L'école du Respect. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Nous avons sous les de yeux le portrait Monsieur le MinistreVan Humbéeck, imprimé en oléographie, du format de 75 X 90ceuUmè,res d'une ressemblance frappante. Ce portrait, si bien réussi, est destiné consacrer le souvenir de la loi scolaire de 1879 il est offert aux nombreux amis de leminent ministre et spécialement aux Mem bres de l'Enseignement officiel, par SOUS CRIPTION VOLONTAIRE au prix de Cinq Francs l'exemplaire. Messieurs les Instituteurs peuvent s'adres ser au Bureau du Journal, rue de Dixmude, 39, Ypres, seul Dépôt, pour l'arrondissement d'Ypres. serait présenté l'entrée de l'église où on dirait 1absoute, mais rien déplus. Les parents se sont rendus chez M. Bracq. qui a persisté malgré tout dans sa résolulio i parce que, disait-il. la défunte avait refusé, pendant sa mala die, de recevoir le prêtre. Naturellement la famille n'a plus insisté et l'en terrement civil a eu lieu au milieu d'un immense concours de monde. Le Bien public nous invite, avec une certaine courtoisie, attaquer carrément la religion au lieu de nous borner attaquer les prêtres qui la com promettent par leurs excès aux risques l'Eglise odieuse et de la faire haïr selon les expres sions des chefs de la droite dans les humbles remontrances qu'ils ont adressées au Saint-Père. Pas n'est besoin de dire que nous n'avons nulle ment I intention de céder de pareilles suggestions, bien que l'organe épiscopal gantois les abrite sous l'autorité d'un éminent écrivain libéral. Nous som mes sur un bon terrain et nous y restons. Si jamais nous avions pu douter que ce fût la bonne voie, il suffirait pour nous en convaincre aujourd'hui de constater que ceux de nos amis politiques qui diri gent toutes leurs attaques contre la religion catholi que elle-même passent aux yeux de nos adversaires communs pour être les plus loyaux et les plus sincères. L'article du Bien public ne pouvant entraîner la moindre modification de notre ligne de conduite, nous nous serions abstenu d'en parler s'il n'eût appelé notre attention un autre point de vue. C'est qu'il est non seulement courtois, mais relati vement modéré, suivant évidemment l'exemple que donne la presse catholique le nouveau Jour nal de Rome. Ce journal, publié sous le patronage du Pape, et dont les premiers numéros viennent de voir le jour, reproduit sans commentaires le camouflet qu'a infligé M. l'évêque d'Amiens un journal ultramontain français de l'école des nôtres en lui écrivant: Libre votre prétendu monde catho lique de regretter comme assez fâcheuses les démarches auxquelles je me suis laissé aller... Je n'ai jamais eu d'autre but que de dégager la religion de vos misérables intérêts de parti et de vos passions politiques, où vous l'avez trop souvent compromise et continuez de la compromettre. C'est un évèque qui a parlé ainsi, en ajoutant qu'il défiait le journal clérical auquel il s'adressait de trouver dans tous ses écrits autre chose que la doctrine séculaire et invariable de l'Eglise, exposée par Léon XIII lui-même dans son encyclique Diuturnum. Nous trompons-nous en rapprochant le mot de l'évêque d'Amiens de celui dont se sont servis les chefs de notre droite parlementaire signalant les dangers auxquels les instructions épiscopales expo sent la religion en Belgique, et nous hasarJons- nous trop en ajoutant que si le Journal de Rome ne fait point de réserves en reproduisant la lettre de l'évêque d'Amiens, c'est que le Pape l'approuve et estime que le parti ultra-clérical a réellement compromis et continue de compromettre la religion (Etoile belge). M. Moncheur vonlail que les élèves de l'école libre et ceux de l'école communale ossenl des places distinctes l'église et le curé s'y est refusé, de là conflit et brouille. r» <£- - Voici un nouvel exemple de ce que produit celte fameuse école laquelle les cléricaux se vantent si volontiers d'appartenir. La déposition suivante, faite dans l'enquête scolaire dans le canton deSt-Hubert, nous montre un curé pénétré d'une respect vérita blement extraordinaire pour la royauté. Devahif, Dteudonné, 54 ans, cultivateur Freux, prête serment et déclare Lors de la nomination de M. Van Humbéeck, comme ministre de l'instruction publique, le curé m'a dit que le Roi n'était qu'une canule d'avoir signé cette nomina tion. 11 me disait cela chez lui. A cette époque, j'étais son chantre. Je ne suis plus chantre maintenant, je suis excom munié J'ai entendu un jour une petite tille, notre voisine, élève de l'école catholique, qui chantait une chanson dont le refrain était celui-ci: Ça ira Ça ira Les libéraux, on les prendra, Les pieds en haut, la tête en bas Je demandai qui avait pu apprendre cette enfant chanter cela, et des enfants de l'école communale m'ont dit que c'était le curé et l'instituteur catholique, qui le faisait apprendre l'école. (Lu dans la Gazette). La Gazette de Huy nous apprend que M. l'abbé Wérycuré d'Audenellevient de donner sa démis, sion pour renlrer dans la vie privée. Le motif de cette détermination csl que l'abbé Wéry est fatigué des prétentions des gens du château (la famille Moncheur) qui le traitent comme un domestique 4Sr~- M. Liégeois, sculpteur, en notre ville, vient son tour d'exposer une maquette de la fontaine ériger sur notre Grand'Piace. M. Ad. Flamand, sculpteur, également yprois, et demeurant momentanément Bruxelles, est en train d'achever également un projet du même monument. Nous engageons vivement les amateurs d'aller voir ces différents œuvres d'art, qui se trouvent exposés la Salle Bleue de l'Hôtel-de-Ville. Le Bureau de Bienfaisance a reçu pour les pauvres d'un anonyme la somme de cinq francs. Cercle Artistique et Littéraire. Séance du Mercredi 14 Décembre. 1° Communications diverses. v 2* Lecture par M. Rondelle, sujet Van een voor- treffelijk scbrijven des heeren Laurent. 3'— Lecture par M. G. Rotiers, sujet: De oudheid van het geschrift. Société de la Concorde, (intra-muros). Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 15 Décembre 1881, 8 h. du soir, par la musique du l'régiment de Ligne, sous la direction de M. Ch.Simar. Verdi. Beer. Delibe. Hérold Métra- 1. Le Carnaval Romain, ouverture, 2. Fantaisie pour Saxophone, 3. Coppélia, polka, 4. Le Pré au Clercs, fantaisie, 5. Le Soir, valse, Société des Gardes Civiques d'Ypres. C" Tir de la période d'hiver. 11 Décembre 1881. 5 prix supplémentaires offerts par M. le Capitaine Smeysters, membre honoraire. 25 25 20 25 25 120 25 25 20 20 25 115 25 25 20 20 20 110 20 20 20 20 25 105 20 20 20 25 20 105 20 20 20 15 25 400 1. Leclercq, Th., 2. Ligy, F., 5. Bogaerd, A., 4. Lesaffre, A., o. Borry, A., 6. Isaac, Alp. 7. Dumon, A., 20 20 20 20 20 (20) 100 8. Smeysters, E., 20 20 20 20 20 (15) 100 9. Veimeulen, H., 25 15 20 20 20 100 10. VanNieuwcnhuyse, 25 25 25 15 10 100 11. Swekels, L., 20 20 20 15 20 95 12. Vermeulen, J., 10 20 20 20 20 90 15. Devos, L., 23 20 10 20 15 90 fr fr ii^ii La nuit du 6 au 7 courant, un incendie a réduit en cendres une partie d'un bâtiment serrant de séchoir chico rées, au préjudice du sieur Jules Vau Laere, négociant Mer- ckem. La cause est attribuée l'imprudence des ouvriers. Les perles, qui sont évaluées 3 1500 fr. sont couvertes par assurance. Le thermomètre continue faire nique (rien de Péri- gueux), au bonhomme Hiver; après novembre chaud mais sec, décembre se présente nous également chaud mais pas sec du tout. Sacrifions l'usage en cherchant dans les proverbes du bon vieux temps des prédictions destinées au météorologistes dans l'embarras: Si prime décembre il a plu l'hiver de sitôt ne sera vu. Voilà qui est rassurant pour les frileux. Du autre qui n'est pas destioé amener le sourire sur les lèvres des cultiva teurs: v Quand le pluie décembre verra Le germe en terre pourrira. Mais si Jes cultivateurs ne sont pas contents, les médecins, eux, peuvent être tout la joie, s'il faut en croire le prover be bourguignon parlant des décembre bouiux: Quand en décembre femme se trousse Médecin, prépare ta trousse. C'est la nuit, la lune éclaire de ses rayons d'argent deux cavaliers qui marcbeDt silencieusement sur la grande route du village. Ces cavaliers sont deux gendarmes. Connaissez-vous seulement le patron de la gendarmerie? demande le brigadier pour rompre le silence. Je l'ignore subsèquemment. Eh bien c'est le nommé Josué, car c'est lui qui autre fois a arrêté le soleil, ce que ni vous ni moi ne pourrions plus faire désormais. La lune qui a seule entendu, se cache derrière uu nuage. On lit dans le Précurseur: Dans une réunion des délégués de trente quatre so ciétés libérales, tenue dimanche dernier, il a été résolu qu'un hommage public sera offert M. Roliu-Jacquemyns, ministre de l'intérieur, l'administration communale d'An vers, et MM. De Winter, Lagye et Aug. Michiels, au sujet de la réorganisation de l'Académie. Vo comité exécutif a été institué et les adresses M. Rolin et au Conseil communal ont élé votées en première lecture. La nuit du 9 au 10 courant, vers minuit, un incendie a réduit en cendres le toit d'une remise ainsi qu'une quantité de bois qui s'y trouvait, au préjudice du nommé Baeckelandl, Henri, cabaretier Wetcken. La cause est accidentelle. La perte est de 250 fr. Rien n'était assuré. Les cléricaux viennent de fonder un nouveau journal Bruxelles sous le nom de Lion Belge. Cet estimable organe juge convenable de fourrer son drapeau en poche; il combat, dit il, pour Dieu et pour la patrie. Comme les cléricaux ne connaissent en fait de Dieu que la revendication de tous les biens et de toute la puissance de ce monde, i| va de soi que ce Lion n'a limé ses dents et ses griffes que pour déchirer les gueux quand il le pourra et il offre de le faire bon marché. La direction du bureau Veritas vient de publier la statistique suivante des sinistres maritimes, signalés pendant le mois d'Octobre, concernant tous les pavillons: Navires voiles signalés perdus: 27allemands, 5 américains, 84 anglais, 5 autrichiens, 1 république Argentine, 1 belge, 1 chilien, 2 danois,4» espagnols, 17 français, 2 grecs, 10 bol-

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2