114 H II h I Actes officiels. Chronique Judiciaire. VARIÉTÉS. •agrii êi) e£ 1 -.|| îlV. 1 s s hi 1S B 3-3 J îl;i= z s s s a s t ■zïcï ««M. -, - 11 H H M k 2 e E HMi Ui 2a: S 1 voyageurs et employés avaient des contusions sans gravité la figure, aux jambes et aux mains. Quelques bandes de sparadrap remirent les blessés en état. Le choc a été si violent, que tous les voyageurs ressentiront certainement pendant plusieurs jours des douleurs de tous les cè tés. Enfin, c'est un épouvantable accidmt sans conséquences, c'est réellement inimaginable. Dimanche matin, un enfant de dix ans environ, le nom mé H. B..., est tombé dans la mer, Celte près du Lazaret, éloigné de tout secours; car les camarades qui se trouvaient avec lui étaient moins âgés encore et ne pouvaient lui être d'aucune utilité. Fort heureusement, entendant les cris désespérés du pauvre petit, un chien de terre-neuve appartenant l'un des enfants, se précipite l'eau, d'un roché élevé de plusieurs mètres, rattrape le jeune H., cherche un point abordable, et après bien des efforts, parvient h ramener sur^la plage l'enfant presque évanoui. L'animal avait mis une telle prudence dans cet acte instinc tif, qu'on n'a pu retrouver l'indice de ses crocs sur les bras de l'enfant, qu'il avait saisi pour le retirer de la mer. Une dépêche d'Odessa Vendredi soir, après la représentation donnée par Sarab Beruhardt, six mille personnes se sont placées sur la route qu'elle devait prendre pour rentrer l'hôtel et entouré sa voiture en criant Vive l'artiste française A mort la juive Un bouquet a été lancé dans la voiture bouquet formé de deurs, qui signifiaient triomphe, et de concombres, qui signifiaient haine. Enfin, on a jeté des pierres votre compatriote. Les vitres de la voiture ont été brisées, Mme Guérard a reçu une pierre dans la poitrine, et M. Jarrett des éclats de verre dans le» yeux. Le cocher a été blessé. Cne demoiselle de soixante-huit ans, de Morman, en France, se rendait une ferme des environs. En route, elle a été accostée par un jeune bomme de vingt-trois ans, d ori gine belge, journalier occupé dans la localité. Prise de peur, la vieille demoiselle a dit au jeune bomme: Tenez, voici mon porte-monnaie. Ce n'est pas de l'argent que je veux, a répondu celui-ci. Et il l'a entraînée dans un champ pour la violenter; mais comme elle résistait, le misérable l'a frappée de plusieurs coups de couteau et jetée ensuite dans une mare. Fort heureusement, la mare est peu profonde; et, quel ques heures de là, la pauvre vieille demoiselle a été retrouvée par les personnes chez qui elle se rendait. Elle est daos un étal pitoyable; mais on espère la sauver, moins que la fièvre ne complique son mal. Le meurtrier a été arrêté et conduit Melun. Un arrêté royal du 21 Novembre 1881, statuant sur un recours introduit par M. le Gouverneur de là provin ce de Flandre Occidentale, fix,e 400 francs l'indem nité de logement de la demoiselle Lutens (Amélie), institutrice communale Wervicq. Pensions. Armée. Il est accordé, chacun des officiers désignés ci-après, une pension annuelle et viagère de retraite sur l'Etat, savoir Lambert, lieutenant-général, 7,400 fr. De Bal, lieutenant-colonel, 3,500fr. Servais, major, 3,480 fr. Ruwel, capitaine quartier-maître, 2,700 fr. Du- chateau, officier d'administration, 2,250 fr. Ruwel, capitaine quartier-maître, 2,667 fr.Serville, capitaine, 2,363 fr. Des Ruelles, capitaine, 2,633 fr. Delau- noy, major, 2,501 fr. de Gerlache, major, 2,393 fr. Ebinger, capitaine, 2,970 fr. Tack, capitaine, 2,329 fr. Cortembos, id., 1,547 fr. Aerens, id., 2,329 fr. 11 est accordé au capitaine Crépin, en non-activité, une pension annuelle et viagère de réforme montant la somme de 1,148 fr., par application de la loi du 27 Mai 1840 sur les pensions de réforme. Liste des Jurés de la 2' série, 4* session 1881, de la cour d'assises de la Flandre Occidentale, dont l'ouver ture est fixée au lundi 12 Décembre, sous la présidence de M. Van der Haeghen, conseiller la cour d'appel de Gand. Jurés titulaires. MM. S. Van Troostenberghe, négociant, Bruges. E. Peers, propriétaire, Oostcamp. Joye Coutelle, cultivateur, Warnêton. H. Vermeersch, cultivateur, Dixmude. A. Demets, brasseur, Loo. E. De Graeve, particulier, Ostende. B. Van Damme-de Langhe, cuit., Uitkerke. J. Veys, notaire, Vlamertinghe. E. Van Iseghem, rentier, Ostende. H. Van den Broucke, commissaire des douanes, Courtrai. A. Moulaert, brasseur, Bruges. P. Mercy, rentier, Adinkerke. C. Delbeke, fabricant de fil, Roulers. A. Claeys, cnnseill. cemmunal, Thourout. E. De Jonghe, boutiquier, Bruges. Van Maele Pauwels, fabricant, Roulers. Ph. Van den Berghe, propriétaire, Menin. E. De Witte, fabricant, Courtrai. J. Wante, brasseur, Assebrouck. J. Valeke-Cornelis, négociant, Ostende. A. Moreau, cabaretier, Bruges. De Lodder Lobelle, fabricant, Iseghem. G. Fremault, hôtelier, Heyst. Baron de Maleingrau d'Hembise, propriétaire, Sainte-Croix. Van der Hofstadt-De Meyer, agent d'affaires, Bru ges. G. Tyteca, brasseur, Langemarck. H. Van den Berghe, cultivateur, Houttave. E. Dubois, pâtissier, Bruges. Ch. de Madrid, bourgmestre, Beernem. A. Van den Berghe, négociant, Bruges. Jurés suppléants. J. Van der Hofstadt, banquier, Bruges. Ch. Monteville, brasseur, id. D. Van de Kerckhove, hôtelier, id. C. De Zitter, propriétaire, id. BIBLIOTHÈQUE GILON. Ce n'est pas seulement dans les Universités que le sexe aimable commence prendre place. Des jeunes filles de vingt ans veulent également devenir littérateurs et leurs débuts sont pleins de promesses. Après MIU Marguerite Van de Wiele, âgée de vingt-trois ans et M"' Eugénie Darrien, qui o'a pas dix-huit ans, voici Hi"' Léopoldinede Blocq, peine âgée de vingt ans, qui se range parmi les collaborateurs de la collection Gilon. Cette jeune personne débute dans le monde des lettres par un ouvrage de science vulgarisée t Histoire de l'Océan auquel le public fera certainement ua bon accueil. L'ignorance et les préjugés sans nombre que tout un parti a intérêt entrenir pour mieux assurer sa domination sur la masses, ne peuvent être combattus que par la science et ceux qui contribuent la mettre la portée du grand public,ont droit aux meilleures encouragements du libéralisme. Illustration Belge. Sommaire du N* 51 du 27 Novembre 1881. Texte. A bâtons rompus, Unus et Aller. Nos Gra vures: Le pénitencier de Si-Hubert, J. Parisel. Fantansies Bruxelloises. L'envers du théâtre, Théodore Hannon. Les Théâtres, M. k.Les mariages dePhilomène, Henri Gréville. De tout un peu. Bulletin financier. Gravures. Le pénitencier de Sl-Hubert. (Dessin de L. Titz. Gravure de Lebrun et Liedel). La lecture au moyen-âge. (Carton de J. Herterich. L'amour et l'or. (D'après le tableau de Dely). Sur le lac de Starnberg. (D'après le tableau de Vollz). Pierre Véron raconte une amusante historiette du commissaire-priseur. Un œil de lynx est indispensable au commtssaire- priseur. A travers les grouillantes cohues, il est néces saire qu'il surprenne au vol un geste, un signe, un cli gnement. Car l'amateur ne veut pas se divulguer, sûr d'être traqué par la coalition des marchands. Certains commissaires-priseurs ont des perscipacités vraiment inouïes. Encore ont-ils se garer des gens tics. Un amateur dramatique connu était jadis affligé d'un mouvement convulsif qui lui faisait incliner malgré lui tête de haut en bas. Un jour, il pénètre l'hôtel des ventes. On poussait un tableau. On en était mille francs. Le commissaire-priseur aperçoit notre homme qui se livre son habituelle oscillation. Il prend cela pour un acquiescement. Onze cents! crie-t-il. On répond douze. La tête fait toujours oui. Treize cents, recrie-t-il. Bref, on alla cinquante-deux mille neuf cents. A ce taux, le commissaire-priseur commençant A s'effrayer, interpelle l'auteur, qui la réplique avait été donnée tout le temps par le propriétaire du tableau lui- même: C'est bien vous, n'est-ce pas, monsieur, qui m'avez fait signe? Moi, par exemple! Comment, par exemple!... Vous remuez la tête depuis un quart d'heure chaque enchère. Mais c'est un tic!... Il fallut recommencer au milieu des rires. Vous savez que le petit Chose possède un magnifique paysage de Claude Lorrain et deux charmants petits cadres de la même époque? En effet; eh bien? Eh bien, le paysage étant trop grand pour entrer dans l'un des cadres, il a fait couper le tableau en deux et il a fait graver, en lettres d'or, au bas de la première moitié: La suiteen face. JB 2 C C.û'S O o u 3 2 s c rc Jï .s'Li 'l - js S-S g« - *g i o t -V S - B I- S J jT C S M S 3 S 5 s .2 -S c tfl c c a ■o S - v n *- V *T3 S 2 2 m a tZ c - ff- c o ZS c g»'5 sE S.-3ÔB 33 M— 5SX3 33 33 .2 S iÀ S V X S 2 S JB J» S'f-SS -s^s.l -g j *- en S'est «■S; g S - s V S* «M -è h n r- 5. TT 7 a- B i a- <e C s- v dm J] O 3 - u B 3 3 b s -o a. e- sl*; •S 11 s - C E S e .S 3 .S"3 c S i B 2 "3 2 -<u .<u *3'r C 3 o r- f c a- .rr ta y» «o a- L w - 2 w 1 j; ""33" -SI - S e e -è e -d» s? w t> .S a. ça g s y «r g a. «e 3 t. S./?- «S fi) A,. w SS 00 -2 3 kS A S» ^5 c g-s S -2 r» w m -a 3 ,<j c 8 L'S-5- 0 SP '-G il .5 x W c s er a s l-= s - 3-S,?-ë 2 -S X •S Vë S - S S N o 8." o V C V to tm C» s- o co -2 .-i s T3 3 S S s v SP S c ■=8t|g .S U g i I a v tD cë -V =b -S îf? tD re O JS S k O lil - .S o o 3 co u e S "5 t; D t "O to 3 y <2 u ÇQ G J!. ftJ en O.U v w TS "B G C c o 's s 1 93 "2? B Ji C) "G 3 9 U* m* .w c Si Si "S 5 S s ""•5 o. W 1:® s t-|8 S e S J s, .CO C e 8 e t. S: c c ÇJ co ^2 «"9. «n S j*> 05 2 ""S - w g C g .e k «o S X X V 5 e S cr s Ui O T - «i ="C ca ir' o m e en te -y 43 i, u M fc. C O O -i a-S» - v 3 V e e n i cn «J 1 s e ce -""3 3 s S s S X Î3i ^•s ■a g 8-® r" - a» 'i s "S X S J «S (S I 3 ë-S 2 S S-S a K co «s» I Ih5 M O t) oo g a «3 c 60-- s^- <o - b M - 3 -o - c as Ï'SB teK o (M -C 5a ta a «5 i O g 2 •S g êr S x» C "5 e g c 65 il O w c en B S o 2 a o w c w co e 5 c v - X Si.S 2 r S bte co SU I S v e n o c o S B O "O -B «n "S CU Oi S o S jf t. c .3 S-5 O- o "C Ki <j e «T h i. V S-5-c E r 3 <2 -S a 3 QB 5J S .2 s g s 2 o -h c o M L- «- n C '3 en V a. n S CJ 0 2 U en •J O a. 1 J z i z e s tv v. si u u o o S M

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 3