M o P s t 4 H O Ci 11 7 3 *8 fO 1-1 n c s 1 -^BS" s-5's 3 o o J M S nence, accourue également au fracas du bris de la glace, fut là après deux secondes et débarrassa les agrnls improvisés. Mais, malheur! on fouille, on tâte notre homme; c'est en vain, les bagues ont disparu. On le conduit au poste de l'hôlel-de-ville, ou recommence avec plus de soin la première inspection, rien n'y fait; on ne trou.e plus trace des objets volçs. Si prompte qu'eut été l'arrestation, l'individu avait donc trouvé moyen de passer le butin un compère. Ou croit avoir vu en elfel ce dernier prendre lu fuite dans une direction oblique de celle que suivait l'auteur du vol; mais dans la bagarre on n'y avait pas fait attention, croyant que c'était encore une âme secourable, l.iucér également la poursuite du vattrii n. Celui-ci prétend s'appeler Van Brussel, et est porteur d'un certificat constatant sa bonne conduite... au dépôt d'Hoogslraeten, distinguons, d'où il avait été tout récemmeul élargi. Colis postaux. Au début do l'organisation du service des colis postaux, le service de factage domicile n'a pu être organisé, par-les compagnies maritimes, dans aucun des ports de la Frauce continentale et de l'Algérie. La compagnie générale transatlantique assurera, partir du 1" Décembre, la livraison domicile des colis postaux trans portés par ses paquebots, destination des ports de Marseille, d'Alger, de Bône, d'Oran et de Pbilippeville et pour lesquels la remise domicile aura été demandée par l'expéditeur. Tramways vapeur. Un décret paru au journal officiel, autorise l'exploitation, au moyen de machines loco motives, de la partie de la ligne de trammay de Suresnes la place de l'Etoile. Celte autorisation est donnée sous les condi tions suivantes: Les locomotives seront chauffées exclusivement au coke. Il ne pourra être attelé plus de deux voilures la même machine et chaque voiture devra avoir uu conducteur. Le nombre des machines spécialement affectées au service je la ligne sera constamment de douze, au moins. L'administration pourra exiger, une époque quelconque de la concession, que la traction mécanique soit remplaeée par une traction au moyen de chevaux. Une journal australien annonce qu'on a tenté d'établir des communications téléphoniques entre Sydney et Melbourne; mais les fils n'ayant pas été préparés spécialement, on n'a entendu que de faibles sons. De Melbourne Albany, c'est-à- dire une distance d'environ deux cents milles, la voix pouvait être perçue très distinctement. Uue dépêche de Rome annonce que tous les ouvriers boulangers de la capitale, au nombre de 800, se sont réunis jeudi dans une taverne située hors de la Porte Pia et ont décidé de se mettre en grève. Les autorités craignant des troubles ont envoyé sur les lieux ou détachement de troupes et deux arres tations ont été opérérs. Vendredi, ils ont été remplacés dans les boulangeries par des soldats d'infanterie, et il a fallu de plus faire venir de Naples et de Florence de grandes quantités de pain. Les exigences des grévistes ne paraissent pas excessives. Ils demandent être représentés par une commission d'arbitra ge qui trancherait tous les litiges surgissant entre patrons et ouvriers, ainsi que drux jours de vaucances par au (jour de Noël et jour de l'An) et l'obligation pour le patron de ne les renvoyer qu'après les avoir prévenus huit jours d'avance. Les princes de exil sont éprouvés. L'ex-impératrice Eu- géoie a fait vendredi une chute grave chez elle. Et don Carlos est au lit avec une forte bronchite. On mande de Londres, 3 Décembre On a violé la sépulture de compte de Cramford, mort Florence le 13 Décembre 1880 et enterré dans sa résidence de Iluorchl, comté, d'Aberdeen. Le cadavre du compte disparu. On croit que cette profanation remonte quelques mois déjà, mais c'est jeudi dernier seulement qu'on s'en est aperçu. Le but des malfaiteurs serait d'obtenir une rançon de la fa mille. Le théâtre de Verviers est légendaire en Belgique pour la longueur de ses programmes. Il en a déjà été donné cité que faisaient rêver, mais jamais il n'avait été donner d'm voir un pouvant lutter avec celui de Dimanche. On a joué dimanche, au théâtre de Verviers: Le gendre de M. Poirierle Barbier de Séville et l'Aïeule. Une comédie, un opéra-comique et un drame Douze actes et treize tableaux Ce n'est plus de la gourmandise, c'est de la goinfrerie. Dans quel état doivent se trouver les spectateurs après avoir avalé tout ça! Et les malheureux artistes, donc! Il doit falloir les transporter chez eux sur une civière. Guilbollard était de noce l'autre jour Au dessert, il croit de son devoir de prendre la parole, et se levant: Je bois la santé de l'heuregse et charmante mariée... Espérons qu'elle comptera dans sa rie beaucoup de journées comme celle-ci Ou voit d'ici la figure du marié. VARIÉTÉS. Litanies de Saint Labre. Les spécialistes dece genre de littérature ont composé le formulaire des prières qui seront récitées en l'hon neur du canonisé de demain. On a soumis un modèle de litanies la congrégation de l'Index, laquelle s'est empressée d'y apposer son visa. C'est litanies nous sont envoyées de Rome. C'est écrit en latin ce curieux latin de sacristie qui sent la cui sine, mais qui a le précieux avantage de permettre ceux qui l'emploient de braver l'honnêteté. (Voir mon seigneur Bouvier.) Nous croyons intéressant, dit la Chronique, d'en tra duire quelques fragments, quand ce ne serait que pour faire bisquer le Courrier de Bruxelles et le Bien Public, lesquels n'auront, eux, communicalion officielle de la chose que dans une couple de moins au plus tôt. Les voici donc, ces Litanies de saint Labre Kyrie eleyson. Christe eleyson. Sainte Marie, Bienheureux saint Joseph, Miroir de complaisance, Consolation des minotaures, Grand saint Labre, Boule de crasse, Table d'hôte poux, Garde-manger des punaises, Fromant vivant. Fosse purin, Miasme volontaire, Musée de chassie, Ferme des boues. Fumier odorant, Confiture d'oreilles, Lambris d'écrouelles, Croûte d'eezema, Chandelle nasale, Choléra des mouches, o a N 3 o e CD tf- n 0= 3 a c •o o c 3 O Kyrie eleyson. Christe eleyson. Grand saint pouilleux, priez pour nous. Comme saint Labre, salissez-nous, Seigneur. Du contact du savon, De la brasse dents, Du peigne démêler, Du bain de pieds, De la lime ongles, De toute espèce de torchon. Du linge blanc. Des essuie-mains, Des serviettes en papier, Des mouchoirs de poche, Des chausettes, Du clysopompe, De l'éponge. Afin que nous passions notre vie A croupir dans la fange, A être un objet d'horreur, A donner ces nausées, A sentir mauvais, Sans rien faire que mendier, Nous gratter, Collectionner des insectes parasites, Et nous rouler dans la... limonade. ORAISON. Seigneur, qui avez accordé votre serviteur Benoit- Joseph Labre la grâce insigne de vivre comme un porc dans sa mare et de mourir comme il avait vécu, faites nous vous en prions, qu'à l'exemple de ce grand saint, nous puissions toujours entretenir sur nos corps une nombreuse société de petites bêtes dégoûtantes, qui nous conduiront la vie éternelle, Ainsi soit-il. On est en train de faire traduire ces litanies en fla mand, ou, plutôt, dans les différents patois du pays. Les gens délicats y trouveront peut-être, comme disent les servantes de curé, un cheveu dans le potage mais il faut reconnaître que, comme choix d'expressions et d'allégories faisant image, cela vaut bien les tours d'ivoire et les arches d'alliance dont se compose le répertoire des litanies aujourd'hui en cours de réci tation. S 5 1-2 g g 3 g s en 3 O -s P 0*3 O 3 V O. CD 8» 5 e-* ET P CG CD *-> 09 P CD P m p CD QD P- C 3 CO B B P_ -s ce r—- O O c! H W a. n© S"© 1 S H ©- CD S" a O g W=5 l-Zg «H? Z S e O ©-§-© 3 Oh P?Z Cte 5T 3 M* O 7 3 t-1 SfrSl H ffi ffi O H g £0 ri-Hl a Z 2 i-3 g- P- CD CD P I go I O J GO s-co s jg-Q m o B p- A3 O ffi s 3 I C_ S C! S" s H CG M 0 1 O 2- O CZ3 cc g 3 1-3 33 S C -2 c wi z o M 3 ■3 gs a. a n g o Z 2 H S» *3 2 c "S ce CD Q3 CL- 2 £B 3 S. "3 P Q /-S P o p-ei: t-i c® L, w> p- I cr P œ'p ►B S I O I GG M 3 Cï es A3 U1 Q O s CG CG a PZî Q M 5 g sml Z:.® r< cc 3 S M H I ffic 9 i g1* I 2 'M Z O M 2 s 5 "y1 g? o* SapdS' ik -• 1 O CG H 2 H" £0 3 Si £0 Z O H H 2-S P ce P> g S-®5 Sic T i—i v c S. P cd. ce O 0 VI U G c g J- H V g* n 2 m, o S P ns 5- -3 p n o 2 JS' c CD cd P •d H sr M* 9 B B Cl. a s S c- s t o> sr m» cd t 3 g s 5 c- p O- O O N P n' 3 S o n T *- S .V n P- o> B H— M P cr B X t* 2 O, s 3 O S* O s Z 3 M cd a" 3 5 cd H c cd» cd fe S s s a p 2. P" e- cl - S S o M 3 o e 9 0 s 8 1 s >3 cd- 3 O g- n- !T^ 3 M 2 "H y; cd 2 9 e 10 2. 5 •E» g- s i» S o* p» cd cd m c CG C cd c cd» S. cj cd cd w cg g p n OQ cd» cd •O O c cd 3 p 8 n 2 s C? o p g s m S 8 ^2 o- K a m 2 C/5 X s cw P- P -t O. 3- P S -tfl^

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 3