraînée dans un champ pour la violenter; mais
comme elle résistait, le misérable l'a frappée de plusieurs
coups de couteau et jetée ensuite dans une mare.
Fort heureusement, la mare est peu profonde; et, quel
ques heures de là, la pauvre vieille demoiselle a été retrouvée
par les personnes chez qui elle se rendait. Elle est daos un
étal pitoyable; mais on espère la sauver, moins que la fièvre
ne complique son mal. Le meurtrier a été arrêté et conduit
Melun.
Un arrêté royal du 21 Novembre 1881, statuant sur
un recours introduit par M. le Gouverneur de là provin
ce de Flandre Occidentale, fix,e 400 francs l'indem
nité de logement de la demoiselle Lutens (Amélie),
institutrice communale Wervicq.
Pensions. Armée. Il est accordé, chacun des
officiers désignés ci-après, une pension annuelle et
viagère de retraite sur l'Etat, savoir
Lambert, lieutenant-général, 7,400 fr. De Bal,
lieutenant-colonel, 3,500fr. Servais, major, 3,480 fr.
Ruwel, capitaine quartier-maître, 2,700 fr. Du-
chateau, officier d'administration, 2,250 fr. Ruwel,
capitaine quartier-maître, 2,667 fr.Serville, capitaine,
2,363 fr. Des Ruelles, capitaine, 2,633 fr. Delau-
noy, major, 2,501 fr. de Gerlache, major, 2,393 fr.
Ebinger, capitaine, 2,970 fr. Tack, capitaine,
2,329 fr. Cortembos, id., 1,547 fr. Aerens, id.,
2,329 fr.
11 est accordé au capitaine Crépin, en non-activité,
une pension annuelle et viagère de réforme montant
la somme de 1,148 fr., par application de la loi du 27
Mai 1840 sur les pensions de réforme.
Liste des Jurés de la 2' série, 4* session 1881, de la
cour d'assises de la Flandre Occidentale, dont l'ouver
ture est fixée au lundi 12 Décembre, sous la présidence
de M. Van der Haeghen, conseiller la cour d'appel de
Gand.
Jurés titulaires.
MM. S. Van Troostenberghe, négociant, Bruges.
E. Peers, propriétaire, Oostcamp.
Joye Coutelle, cultivateur, Warnêton.
H. Vermeersch, cultivateur, Dixmude.
A. Demets, brasseur, Loo.
E. De Graeve, particulier, Ostende.
B. Van Damme-de Langhe, cuit., Uitkerke.
J. Veys, notaire, Vlamertinghe.
E. Van Iseghem, rentier, Ostende.
H. Van den Broucke, commissaire des douanes,
Courtrai.
A. Moulaert, brasseur, Bruges.
P. Mercy, rentier, Adinkerke.
C. Delbeke, fabricant de fil, Roulers.
A. Claeys, cnnseill. cemmunal, Thourout.
E. De Jonghe, boutiquier, Bruges.
Van Maele Pauwels, fabricant, Roulers.
Ph. Van den Berghe, propriétaire, Menin.
E. De Witte, fabricant, Courtrai.
J. Wante, brasseur, Assebrouck.
J. Valeke-Cornelis, négociant, Ostende.
A. Moreau, cabaretier, Bruges.
De Lodder Lobelle, fabricant, Iseghem.
G. Fremault, hôtelier, Heyst.
Baron de Maleingrau d'Hembise, propriétaire,
Sainte-Croix.
Van der Hofstadt-De Meyer, agent d'affaires, Bru
ges.
G. Tyteca, brasseur, Langemarck.
H. Van den Berghe, cultivateur, Houttave.
E. Dubois, pâtissier, Bruges.
Ch. de Madrid, bourgmestre, Beernem.
A. Van den Berghe, négociant, Bruges.
Jurés suppléants.
J. Van der Hofstadt, banquier, Bruges.
Ch. Monteville, brasseur, id.
D. Van de Kerckhove, hôtelier, id.
C. De Zitter, propriétaire, id.
BIBLIOTHÈQUE GILON.
Ce n'est pas seulement dans les Universités que le sexe
aimable commence prendre place. Des jeunes filles de vingt
ans veulent également devenir littérateurs et leurs débuts
sont pleins de promesses. Après MIU Marguerite Van de Wiele,
âgée de vingt-trois ans et M"' Eugénie Darrien, qui o'a pas
dix-huit ans, voici Hi"' Léopoldinede Blocq, peine âgée de
vingt ans, qui se range parmi les collaborateurs de la collection
Gilon. Cette jeune personne débute dans le monde des lettres
par un ouvrage de science vulgarisée t Histoire de l'Océan
auquel le public fera certainement ua bon accueil.
L'ignorance et les préjugés sans nombre que tout un parti
a intérêt entrenir pour mieux assurer sa domination sur la
masses, ne peuvent être combattus que par la science et ceux
qui contribuent la mettre la portée du grand public,ont
droit aux meilleures encouragements du libéralisme.
Illustration Belge.
Sommaire du N* 51 du 27 Novembre 1881.
Texte. A bâtons rompus, Unus et Aller. Nos Gra
vures: Le pénitencier de Si-Hubert, J. Parisel. Fantansies
Bruxelloises. L'envers du théâtre, Théodore Hannon. Les
Théâtres, M. k.Les mariages dePhilomène, Henri Gréville.
De tout un peu. Bulletin financier.
Gravures. Le pénitencier de Sl-Hubert. (Dessin de
L. Titz. Gravure de Lebrun et Liedel). La lecture au
moyen-âge. (Carton de J. Herterich. L'amour et l'or.
(D'après le tableau de Dely). Sur le lac de Starnberg.
(D'après le tableau de Vollz).
Pierre Véron raconte une amusante historiette du
commissaire-priseur.
Un œil de lynx est indispensable au commtssaire-
priseur. A travers les grouillantes cohues, il est néces
saire qu'il surprenne au vol un geste, un signe, un cli
gnement. Car l'amateur ne veut pas se divulguer, sûr
d'être traqué par la coalition des marchands.
Certains commissaires-priseurs ont des perscipacités
vraiment inouïes.
Encore ont-ils se garer des gens tics.
Un amateur dramatique connu était jadis affligé d'un
mouvement convulsif qui lui faisait incliner malgré lui
tête de haut en bas.
Un jour, il pénètre l'hôtel des ventes. On poussait
un tableau. On en était mille francs.
Le commissaire-priseur aperçoit notre homme qui se
livre son habituelle oscillation. Il prend cela pour un
acquiescement.
Onze cents! crie-t-il.
On répond douze.
La tête fait toujours oui.
Treize cents, recrie-t-il.
Bref, on alla cinquante-deux mille neuf cents.
A ce taux, le commissaire-priseur commençant A
s'effrayer, interpelle l'auteur, qui la réplique avait été
donnée tout le temps par le propriétaire du tableau lui-
même:
C'est bien vous, n'est-ce pas, monsieur, qui m'avez
fait signe?
Moi, par exemple!
Comment, par exemple!... Vous remuez la tête
depuis un quart d'heure chaque enchère.
Mais c'est un tic!...
Il fallut recommencer au milieu des rires.
Vous savez que le petit Chose possède un magnifique
paysage de Claude Lorrain et deux charmants petits
cadres de la même époque?
En effet; eh bien?
Eh bien, le paysage étant trop grand pour entrer
dans l'un des cadres, il a fait couper le tableau en deux
et il a fait graver, en lettres d'or, au bas de la première
moitié:
La suiteen face.
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